Révolution dans l'impression grand public : le passage de la 2D à la 3D. L'entreprise 3D Systems, acteur incontournable du secteur, va lancer un appareil capable d'imprimer des objets au format 17 x 22 x 20 cm. La précision ? De l'ordre du dixième de millimètre. Pour toucher le marché grand public, 3D Systems a dû réaliser des prouesses de miniaturisation et d'économies. Le prix de l'appareil n'est toutefois pas à la portée de toutes les bourses : 10 000 $. Mais la taille de l'imprimante - 65 cm de côté - permet d'envisager sa présence sur un bureau. La V-Flash de 3D Systems est attendue pour cet été.

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    Une impression 3D prend quelques heures. Un laser frappe la surface d'une cuve contenant de la résine. Au contact du laser, la résine se solidifie. La cuve monte ensuite imperceptiblement : le laser peut dessiner une seconde couche de résine solidifiée. Il répète son action des milliers de fois, jusqu'à formation d'un objet tridimensionnel complet.

Microsoft révélait hier soir les premières statistiques liées à son programme de validation des licences Windows, le Windows Genuine Advantage ou WGA. Depuis plusieurs mois maintenant les téléchargements de programmes additionnels pour Windows, comme Internet Explorer 7.0 ou Windows Media Player 11 notamment, requièrent une validation de la licence Windows avant de pouvoir s'effectuer. Depuis le lancement du programme WGA en juillet 2005 près de 512 millions d'utilisateurs ont tenté de valider leur version de Windows. Sur ce chiffre, le taux de copie non conforme serait de 22,3% (soit environ 112 millions de copies) avec 56 000 rapports de copies contrefaites.

Bien que le taux soit particulièrement élevé, puisqu'il indique qu'une version sur cinq de Windows est piratée, il est toutefois plus faible que le chiffre moyen de piratage. D'après le syndicat des éditeurs de logiciels, BSA, le taux de logiciels piratés en circulation à travers le monde s'établirait à 35%. L'arrivée conjointe de Windows Vista et d'Office 2007 devrait permettre à Microsoft de renforcer encore son programme WGA puisque celui-ci est désormais intégré nativement à ses nouveaux logiciels.

Le Clusif dénonce un nouveau phénomène : des internautes sont utilisés comme intermédiaires pour transférer de l'argent illégal.

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    L'appât du gain excite l'imagination des pirates mais aussi celle... des particuliers. Dans son dernier rapport sur la cybercriminalité, rendu public la semaine dernière, le Clusif (Club de la sécurité des systèmes d'information français) met en évidence un nouveau phénomène : les mules version Internet. Ces intermédiaires sont de simples internautes, recrutés par les cybercriminels pour réceptionner et transférer depuis leur propre compte bancaire, de l'argent volé à d'autres internautes (piratage, phishing, racket, etc.). Les escrocs utilisent les mules pour brouiller les pistes et ne pas indiquer leur propre compte en banque. L'objectif étant que la police ne remonte pas toute la filière. 
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    Pour recruter leurs « porte-valises », les cybercriminels envoient des milliers de spams très réalistes (photos de réunions, logos, témoignages de participants...) vantant les mérites d'une entreprise financière. Si vous avez le profil suivant, vous les intéressez : être majeur, parler anglais, posséder un compte dans un établissement financier du pays et être souvent sur le Net. 
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    Le travail demandé n'est pas compliqué : il suffit de consulter plusieurs fois par jour sa messagerie électronique. Dès qu'un email vous signale qu'un virement (les montants sont assez faibles à cause notamment des plafonds instaurés par les banques) a été fait sur votre compte, vous devez effectuer un transfert vers un compte de la société en question. En échange de ce service, vous touchez 5 à 10 % des sommes transférées. Un business qui peut rapporter jusqu'à 3 000 euros par mois, car « certaines mules travaillent pour plusieurs commanditaires » indique Pascal Lointier, président du Clusif. 
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    <b>La mafia russe tire les ficelles</b>
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    Ce mode opératoire n'est pas récent. « La nouveauté, c'est que l'on propose sur Internet un « contrat de travail » pour devenir un intermédiaire. Il y a donc une démultiplication du phénomène », constate Pascal Lointier. Le Clusif n'a pas de chiffres précis pour la France mais la prolifération de ces intermédiaires lui a été confirmée par la police et la gendarmerie. Il y a néanmoins deux exemples. 
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    Début 2006, la police a démantelé un réseau franco-russe. Les malfaiteurs avaient réussi à pénétrer les comptes bancaires en ligne d'une soixantaine de leurs compatriotes et à y retirer 200 000 euros. Ils avaient créé une société fictive aux Etats-Unis qui proposait à des Français de recevoir sur leur compte l'argent détourné. Les « mules » percevaient de 1 à 5 %. Des intermédiaires, résidant en Allemagne ou en Espagne renvoyaient ensuite le butin vers la tête du réseau, des membres de la mafia russe. 
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    En 2005, l'OCLCTIC (*) a arrêté six personnes soupçonnées d'avoir effectué des virements frauduleux après avoir accédé aux comptes de clients d'Axa Banque. « Les mules transféraient l'argent - via Western Union - sur un compte en Ukraine, moyennant une commission de 10 % », nous a déclaré un commissaire. 
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    Dans son rapport, le Clusif pointe aussi du doigt le vol de données confidentielles. Des dizaines de millions de données se retrouvent dans la nature après l'intrusion d'un pirate dans le réseau d'une entreprise, d'une université ou d'un organisme officiel. Des données sensibles peuvent aussi se retrouver sur le Net après une erreur commise par l'entreprise elle-même... Ces précieux documents alimentent des marchés noirs sur la Toile. Le Clusif a ainsi donné l'exemple d'un site frauduleux qui contenait 643 fichiers relatifs à quatre victimes potentielles françaises. On y trouvait leurs coordonnées bancaires, leurs identifiants pour des sites commerciaux (comptes Amazon, Orange, etc.) et les emails émis. 
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    (*) OCLCTIC : Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication. 
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Lors du CES 2007 (Consumer Electronic Show, le plus grand salon annuel consacré à l'électronique grand public), LG l'a officiellement annoncé : le BH-100 sera le premier lecteur de salon hybride capable de lire à la fois les HD-DVD et les disques Blu-Ray. A cela s'ajoute la possibilité de lire les DVD, DVD+R/RW, -R/RW ainsi que les CD +R/RW et -R/RW. Le BH-100 supporte également les formats de compression vidéo VC-1, H.264 et MPEG-2. Disponibilité : N.C. Prix : environ 1200 euros.

