Aux Etats-Unis, selon la société Hitwise spécialisée dans la mesure d'audience Internet, le service Yahoo! Answers est incontestablement le leader de la recherche Web communautaire.
Après avoir révélé que la recherche de blogs était en passe de devenir l'apanage de Google et de son service Google Blog Search au nez et à la barbe de Technorati (pour le vaste marché américain en tout cas), Hitwise consacre Yahoo! en tant que très net leader dans le domaine de la recherche Web communautaire menée sous gouverne des internautes eux-mêmes avec Yahoo! Answers dont l'équivalent dans la langue de Molière est Yahoo! Questions / Réponses.

Néanmoins, petite piqûre de rappel, c'est un secteur particulier délaissé depuis peu par la firme de Mountain View qui a mis un terme le mois dernier à l'expérience Google Answers dont le mode de fonctionnement était cependant différent de celui adopté par Yahoo! Answers (voir notre actualité)

Une part de marché qui ne souffre d'aucune discussion
Selon Hitwise, aux USA, Yahoo! Answers s'accapare une part de marché quasi exclusive s'élevant à un impressionnant 96,1% atteint à la fin de l'année, ne laissant ainsi que quelques miettes à ses principaux concurrents dont le plus connu est Windows Live QnA, le service de Microsoft il est vrai encore en version bêta, qui doit se contenter d'un famélique 0,11%.

Depuis peu, les cybers sont squattés par des internautes d’un nouveau genre. De plus en plus de personnes plus ou moins âgées squattent les PC en quête d’un RDV virtuel avec le fils ou la fille à 1000 lieues. En effet, nos pères et mères ont découvert une 8e merveille dont ils ne connaissaient pas l’existence...

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    Internet, cette technologie qu’ils ont, pour la plupart, mis à l’écart pour seul prétexte que ce n’était plus de leur âge, a vite conquis leur cœur surtout depuis l’avènement de la vidéo qui est venue pimenter les discussions. L’Aïd est là. Juste après le rituel religieux, les cyber-cafés sont pris d’assaut par des milliers d’internautes venant souhaiter un Aïd mabrouk pour la communauté algérienne à l’étranger. Qu’elles soient en France, en Espagne, en Italie ou ailleurs, les familles se raprochent grâce au boom des technologies. « Je te vois, je te vois... Ah, enfin. Et ta fille ? Elle est avec toi ? », s’écrie une dame en voyant son fils, qui vit au Canada, sur son écran. « Tu n’as pas changé » s’exclamait-elle. Ou encore, « Il est à la cuisine, il utilise des haut-parleurs pour nous entendre », lance une fille expliquant à son papa pourquoi il peut entendre son fils mais n’arrive pas à le voir... « Mais pourquoi ne reste-t-il pas sur place ? », demanda-t-il, avec un air autoritaire. Oui même sur le net la hiérarchie est de mise. « Asma est ton portrait craché », lance une autre dame à l’autre bout de la salle. En cette rude période d’hiver, il a fait chaud au Canada, chaud dans les cœurs. « Hamdoullah, il y a internet. Avant, je n’avais de nouvelles de mon fils et de sa petite famille qu’une fois par mois ou moins. Là, je peux lui parler et le voir autant de fois que c’est possible. Pour ne rien vous cacher, je suis devenue une accro d’internet », nous confie une dame accrochée à sa souris. « Elle est une fidèle cliente », nous confirme le gérant « Les plus novices sont généralement accompagnés de leurs enfants. Certains n’hésitent pas à nous demander de leur ouvrir un compte sur le net pour pouvoir communiquer avec leur famille à l’étranger. De vous à moi, ce sont de très bons clients. » conclut-il. Ils sont très crus, pour la plupart. C’est amusant de les voir ou plutôt les entendre parler à leurs enfants. Ils sont tellement dedans qu’ils s’oublient souvent ; cela apporte une bonne ambiance, généralement dans notre local. Donc on peut dire qu’internet constitue un véritable pont entre les civilisations et surtout entre les cœurs. Les plus grands gagnants restent, donc, nos parents qui y trouvent leur bonheur. « C’est vraiment extraordinaire, je suis venu la première fois avec mon fils qui avait l’habitude de venir parler avec notre fille qui suit ses études en France. Depuis, j’ai internet chez moi, cela nous permet d’être constamment en contact avec la p’tite », nous confie Hamid, un ami. Rappelons que de nouvelles offres seront bientôt disponibles chez les deux fournisseurs d’accès à Internet (FAI) en l’occurrence Algérie Telecom et Eepad, le premier lancera le Triple play, une offre incluant la téléphonie, Internet et la réception de chaînes satellitaires. Le second, quant à lui, a signé dernièrement un contrat de partenariat avec le français Neuf telecom, permettant ainsi à ses abonnés de téléphoner, via IP, gratuitement vers l’étranger. Par ailleurs, Djaweb fera incessamment son entrée dans l’arène en devenant fournisseur d’accès à part entière. 
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Avec Kazaa, un logiciel de partage, ils ont semé la panique dans l'univers de la distribution musicale. Avec Skype, ils ont chamboulé le monde des télécommunications. Alors, forcément, lorsque Janus Friis et Niklas Zennström confient qu'ils préparent désormais une plate-forme de diffusion vidéo sur Internet, cela ne peut pas passer inaperçu. Surtout en ces temps où le partage et le visionnage de films en ligne sont en passe de devenir les activités reines sur le Net, comme en témoignent les succès de Youtube et Dailymotion.

