Les assises que tient depuis lundi au palais des Nations le ministre de la Participation et de la Promotion de l’Investissement (MPPI), auront eu le mérite de faire remonter à la surface tous les sentiments qui alimentent les attaques sournoises auxquelles se livrent depuis longtemps secteur public et privé, pouvoirs publics et entrepreneurs, politiques et techniciens ou technocrates.

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    Au-delà de l’apport des TIC au développement de l’entreprise et de sa compétitivité et des réactions de ceux qui sont pour et ceux qui hésitent, il y a ceux qui veulent « avant toute chose, régler des contentieux et de graves dérives que l’ouverture du secteur national a provoqués ». Beaucoup - et c’est compréhensible - veulent taire leur identité « par crainte de représailles parce qu’ils nous bloqueront pour la vie ». D’ailleurs, disent-ils, « ils nous reconnaîtront parce que nous nous sommes élevés contre leurs pratiques ». Leurs pratiques ? « C’est le blocage des TIC », dit un spécialiste dans le domaine. L’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) est pointée du doigt. Nos interlocuteurs ont gros sur le coeur. Ils expliquent : « cette autorité est en principe chargée de réguler le secteur en veillant à ce que la concurrence soit loyale mais elle a bloquée le IP (téléphone par Internet) alors que les providers en ont besoin ! Les pouvoirs publics ont donné quelques autorisations aux copains mais plus rien après. On sait que tout ça est fait pour protéger Orascom ». Nos spécialistes des TIC affirment : « une telle décision est contraire à la loi parce que celle-ci ne définit ni la quantité d’autorisations qui doivent être délivrées ni le temps dans lequel elles doivent l’être ». Un jeune provider note que « l’ARPT a soumis cette décision à son conseil d’administration alors qu’elle a autorité de décision ». On en vient tout de suite au « problème fondamental : dans le GSM et le fixe, il y a des coûts à rattraper ». On rappelle pour l’histoire que « l’Etat a donné deux licences GSM et une fixe à des étrangers ». C’est, disent nos providers en colère, « une hypothèque totale du secteur ».
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    On en vient à affirmer que « le cahier des charges est anticonstitutionnel, ne serait-ce que parce qu’il oblige le paiement de la licence en dollars ! » Une première conclusion est affirmée par notre jeune provider : « l’Etat n’a plus la maîtrise du secteur, il doit en urgence repenser la privatisation d’Algérie Télécom ».
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    L’on prévient qu’il n’est pas facile de rattraper les coûts perdus « mais les pouvoirs publics peuvent y remédier et préserver l’avenir, les TIC c’est comme les hydrocarbures, c’est stratégique et névralgique ! » D’où : « la participation du capital national dans ce secteur s’impose de fait ». Il est impératif, selon ces intervenants dans le domaine, « que l’Etat peut appeler les repreneurs étrangers à se mettre autour d’une table et les forcer à se mettre en partenariat avec un ou plusieurs groupes algériens, d’autres pays quand ils ont vu le danger, l’ont fait ! » Il est aussi suggéré que « les nationaux participent dans le capital d’Algérie Télécom ou de Mobilis ». A défaut, « c’est une concurrence déloyale et aussi comment voulez-vous que les TIC fonctionnent pour le développement de l’environnement économique quand elles sont détenues par des étrangers qui sont loin d’être intéressés par l’investissement à cet effet ? ». L’on souligne avec amertume l’importance des dividendes que les étrangers acquièrent chaque année « sans effort et sans aucune contrepartie pour l’Etat ». Les gens du métier et même les institutionnels parlent de près d’un milliard de dollars de dividendes qui sortent chaque année du pays. Ce qui signifie « qu’il n’y a aucun équilibre dans la balance des paiements du secteur, aucun entre les entrées et les sorties d’argent ». On refuse de revenir sur « comment les opérateurs étrangers ont monté le financement pour l’acquisition des licences, cela importe peu et c’est de l’histoire ancienne ». Mais l’on tient à s’arrêter sur « le comment du pourquoi de l’Etat qui n’a pas pris en compte les intérêts nationaux pour des choix aussi stratégiques ».
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    D’autres reproches viennent se greffer à ce constat amer fait par des participants aux assises de Temmar. « C’est bien de vouloir développer les TIC dans le cadre de la stratégie industrielle mais il faut d’abord de l’argent mais aussi l’émergence de distributeurs virtuels (MVNO) qui est la grande tendance dans le monde du développement parce qu’ils sont l’intermédiaire entre l’homme d’affaires et le grand public ». Pour l’argent, on déplore « l’inexistence d’une place financière algérienne qui fait d’ailleurs défaut à toute l’économie ».
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C’est décidément un mouvement que l’on retrouvera désormais de manière de plus en plus intensive avec les années qui passent : le déplacement vers Internet d’un grand nombre d’applications. Si l’on doit citer une société qui a joué un rôle majeur dans cette translation, il s’agit définitivement de Google.

