Infineon et Videantis annoncent le lancement d'une solution de traitement vidéo pour appareils mobiles

Les sociétés allemandes Infineon Technologies et Videantis annoncent avoir fabriqué une puce multimédia gravée en 65 nm capable de traiter plusieurs standards vidéo.

Spécialement conçue pour une utilisation dans des appareils mobiles, cette solution repose sur plusieurs coeurs du moteur vidéo multi-standards v-MP2000M de Videantis.

Cette architecture assure un codage / décodage vidéo de normes telles que H.264 / AVC, MPEG4, WMV9 / VC-1, et MPEG2, tout en assurant des fonctions d'amélioration vidéo.

Mini puce, maxi utilisations
La puce occupe à peine 1 mm² en surface et supporte des fréquences de 300 MHz et plus, ce qui la rend parfaitement adaptée à une intégration dans des téléphones portables ou des baladeurs multimédias, tout en laissant de la place pour ajouter d'autres fonctionnalités.

Le procédé de gravure en 65 nm permet d'assurer les fonctions de traitement tout en consommant très peu d'énergie, 15 mW, une exigence pour une intégration dans des produits mobiles.


Samsung Electronics Co. Ltd., le plus grand fournisseur mondial d'écrans plats à cristaux liquides et matrices de transistor en couche fine (LCD-TFT), a annoncé avoir créé le premier écran LCD capable d'afficher deux images différentes sur chacune des faces d'un afficheur LCD d'appareil mobile. Ce nouvel écran LCD à deux faces peut montrer deux images ou affichages ou de données entièrement indépendants à son recto et à son verso. Les autres écrans LCD double face qu'on a connus jusqu'ici ne pouvaient afficher au verso que l'image inversée de l'image du recto.

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    Ce nouveau progrès permettra de remplacer deux afficheurs par un seul, pour un gain global d'épaisseur des appareils d'au moins 1 mm.
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    Yun Jin-hyuk, vice-président délégué de la division Écrans LCD de Samsung Electronics, en charge de l'activité Écrans mobiles, le confirme, " Notre nouvel écran mobile double face souligne la volonté de Samsung d'équiper ses clients de technologies avancées qui favorisent la compacité et la faible épaisseur des produits mobiles. Nous nous attendons à ce que la demande soit forte lorsque nous en lancerons la production en série, au premier semestre 2007. "
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    Ce produit à cristaux liquides radicalement nouveau a été rendu possible par la nouvelle architecture de transistors en couche mince (TFT) à double porte. Les portes TFT sont des composants électroniques de conversion de tension au niveau du pixel, permettant de contrôler l'alignement des cristaux liquides pour reproduction des images à l'écran. Le nouvel afficheur LCD double face de Samsung dispose de deux portes par pixel au lieu d'une seule, c'est ainsi que la face avant peut afficher des images distinctes de la face arrière. Cet écran double face fait également usage de la technologie ASG (Amorphous Silicon Gate), qui permet de gérer le plus grand nombre de portes TFT sans augmenter la taille des circuits pilotes intégrés, ce qui est en général la contrainte subie lorsqu'on utilise plus de portes TFT.
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    Le nouvel écran mobile Samsung n'a besoin que d'un rétroéclairage, tandis que les écrans double face concurrents en réclament deux. L'une face de l'écran opère en mode transmissif, tandis que l'autre opère en mode réflectif. En recourant à une conception exclusive de la réflexion qui exploite la lumière piégée par le mode transmissif de l'autre écran, ce mode réflexif ne dépend pas uniquement d'une source de lumière externe, notamment le soleil... 
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    Cet usage optimisé de la lumière pour afficher les images en modes transmissif et réflexif favorise des produits plus fins et plus efficaces.
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    Ce nouvel écran LCD double face fait 2,6 mm d'épaisseur et 2,22 pouces de largeur pour une définition QVGA (240 x 320 pixels) ; sa luminosité est de 250 nits à l'avant et 100 nits à l'arrière. Il a été présenté au CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas, du 8 au 11 janvier 2007.
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Selon une étude de Forrester Research relayée par Silicon, les trois quarts des entreprises prévoient de migrer vers Microsoft Office 2007 mais attendront au moins trois ans avant de le faire.
Ce rapport du cabinet Forrester intitulé Office Productivity Software Trends: 2007 And Beyond, repose sur un questionnaire envoyé à 118 firmes européennes et états-uniennes portant sur le développement futur dans le domaine des logiciels bureautiques.