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La conduite automobile et le portable au volant diminuent la concentration des conducteurs. C'est ce qu'indiquent les études d'experts. Depuis, quelques années téléphoner au volant est réprimé en France. En cas de contrôle l'amende est sévère. En Angleterre, elle sera encore plus lourde à partir du 27 Février, elle passera à £60 et 3 points en moins sur le permis!

Certains experts anglais vous diront qu'il serait même plus dangereux de téléphoner au volant que de conduire sous l'emprise de l'alcool? En tout cas dans les deux cas c'est réprimé!


Google envisage de faire un pas supplémentaire et d'aller jusqu'à proposer, aux utilisateurs de son service Google Book, de télécharger des ouvrages dans leur intégralité (ou Google Recherche de livres). Jusqu'à présent, les livres appartenant au domaine public mis à part, les recherches ne permettaient d'accéder qu'à des extraits d'ouvrages, les internautes désireux de prolonger leur lecture étant invités à acquérir le livre auprès de l'une des librairies partenaire.

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    Le service pourrait très prochainement évoluer si l'on en croit Jens Redmer, le directeur européen de Google Recherche de livres, qui indique travailler « sur un projet de plate-forme permettant aux éditeurs de proposer un plein accès à leurs ouvrages ». Ce projet, véritable alternative à l'achat de livres en version papier, permettrait aux internautes d'acheter et de télécharger des ouvrages entiers de façon à pouvoir les lire sur un ordinateur ou un PDA. Alors que la lecture sur écran est appelée à se développer, Google envisage de faire de sa plate-forme de téléchargement de livres l'équivalent de l'iTunes d'Apple pour la musique.
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    Rappelons qu'il y a quelques mois de cela, Google avait présenté son nouveau lecteur en ligne, pensé pour être plus ergonomique et mieux adapté à la consultation de pages de livres en ligne que l'Acrobat Reader d'Abode (voir cette brève). Ce lecteur pourrait donc rapidement trouver une utilité en-dehors de la lecture de livres libres de droit, dont Google propose également depuis peu de temps le téléchargement (voir cette brève). Restent quelques inconnues, parmi lesquelles le tarif de la version numérique des ouvrages, et la pertinence de l'offre au regard des habitudes de lecture : il y a en effet une grande différence entre lire sur écran des extraits en ligne comme le proposait jusqu'alors Google Book, et un livre de bout en bout.

Quelques mois après le lancement des cartes mémoires MicroSD de 2 Go, les premières cartes proposées dans ce format minuscule et dotées d'une capacité de 4 Go commencent à faire surface. La première carte de ce type est annoncée par Kingmax.

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    Cette carte est associée au label « SDHC » (Secure Digital High-Capacity) qui doit permettre de proposer des cartes offrant une capacité maximale de 32 Go. Ce modèle offre aussi des vitesses de transfert supérieures (jusqu'à 19,1 Mo/seconde en lecture).
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    Malheureusement, les téléphones mobiles et autres baladeurs actuels compatibles MicroSD ne prennent pas encore en charge le standard SDHC. Il faudra donc encore patienter pour profiter de cette nouvelle capacité. Pour le moment, aucun prix n'a été précisé pour cette nouvelle carte. Actuellement, des cartes MicroSD 1 et 2 Go se négocient entre 15 et 55 euros.

C'est lors du CES que Philips a présenté son système de sonorisation "surround" à enceinte unique. L'Ambisound HTS8100 est composé d'une "soundbar" qui prodigue un son similaire au 5.1 et intègre les éléments du home cinéma. Cette soundbar comprend un lecteur de DVD et une sortie HDMI 1080p qui permet de connecter, sans fil, des téléviseurs haute définition, des lecteurs DVD et tout autre appareil multimédia doté de cette nouvelle norme.

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    Andy Mintz, vice président du marketing a expliqué que "Ambisound permet aux consommateurs de profiter d'un son surround 5.1 virtuel sans les inconvénients des câbles ou des hauts parleurs multiples". Le système Ambisound propose un equalizer 3 bandes et un caisson de basse DoubleBASS. 
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    Philips explique que le HTS8100 est né d'enquêtes auprès des consommateurs. Trois points ont été particulièrement déterminants : tout d'abord plupart des consommateurs n'aiment pas installer plus de cinq objets et leurs câbles. Ensuite, 60% des consommateurs ne déballent même pas tous les hauts parleurs vendus avec leur système home cinéma. Enfin les acheteurs potentiels de systèmes home cinéma recherchent un design discret. Philips insiste sur l'importance accordée au design de l'Ambisound doublé à une volonté de qualité. Rappelons que Yamaha avait déjà exploité le concept de l'enceinte home cinéma unique avec les modèles YSP-1100 et YSP-800.
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    Le HTS8100 sera disponible dès le deuxième trimestre 2007 au prix de 999$. La société ne précise pas le prix en euro...
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