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    La firme tentaculaire, jonglant avec une facilité a priori déconcertante entre les nouvelles technologies, dispose aujourd’hui d’un grand nombre de services surfant sur la vague du Web 2.0. Des sites au contenu dynamique, un service de messagerie instantanée, un service de boîtes aux lettres électroniques, un traitement de texte, un tableur, un calendrier : rien ne semble devoir arrêter Google dans cette course. Et le succès est tellement au rendez-vous qu’il a provoqué le réveil de Microsoft si l’on croit Ray Ozzie, qui prendra bientôt la place de Bill Gates pour le poste d’architecte en chef chez l’éditeur.
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    Mais cette fois, il s’agit d’Adobe, qui compte lancer une version en ligne de Photoshop, rien que ça. C’est le PDG de la société, Bruce Chizen, qui annonçait la nouvelle à Cent. Cette version en ligne constituera une sorte d’entrée de gamme nécessairement allégée du produit complet. Son accès sera gratuit et le site devrait être en ligne dans environ six mois.
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    Le PDG avoue sans complexe qu’ils ont regardé Google se lancer dans différents domaines, et qu’Adobe préférait être la première société à sortir un Photoshop en ligne, puisque ce genre de service tombe, dixit Chizen, réellement dans ses cordes. Il explique également que le web jouera une part toujours plus importante dans ses futurs logiciels, comme c’est le cas avec Lightroom, qui possède un grand nombre de fonctions dévolues à la publication.
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La firme F-Secure a publié plusieurs alertes concernant la propagation rapide de plusieurs nouveaux virus. Le premier se nomme « Zlob Trojan » et aurait réussi à se placer sur certaines pages de blogs hébergés par Myspace. Le virus / troyen en question serait effectivement capable de placer des liens de téléchargement sur certains blogs Myspace. Des liens qui permettraient d'infecter des machines supplémentaires, puisqu'il suffirait que l'internaute clique sur le lien de téléchargement et exécute le fichier obtenu pour se retrouver infecté.

Zlob se charge notamment de télécharger depuis Internet et d'exécuter sur les ordinateurs infectés, des malwares. Il modifie aussi les propriétés d'Internet Explorer en modifiant le page de démarrage et le moteur de recherche par défaut.

Une autre alerte concerne l'arrivée d'un virus lié à Skype. Le virus/ver en question se nomme « Warezov » et se propage à l'aide de la messagerie instantanée textuelle de Skype. Les utilisateurs de Skype reçoivent ainsi des liens qui conduisent au téléchargement de fichiers vérolés. Sur une machine infectée, Warezov se propage en envoyant des liens similaires à l'ensemble du carnet d'adresse de l'utilisateur. Prudence donc !

Pour vous protéger, il est conseillé de rester vigilant et d'installer un anti-virus à jour sur son PC. Il faut également rester très vigilant quant aux emails / messages suspects que vous pouvez recevoir.


Canon vient d'annoncer la iP90v, une imprimante A4 compacte et portable. Cette imprimante représente une solution à la fois pour ceux qui souhaitent disposer d'une imprimante peu encombrante pour leur domicile, comme pour ceux qui ont besoin de pouvoir emporter une imprimante en déplacement. La iP90v peut en effet fonctionner de façon classique en étant reliée à l'ordinateur (Windows et Macintosh) par USB, ou en « mode mobile » au moyen d'un kit batterie / chargeur. Un deuxième kit existe, qui propose une station d'accueil en plus de la batterie et du chargeur de façon à maintenir l'imprimante en position verticale pendant la charge. Outre son poids et ses dimensions réduites, cette imprimante se fait remarquer par son interface USB 2.0, IrDA 1.1 et Bluetooth Ver 1.1 (avec unité Bluetooth BU-10 disponible en option). Elle sera donc en mesure d'imprimer des documents envoyés depuis un téléphone portable, un PDA ou un PC compatibles.

Samsung poursuit sa quête liée à la miniaturisation. Le fabricant coréen a ainsi dévoilé un écran (pour le moment, juste sous la forme d'un prototype) de seulement 0,74 mm d'épaisseur ! Un nouveau record pour la firme qui avait déjà dévoilée un écran de 0,85 mm d'épaisseur, il y a quelques temps.