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    D'après l'étude, parmi toutes celles utilisant la suite bureautique de la firme de Redmond, seulement 52 % ont une licence pour Office 2003, avec de nombreuses entreprises ayant fini leur migration vers cette version dans les 18 derniers mois. 74 % d'entre elles estiment migrer vers Office 2007 d'ici trois à cinq ans.
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    Mise à niveau vers Office 2007 ou migration vers une suite alternative ?
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    Les analyses de Forrester Research relatent que seul un quart des entreprises ( 26 % ) pourraient considérer des alternatives à la suite bureautique de Microsoft, comme par exemple les outils de Google ou bien la suite libre OpenOffice.org.
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    Les raisons invoquées sont le coût des licences et le nouveau look de Microsoft Office 2007, certains employés pouvant même rencontrer des difficultés avec cette nouvelle version annoncée pour le 30 janvier prochain et par conséquent, nuire à la productivité.
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    En revanche, en ce qui concerne l'innovation future, la plupart des entreprises ayant répondu à Forrester estiment que Microsoft conservera sa place de leader, suivi de près par Google puis par Adobe, IBM et Sun Microsystems.
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    " L'approche de Google pour ce qui est de la productivité bureautique n'a pas seulement l'attention des entreprises, c'est également une menace réelle et sur le long terme envers la domination de la productivité associée à la suite bureautique de Microsoft. Le modèle de Google se focalise sur l'influence des attentes des consommateurs et la firme espère que les consommateurs influenceront le comportement des entreprises cherchant à acquérir des solutions informatiques ", écrit le cabinet de recherche.


Suntop, une société basée en Chine, vient d'annoncer la sortie d'une montre MP4 avec Bluetooth. Celle-ci est disponible en 256Mo/512Mo/1Go ou 2Go et dispose d'un petit écran TFT LCD 65k couleurs, d'un port USB, d'un micro et d'une compatibilité MP3, WMA, ADPCM, AVI ! Pas de prix annoncé...

Nouvelle avancée en matière d’imagerie satellitaire en ligne : Spot Image et Google ont signé un accord destiné à améliorer la restitution des images de Google Earth, pour certaines zones du monde. Des images du satellite Spot 5 à 2,5 m de résolution vont ainsi être engrangées dans la base de Earth. Les premières images sont d’ores et déjà disponibles et couvrent la France, Belgique, Luxembourg, Espagne et le Portugal. Spot image est un groupe dont le siège social est Toulouse, avec des filiales et des bureaux en Australie, au Brésil, en Chine, aux Etats-Unis, au Japon, au Mexique et à Singapour.

Révolution dans l'impression grand public : le passage de la 2D à la 3D. L'entreprise 3D Systems, acteur incontournable du secteur, va lancer un appareil capable d'imprimer des objets au format 17 x 22 x 20 cm. La précision ? De l'ordre du dixième de millimètre. Pour toucher le marché grand public, 3D Systems a dû réaliser des prouesses de miniaturisation et d'économies. Le prix de l'appareil n'est toutefois pas à la portée de toutes les bourses : 10 000 $. Mais la taille de l'imprimante - 65 cm de côté - permet d'envisager sa présence sur un bureau. La V-Flash de 3D Systems est attendue pour cet été.

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    Une impression 3D prend quelques heures. Un laser frappe la surface d'une cuve contenant de la résine. Au contact du laser, la résine se solidifie. La cuve monte ensuite imperceptiblement : le laser peut dessiner une seconde couche de résine solidifiée. Il répète son action des milliers de fois, jusqu'à formation d'un objet tridimensionnel complet.

Microsoft révélait hier soir les premières statistiques liées à son programme de validation des licences Windows, le Windows Genuine Advantage ou WGA. Depuis plusieurs mois maintenant les téléchargements de programmes additionnels pour Windows, comme Internet Explorer 7.0 ou Windows Media Player 11 notamment, requièrent une validation de la licence Windows avant de pouvoir s'effectuer. Depuis le lancement du programme WGA en juillet 2005 près de 512 millions d'utilisateurs ont tenté de valider leur version de Windows. Sur ce chiffre, le taux de copie non conforme serait de 22,3% (soit environ 112 millions de copies) avec 56 000 rapports de copies contrefaites.

