Microsoft affiche désormais au grand jour ses ambitions en matière de publicité en ligne. Alors que ses différents sites captent une audience très importante, le numéro un mondial des éditeurs de logiciel perçoit des recettes publicitaires largement en deçà de celles de ses concurrents directs, Google ou Yahoo!. Selon le Wall Street Journal, Microsoft compte désormais mettre à profit les informations stockées sur les quelque 263 millions de comptes de messagerie Hotmail en activité à l'heure actuelle afin d'inverser la tendance.

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    Comme le fait déjà Google au sein de Gmail, Microsoft entend balayer automatiquement les informations contenues dans les messages envoyés et reçus par les utilisateurs des services Hotmail ou Windows Live Mail, dans le but de cibler plus efficacement les publicités affichées sur les pages de ses sites. L'éditeur s'appuiera également sur les requêtes envoyées via son moteur de recherche, Windows Live Search.
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    Objectif : combiner ces deux sources d'information, afin de proposer aux annonceurs des campagnes ciblées, en adéquation avec les centres d'intérêt des internautes et d'éviter à ces derniers la consultation de publicités dont ils n'ont que faire.
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    Selon les chiffres récemment publiés par Comscore, étudiant le comportement des 736 millions d'internautes de plus de 15 ans, l'ensemble des sites Microsoft - qu'il s'agisse de la galaxie Windows Live ou de son site de support logiciel - atteindrait une audience globale de près de 502 millions de visiteurs uniques. Google, numéro un mondial sur le terrain de la publicité avec un chiffre d'affaires estimé à plus de dix milliards de dollars en 2006, arriverait second avec 475,71 millions de visiteurs uniques, surpassant son rival Yahoo, dont l'audience serait de 475,26 millions de visiteurs uniques.
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    Fin septembre, Microsoft annonçait le lancement de Microsoft Digital Advertising Solutions, une régie publicitaire unique pour commercialiser des réclames sur tous les supports Web du groupe, des sites Windows Live au service Xbox Live.

Jimmy Wales, fondateur de la célèbre encyclopédie Wikipedia, prépare un moteur de recherche baptisé Wikia dont l'objectif sera de répondre à des services comme Google ou Yahoo! par le modèle collaboratif qui a fait le succès de Wikipedia. Projet à but lucratif, Wikia bénéficiera du soutien financier d'Amazon et tirera ses revenus de la publicité.

De son vrai nom Wikiasari (contraction de wiki, « rapide » en hawaïen, et de asari, « recherche fouillée » en japonais), ce nouveau moteur prétend apporter une dimension humaine à la recherche en ligne, là où des moteurs comme Google se basent sur des procédures d'indexation et de classement entièrement automatisées.

Dans une interview au magazine Times Online, Jimmy Wales explique que les ordinateurs se montrent presque incapables de juger de façon pertinente de la qualité d'une page Web et que les algorithmes de recherche sont encore incapables de pallier ce manque. « Google est très bon sur certains types de recherche, mais dans bien des cas, il ne retourne rien d'autre que du spam et des contenus sans intérêt », affirme-t-il. En outre, bon nombre de webmasters savent aujourd'hui comment optimiser leurs productions pour tirer parti du fonctionnement des algorithmes de recherche.

Comme sur Wikipedia, dont le fonctionnement est d'ailleurs régulièrement remis en question, c'est la communauté des utilisateurs qui construira l'index du moteur de recherche et pondèrera les éventuels abus commis par certains de ses membres. Jimmy Wales estime que la réputation qui entoure Wikipedia, et la transparence dont Wikia fera preuve sur le plan technologique, lui assurera la confiance des internautes et lui permettra de dégager des revenus.

Il n'est cependant pas certain que la communauté qui a forgé Wikipedia, une encyclopédie libre et gratuite, accepte de collaborer aussi largement à une entreprise commerciale. Voir search.wikia.com (anglais) pour plus d'informations.


La radio-identification peut-elle changer notre rapport à la ville ? Les habitants de Tokyo vont pouvoir s'en faire une idée puisque un quartier entier de la capitale nippone sera l'objet d'une expérience dans ce sens, le projet Tokyo Ubiquitous Network (du 21 janvier jusqu'à mars). Cela a entraîné la mise en place de 10 000 étiquettes et balises RFID* (radio frequency identification) dans la zone commerçante de Ginza. Ces éléments fournissent des informations sur la zone géographique - orientation, indication des différents magasins - où se trouve l'utilisateur muni d'un lecteur approprié. Chaque balise contient un code unique qui lui permet d'accéder - en WLAN - à des données stockées sur un serveur qui les renvoie ensuite jusqu'au demandeur.
Par exemple, il suffit d'approcher son terminal près d'une balise RFID située sur un lampadaire pour obtenir sa position puis un itinéraire pour se diriger vers la station de métro la plus proche. Et en marchant, les balises situées sur les devantures des restaurants communiquent le menu du jour !
Une autre approche, à destination des mal-voyants, est également à l'étude. Des étiquettes RFID intégrées dans les trottoirs peuvent ainsi être lues par la cane - avec un lecteur en bas et un transmetteur en haut - de l'utilisateur. Lors d'une démonstration, le système a prévenu de la fin du trottoir en indiquant qu'une rampe avec des escaliers était située sur la droite de la personne.