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    Cet écran pourrait permettre de créer des téléphones encore plus compacts et encore plus fins. A titre de comparaison, sachez que les prochains Samsung Ultra Edition dévoilés lors du 3GSM mesurent 1,9 mm d'épaisseur.
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    Actuellement, Samsung produit en masse des écrans de 1,7 mm d'épaisseur et devrait débuter la production en quantité d'écrans 1,29 mm pendant le deuxième trimestre de cette année. Ecrans qui seront utilisés d'ailleurs avec les prochains Ultra Edition de la marque. 
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Dans un communiqué de presse, Microsoft annonce cette semaine l'acquisition de la société Medstory, qui édite et publie un moteur de recherche dédié à l'univers de la médecine et de la santé. La firme de Redmond présente cette transaction, dont le montant n'a pas été communiqué, comme la première étape d'une incursion plus en profondeur dans le domaine de la santé sur Internet. Les employés de Medstory rejoindront la récente division Health Solutions Group chez Microsoft.

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    La santé, nouveau relais de croissance pour les géants de l'Internet ? Lors d'une conférence de presse donnée à l'occasion de la Health Information and Management Systems Society Conference, Steve Ballmer, directeur général de Microsoft, a confirmé que l'éditeur envisageait sérieusement de se tourner vers de nouveaux domaines afin de conserver son rythme de croissance. Aujourd'hui, les divisions Windows et Office contribuent à près de 90% de son chiffre d'affaires, mais présentent des perspectives d'évolution relativement limitées, dans la mesure où les marchés occidentaux sont déjà presque saturés.

Lors d’une conférence avec des analystes de Wall Street, le PDG de Microsoft a affirmé que les prévisions des ventes de l’OS Windows, en particulier de Vista, étaient un peu trop optimistes en l’état actuel des choses.

Microsoft a notamment indexé les activités des pirates professionnels russes et chinois, comme l’une des causes de la relative faiblesse des ventes de Windows à l’étranger. Donc, il faudra augmenter la sécurité du nouveau système Windows Vista, pour ainsi accroître les revenus de Microsoft, issus des ventes d’OS à l’étranger, particulièrement dans les pays émergents notamment la Chine, le Brésil, l’Inde et la Russie. Des marchés très touchés par le piratage, alors qu’ils pourraient être très profitables pour Microsoft. Selon les dernières mesures de la Business Software Alliance (BSA) en 2005, 86% des logiciels vendus en Chine étaient piratés, 72% en Inde, 64% au Brésil et 83% en Russie. Le programme Windows Guenuine Advantage (WGA) a défrayé plusieurs fois la chronique depuis son lancement. Pour rappel, ce programme permet à Microsoft de lutter plus efficacement contre le piratage. Le WGA se base ainsi sur le numéro de série utilisé par votre copie de Windows XP ou Windows Vista pour déterminer si la version du système installée est légale ou piratée. Si une copie du système est décelée comme étant une version pirate, WGA se charge d’avertir à maintes reprises l’utilisateur en précisant qu’il utilise une version de Windows illégale. Par ailleurs, tant que la copie n’a pas été validée avec succès par WGA, il est impossible pour l’utilisateur d’installer des logiciels supplémentaires fournis gratuitement par Microsoft tels Internet Explorer 7.0 ou Windows Media Player. Seul problème, des utilisateurs qui possédaient une version légale de Windows ont été victimes de faux positifs. Pour pallier ce problème, Microsoft va proposer incessamment à travers une nouvelle version de WGA, un statut supplémentaire. WGA sera donc capable de pouvoir qualifier une copie d’originale, de non originale. En cas de statut « non prouvé », WGA proposera à l’utilisateur des informations pour résoudre ce problème

Les chercheurs d'eEye Digital Security annoncent avoir découvert une faille de sécurité dans la suite bureautique Office 2007 récemment lancée par Microsoft. Le niveau de risque associé à cette faille est qualifié d'élevé puisqu'il peut permettre une exécution de code à distance.

Seul Microsoft Publisher 2007, le logiciel de PAO de la suite, est concerné par cette faille et l'utilisateur doit au préalable ouvrir un fichier infecté. D'après eEye, la faille a été découverte et rapportée à Microsoft dès le 16 février dernier soit un peu plus de 15 jours après le lancement mondial d'Office 2007. Généralement, les logiciels récents comme Office 2007, sont perçus par les experts en sécurité comme moins susceptibles de devenir des cibles pour les criminels de l'informatique puisque peu de personnes les utilisent.