Bien que le taux soit particulièrement élevé, puisqu'il indique qu'une version sur cinq de Windows est piratée, il est toutefois plus faible que le chiffre moyen de piratage. D'après le syndicat des éditeurs de logiciels, BSA, le taux de logiciels piratés en circulation à travers le monde s'établirait à 35%. L'arrivée conjointe de Windows Vista et d'Office 2007 devrait permettre à Microsoft de renforcer encore son programme WGA puisque celui-ci est désormais intégré nativement à ses nouveaux logiciels.

Le Clusif dénonce un nouveau phénomène : des internautes sont utilisés comme intermédiaires pour transférer de l'argent illégal.

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    L'appât du gain excite l'imagination des pirates mais aussi celle... des particuliers. Dans son dernier rapport sur la cybercriminalité, rendu public la semaine dernière, le Clusif (Club de la sécurité des systèmes d'information français) met en évidence un nouveau phénomène : les mules version Internet. Ces intermédiaires sont de simples internautes, recrutés par les cybercriminels pour réceptionner et transférer depuis leur propre compte bancaire, de l'argent volé à d'autres internautes (piratage, phishing, racket, etc.). Les escrocs utilisent les mules pour brouiller les pistes et ne pas indiquer leur propre compte en banque. L'objectif étant que la police ne remonte pas toute la filière. 
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    Pour recruter leurs « porte-valises », les cybercriminels envoient des milliers de spams très réalistes (photos de réunions, logos, témoignages de participants...) vantant les mérites d'une entreprise financière. Si vous avez le profil suivant, vous les intéressez : être majeur, parler anglais, posséder un compte dans un établissement financier du pays et être souvent sur le Net. 
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    Le travail demandé n'est pas compliqué : il suffit de consulter plusieurs fois par jour sa messagerie électronique. Dès qu'un email vous signale qu'un virement (les montants sont assez faibles à cause notamment des plafonds instaurés par les banques) a été fait sur votre compte, vous devez effectuer un transfert vers un compte de la société en question. En échange de ce service, vous touchez 5 à 10 % des sommes transférées. Un business qui peut rapporter jusqu'à 3 000 euros par mois, car « certaines mules travaillent pour plusieurs commanditaires » indique Pascal Lointier, président du Clusif. 
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    <b>La mafia russe tire les ficelles</b>
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    Ce mode opératoire n'est pas récent. « La nouveauté, c'est que l'on propose sur Internet un « contrat de travail » pour devenir un intermédiaire. Il y a donc une démultiplication du phénomène », constate Pascal Lointier. Le Clusif n'a pas de chiffres précis pour la France mais la prolifération de ces intermédiaires lui a été confirmée par la police et la gendarmerie. Il y a néanmoins deux exemples. 
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    Début 2006, la police a démantelé un réseau franco-russe. Les malfaiteurs avaient réussi à pénétrer les comptes bancaires en ligne d'une soixantaine de leurs compatriotes et à y retirer 200 000 euros. Ils avaient créé une société fictive aux Etats-Unis qui proposait à des Français de recevoir sur leur compte l'argent détourné. Les « mules » percevaient de 1 à 5 %. Des intermédiaires, résidant en Allemagne ou en Espagne renvoyaient ensuite le butin vers la tête du réseau, des membres de la mafia russe. 
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    En 2005, l'OCLCTIC (*) a arrêté six personnes soupçonnées d'avoir effectué des virements frauduleux après avoir accédé aux comptes de clients d'Axa Banque. « Les mules transféraient l'argent - via Western Union - sur un compte en Ukraine, moyennant une commission de 10 % », nous a déclaré un commissaire. 
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    Dans son rapport, le Clusif pointe aussi du doigt le vol de données confidentielles. Des dizaines de millions de données se retrouvent dans la nature après l'intrusion d'un pirate dans le réseau d'une entreprise, d'une université ou d'un organisme officiel. Des données sensibles peuvent aussi se retrouver sur le Net après une erreur commise par l'entreprise elle-même... Ces précieux documents alimentent des marchés noirs sur la Toile. Le Clusif a ainsi donné l'exemple d'un site frauduleux qui contenait 643 fichiers relatifs à quatre victimes potentielles françaises. On y trouvait leurs coordonnées bancaires, leurs identifiants pour des sites commerciaux (comptes Amazon, Orange, etc.) et les emails émis. 
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    (*) OCLCTIC : Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication. 
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