Le Danois Janus Friis, âgé de 30 ans, et le Suédois Niklas Zennström, 40 ans, ne s'en cachent d'ailleurs pas : ils ont bel et bien l'intention de révolutionner l'industrie de la télévision, comme ils l'ont fait avec la musique et les télécommunications. Il s'agit d'"allier le meilleur de la télévision au meilleur d'Internet", a simplement expliqué Niklas Zennström lors de son passage à Paris à l'occasion de la conférence "Le web 3" organisée le 11 décembre.

Pour le reste, les deux créateurs sont plutôt restés discrets jusqu'à présent sur leur projet, connu sous le nom de code de "The Venice Project". Depuis peu, ils ont ouvert un blog (www.theveniceproject.com) qui n'en dit pas beaucoup plus. On sait seulement que les deux créateurs ont mis sur pied des équipes de développeurs dans une demi-douzaine de villes à travers le monde, dont New York, Londres et Toulouse.


TECHNOLOGIE EN PEER TO PEER


Selon la lettre Mid e-News - lettre des technologies de l'information et de la communication en Midi-Pyrénées -, c'est une startup du nom d'Anyware Technologies qui serait impliquée dans le projet. Une version bêta du logiciel serait actuellement en test auprès de quelques centaines de personnes, et des captures d'écran circulent déjà sur la blogosphère.

On suppose par ailleurs que, comme pour Kazaa, c'est une technologie en peer to peer (échange d'égal à égal) qui devrait être mise à contribution. Les plates-formes vidéos réclament en effet de gros serveurs, et des bandes passantes importantes - Youtube débourserait ainsi 1,5 million de dollars par mois pour sa bande passante. Sur Dailymotion, les internautes ne peuvent mettre à disposition que des vidéos ne dépassant pas 150 Mo, et toutes les séquences ne sont pas forcément d'une grande qualité en plein écran.

Avec le peer to peer, les fichiers vidéos ne sont plus centralisés. Cela implique toutefois que les données soient téléchargées par les internautes qui les consultent. Or, selon les premières informations, les vidéos de "The Venice Project" ne seraient disponibles qu'en "streaming" - c'est-à-dire précisément sans être téléchargées sur l'ordinateur de qui les consulte, et donc sans pouvoir non plus être dupliquées. Janus Friis et Niklas Zennström ont promis de lever le voile sur leur projet dans le courant du mois de janvier 2007.

Microsoft affiche désormais au grand jour ses ambitions en matière de publicité en ligne. Alors que ses différents sites captent une audience très importante, le numéro un mondial des éditeurs de logiciel perçoit des recettes publicitaires largement en deçà de celles de ses concurrents directs, Google ou Yahoo!. Selon le Wall Street Journal, Microsoft compte désormais mettre à profit les informations stockées sur les quelque 263 millions de comptes de messagerie Hotmail en activité à l'heure actuelle afin d'inverser la tendance.

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    Comme le fait déjà Google au sein de Gmail, Microsoft entend balayer automatiquement les informations contenues dans les messages envoyés et reçus par les utilisateurs des services Hotmail ou Windows Live Mail, dans le but de cibler plus efficacement les publicités affichées sur les pages de ses sites. L'éditeur s'appuiera également sur les requêtes envoyées via son moteur de recherche, Windows Live Search.
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    Objectif : combiner ces deux sources d'information, afin de proposer aux annonceurs des campagnes ciblées, en adéquation avec les centres d'intérêt des internautes et d'éviter à ces derniers la consultation de publicités dont ils n'ont que faire.
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    Selon les chiffres récemment publiés par Comscore, étudiant le comportement des 736 millions d'internautes de plus de 15 ans, l'ensemble des sites Microsoft - qu'il s'agisse de la galaxie Windows Live ou de son site de support logiciel - atteindrait une audience globale de près de 502 millions de visiteurs uniques. Google, numéro un mondial sur le terrain de la publicité avec un chiffre d'affaires estimé à plus de dix milliards de dollars en 2006, arriverait second avec 475,71 millions de visiteurs uniques, surpassant son rival Yahoo, dont l'audience serait de 475,26 millions de visiteurs uniques.
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    Fin septembre, Microsoft annonçait le lancement de Microsoft Digital Advertising Solutions, une régie publicitaire unique pour commercialiser des réclames sur tous les supports Web du groupe, des sites Windows Live au service Xbox Live.

Jimmy Wales, fondateur de la célèbre encyclopédie Wikipedia, prépare un moteur de recherche baptisé Wikia dont l'objectif sera de répondre à des services comme Google ou Yahoo! par le modèle collaboratif qui a fait le succès de Wikipedia. Projet à but lucratif, Wikia bénéficiera du soutien financier d'Amazon et tirera ses revenus de la publicité.