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    « Ginza est le quartier commerçant le plus connu » a déclaré Shintaro Ishihara, maire de Tokyo, « Dans chaque bâtiment cohabitent de nombreux magasins, bars et boîtes de nuit et il peut être difficile de s'y retrouver. Avec ce système, il suffit d'appuyer sur un bouton pour trouver sa destination, même si vous êtes saouls » !
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    Ken Sakamura, leader du projet et professeur à l'université de Tokyo, prévoit la mise en place de ces informations en japonais, sud-coréen, chinois et anglais.
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    Le terminal utilisé pendant cette période de test est l'oeuvre Ubiquitous Computing Technology Center, une co-entreprise formée par le gouvernement japonais et quelques entreprises high-tech majeures du pays comme Fujitsu, NEC, Hitachi ou NTT. Il se compose d'un écran tactile OLED de 3,5'' et d'une interface réseau utilisant à la fois l'infrarouge, et différents modules de communication sans fil, dont le RFID.
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le numéro un mondial de la DRAM Samsung annonce aujourd'hui de nouvelles puces de Digital Random Access Memory à destination des appareils mobiles comme les consoles de jeu, les baladeurs multimédia ou les caméscopes numériques.

Comme toujours, ces puces de mémoire seraient particulièrement fines, ce qui les prédisposerait aux appareils ultra-compacts, et consommeraient jusqu'à 30% d'énergie de moins que leurs consoeurs déjà présentes sur le marché. Gravées en 80 nanomètres, elles seront disponibles sur le marché dans le courant du deuxième trimestre 2007, période correspondant selon Samsung au véritable essor de la demande en mémoire vive pour les appareils mobiles. Elles peuvent également être combinées avec de la mémoire flash, indique le fabricant.

Samsung présentait récemment une nouvelle génération de mémoire de sa confection, baptisée « OneDRAM fusion », qui permettrait de réunir la SRAM (Static Random Access Memory) et la DRAM au sein d'une même puce.
Par ailleurs, le deuxième fabricant mondial de mémoires mondial Qimonda, filiale d'Infineon, vient d'annoncer par la voix de son directeur général Kin Wah Loh, son ambition d'atteindre 20% du marché mondial des mémoires, contre 16,9% fin septembre.


Il y a bien longtemps que les piles à combustibles ont commencé à faire parler d’elles. Jusqu’à présent elles restaient pourtant des prototypes de laboratoires, non accessibles au public. Cet état de fait est sur le point de changer puisque Samsung a présenté sa première batterie DMFC (Direct Methanol Fuel Cell).

12 000 Wh pour 8 h d’autonomie
La disponibilité de ce produit n’est pas encore connue, tout comme son prix. Seules ses caractéristiques techniques ont filtré : capacité de 12 000 Wh, puissance maximum en sortie de 20 W. Cette batterie a été développée pour le PC portable Q35 de la marque. Elle lui permet un fonctionnement continu pendant 8 heures.

2007, l’année du méthanol ?
Comme vous pouvez le voir sur les photos, la taille de la batterie est assez impressionnante : elle forme en fait un socle sous le PC. Sa recharge semble s’effectuer à l’aide d’une cartouche de méthanol qui s’insère dans le socle. Il s’agit donc d’un système encore très lourd et complexe, qui ne risque pas de rencontrer un vaste succès. D’autres constructeurs persistent néanmoins à croire aux piles à combustibles. Toshiba avait par exemple présenté des prototypes très semblables au produit Samsung début octobre. Le constructeur prévoyait un lancement public en 2007.

Bien connue pour ses cartes mères et ses ordinateurs portables, la marque asiatique Asus a dévoilé un PC tablette au CeBit de Hanovre. Compte tenu de ses prestations et de son format, le R2H peut parfaitement être utilisé dans une voiture.

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    L’Asus R2H-BH052T est PC tablette avec écran tactile de 7 pouces tournant sous Windows XP Pro. Ce PC tablette utilise un processeur Intel Celeron cadencé à 900 MHz, un disque dur de 60 Go, une mémoire de 768 Mo et un lecteur carte SD. Il possède aussi un récepteur GPS, le Bluetooth et le WiFi pour communiquer avec d’autres appareils, une caméra webcam/APN de 1,3 millions de pixels. Sa batterie interne autorise une autonomie de 2 heures. Port USB, prise VGA pour écran déporté, entrée audio/vidéo, prise casque et micro, sa connectique lui permet de répondre à de nombreux besoins. Pour la sécurité et n’être accessible qu’à son propriétaire, il est équipé d’un lecteur d’empreinte digitale. Le R2H-BH052T d’Asus est livré avec un chargeur secteur, un clavier « azerty », une souris, une sacoche, un cordon allume-cigares, la cartographie de l’Europe, un tuner TNT USB. Avec un support, il peut parfaitement être installé sur le tableau de bord de la voiture. Le conducteur aura alors un bureau mobile, avec fonctions multimédia (musique et vidéo) et la navigation. Il est commercialisé aux alentours de 1100 Euros environ.
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Pour élargir sa base de clients, Samsung Algérie enrichit son offre de produits, mise sur un service après-vente performant et proposera bientôt des facilités de paiements pour les bourses les plus modestes.

Il fallait s'y attendre, la version finale du nouveau système de Microsoft commence à être décortiquée et les premières failles découvertes font parler d'elles. Les trous de sécurité en question permettraient de donner les privilèges administrateur à n'importe quel compte présent sur l'ordinateur.

Une autre faille, liée à Internet Explorer 7, concerne la possibilité d'automatiser le téléchargement, depuis une simple page Web, des virus. Cinq autres failles auraient été dévoilées par la société Determina spécialisée dans la sécurité informatique. « Nous surveillons et analysons ces découvertes [...] Actuellement, nous n'avons pas relevé d'exploitations / d'attaques publiques liées à ces failles. Windows Vista reste notre plateforme la plus sécurisée du moment », a répondu un responsable de Microsoft.

Pour le moment, Microsoft n'a pas évoqué la moindre publication de patchs ou de correctifs pour boucher ces trous de sécurité. Toutefois, il y a de fortes chances pour que cela soit proposé d'ici la sortie grand public de Windows Vista (prévue pour le 31 janvier).