De son vrai nom Wikiasari (contraction de wiki, « rapide » en hawaïen, et de asari, « recherche fouillée » en japonais), ce nouveau moteur prétend apporter une dimension humaine à la recherche en ligne, là où des moteurs comme Google se basent sur des procédures d'indexation et de classement entièrement automatisées.

Dans une interview au magazine Times Online, Jimmy Wales explique que les ordinateurs se montrent presque incapables de juger de façon pertinente de la qualité d'une page Web et que les algorithmes de recherche sont encore incapables de pallier ce manque. « Google est très bon sur certains types de recherche, mais dans bien des cas, il ne retourne rien d'autre que du spam et des contenus sans intérêt », affirme-t-il. En outre, bon nombre de webmasters savent aujourd'hui comment optimiser leurs productions pour tirer parti du fonctionnement des algorithmes de recherche.

Comme sur Wikipedia, dont le fonctionnement est d'ailleurs régulièrement remis en question, c'est la communauté des utilisateurs qui construira l'index du moteur de recherche et pondèrera les éventuels abus commis par certains de ses membres. Jimmy Wales estime que la réputation qui entoure Wikipedia, et la transparence dont Wikia fera preuve sur le plan technologique, lui assurera la confiance des internautes et lui permettra de dégager des revenus.

Il n'est cependant pas certain que la communauté qui a forgé Wikipedia, une encyclopédie libre et gratuite, accepte de collaborer aussi largement à une entreprise commerciale. Voir search.wikia.com (anglais) pour plus d'informations.


La radio-identification peut-elle changer notre rapport à la ville ? Les habitants de Tokyo vont pouvoir s'en faire une idée puisque un quartier entier de la capitale nippone sera l'objet d'une expérience dans ce sens, le projet Tokyo Ubiquitous Network (du 21 janvier jusqu'à mars). Cela a entraîné la mise en place de 10 000 étiquettes et balises RFID* (radio frequency identification) dans la zone commerçante de Ginza. Ces éléments fournissent des informations sur la zone géographique - orientation, indication des différents magasins - où se trouve l'utilisateur muni d'un lecteur approprié. Chaque balise contient un code unique qui lui permet d'accéder - en WLAN - à des données stockées sur un serveur qui les renvoie ensuite jusqu'au demandeur.
Par exemple, il suffit d'approcher son terminal près d'une balise RFID située sur un lampadaire pour obtenir sa position puis un itinéraire pour se diriger vers la station de métro la plus proche. Et en marchant, les balises situées sur les devantures des restaurants communiquent le menu du jour !
Une autre approche, à destination des mal-voyants, est également à l'étude. Des étiquettes RFID intégrées dans les trottoirs peuvent ainsi être lues par la cane - avec un lecteur en bas et un transmetteur en haut - de l'utilisateur. Lors d'une démonstration, le système a prévenu de la fin du trottoir en indiquant qu'une rampe avec des escaliers était située sur la droite de la personne.

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    « Ginza est le quartier commerçant le plus connu » a déclaré Shintaro Ishihara, maire de Tokyo, « Dans chaque bâtiment cohabitent de nombreux magasins, bars et boîtes de nuit et il peut être difficile de s'y retrouver. Avec ce système, il suffit d'appuyer sur un bouton pour trouver sa destination, même si vous êtes saouls » !
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    Ken Sakamura, leader du projet et professeur à l'université de Tokyo, prévoit la mise en place de ces informations en japonais, sud-coréen, chinois et anglais.
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    Le terminal utilisé pendant cette période de test est l'oeuvre Ubiquitous Computing Technology Center, une co-entreprise formée par le gouvernement japonais et quelques entreprises high-tech majeures du pays comme Fujitsu, NEC, Hitachi ou NTT. Il se compose d'un écran tactile OLED de 3,5'' et d'une interface réseau utilisant à la fois l'infrarouge, et différents modules de communication sans fil, dont le RFID.
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le numéro un mondial de la DRAM Samsung annonce aujourd'hui de nouvelles puces de Digital Random Access Memory à destination des appareils mobiles comme les consoles de jeu, les baladeurs multimédia ou les caméscopes numériques.

Comme toujours, ces puces de mémoire seraient particulièrement fines, ce qui les prédisposerait aux appareils ultra-compacts, et consommeraient jusqu'à 30% d'énergie de moins que leurs consoeurs déjà présentes sur le marché. Gravées en 80 nanomètres, elles seront disponibles sur le marché dans le courant du deuxième trimestre 2007, période correspondant selon Samsung au véritable essor de la demande en mémoire vive pour les appareils mobiles. Elles peuvent également être combinées avec de la mémoire flash, indique le fabricant.

Samsung présentait récemment une nouvelle génération de mémoire de sa confection, baptisée « OneDRAM fusion », qui permettrait de réunir la SRAM (Static Random Access Memory) et la DRAM au sein d'une même puce.
Par ailleurs, le deuxième fabricant mondial de mémoires mondial Qimonda, filiale d'Infineon, vient d'annoncer par la voix de son directeur général Kin Wah Loh, son ambition d'atteindre 20% du marché mondial des mémoires, contre 16,9% fin septembre.