Coup de tonnerre dans le monde des télécommunications : l'américain Motorola, 3e fabricant mondial de téléphones mobiles, a annoncé, jeudi 31 janvier, qu'il pourrait se délester de cette activité qui pèse la moitié de son chiffre d'affaires. Il se concentrerait sur la production d'équipements de réseaux télécoms.

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    Le groupe a indiqué dans un communiqué qu'il allait étudier diverses options pour aider sa division portable "à regagner son leadership sur le marché mondial" et améliorer la valeur du groupe pour ses actionnaires. Parmi les alternatives envisagées, figure "la séparation de la division mobiles des autres activités (du groupe) pour permettre à chaque activité de croître et de mieux répondre aux attentes de ses clients". L'entreprise a toutefois indiqué qu'elle ne pouvait garantir, à ce stade, que l'opération se ferait.
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    Cette scission radicale serait le moyen pour l'équipementier de calmer la grogne de certains de ses actionnaires, déçus des mauvaises performances du groupe. De fait, Motorola traverse une grave crise. En 2007, ses ventes de téléphones ont plongé de 33 %, ce qui lui a valu de perdre son rang de 2e fabricant mondial derrière le finlandais Nokia, au profit du coréen Samsung. Au 3e trimestre 2007, sa part de marché est tombée à 13 % contre 21 % un an plus tôt, selon le cabinet Gartner, alors que Samsung a atteint les 14,5 % et que Nokia est à 38 %. Motorola est aujourd'hui menacé d'être rattrapé par Sony-Ericsson, dont les ventes ont bondi de 18 % au 4e trimestre 2007.
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    SECTEUR HYPER-CONCURRENTIEL</b>
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    Le marché du téléphone mobile est pourtant en croissance à deux chiffres. Les pays en développement s'équipent à grande vitesse tandis qu'en Occident, les consommateurs renouvellent de plus en plus leur téléphone, devenu un accessoire de mode. En 2007, il s'est vendu 1,12 milliard de téléphones mobiles selon le cabinet Strategy Analytics. En 2008, il pourrait s'en écouler 1,24 milliard.
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    Mais ce secteur est hyper-concurrentiel : les principaux acteurs en présence multiplient les lancements de nouveaux modèles pour stimuler l'appétit du public. Or, sur ce point, Motorola n'a plus vraiment innové depuis 2004 et le lancement du "Razr", le téléphone le plus fin du marché à l'époque. Il s'est fait doubler par les sociétés coréennes (Samsung, LG) premières à vendre des téléphones à "clapets". Et par des Sony-Ericsson ou des Nokia qui ont joué le haut de gamme et les téléphones multifonctions.
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    En 2007, Motorola a particulièrement souffert aux Etats-Unis - le marché où il reste le plus fort -, du lancement de l'iPhone, le téléphone d'Apple. En neuf mois seulement, les ventes de ce bijou high-tech sont passées devant celles des smartphones (téléphones multifonction hauts de gamme) de Motorola : avec 19,5 % de parts de marché pour le premier contre 7,4 % pour le second, selon le Gartner.
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    A la traîne sur le front de l'innovation, l'américain ne dispose par ailleurs pas de la force de frappe financière de Nokia, qui permet à ce dernier d'inonder les marchés en développement avec des téléphones à très faible coût.
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    La plupart des concurrents de Motorola ont déjà séparé leurs activités d'équipementiers de réseaux et de fabrication du terminal mobile. Cela a plutôt bien réussi dans le cas d'Ericsson : son joint-venture avec Sony (Sony-Ericsson) ne cesse de monter en puissance. Mais se concentrer sur le marché de l'équipement de réseau paraît risqué. Tous les acteurs sont en difficulté, en tenaille entre des groupes chinois qui cassent les prix (Huawei, ZTE) et des clients opérateurs de téléphonie mobile qui retardent leurs investissements, limitent leurs fournisseurs et imposent des baisses de prix.
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    Vendredi 1er février, le suédois Ericsson, premier du secteur, a annoncé un bénéfice net en baisse de 17 % en 2007 par rapport à 2006, et la suppression de 1 000 emplois en Suède. Le français Alcatel-Lucent aurait annoncé aux syndicats français, le même jour, la suppression de 400 postes supplémentaires dans l'Hegaxone, dans le cadre du plan mondial touchant 4 000 postes, annoncé le 31 octobre 2007. 
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    <b>Source: lemonde.fr</b>

SAN FRANCISCO (Reuters) - Plus du quart des personnes qui ont acheté un iPhone l'utiliseraient sur un réseau autre que celui de l'opérateur AT&T, pourtant choisi comme partenaire exclusif pour la vente du téléphone d'Apple aux États-Unis.

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    Des analystes estimaient lundi que cette proportion "impressionnante" pourrait mettre la pression sur Apple et le pousser à changer de modèle économique.
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    Toni Sacconaghi, analyste chez Bernstein Research, a déclaré que des analyses d'Apple et AT&T sur les chiffres de ventes montraient que près de 1,45 million de téléphones étaient "portés disparus" à la fin 2007.
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    Près de 480.000 de ces combinés sont vraisemblablement en stock chez l'opérateur, incitant Sacconaghi à estimer que près d'un million de modèles, soit 27% du nombre total de combinés, ont été "déverrouillés" pour fonctionner sur des réseaux autres que celui d'AT&T.
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    Les dirigeants d'Apple ont déclaré la semaine dernière que le nombre de téléphones déverrouillés était "important" mais n'ont pas souhaité donner d'estimations. La plupart des analystes estimaient que le nombre de combinés concernés étaient inférieur à 20%.
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    Des porte-parole d'Apple et d'AT&T se sont refusés à tout commentaire.
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    Un nombre élevé de déverrouillages poserait problème à Apple, qui perçoit d'AT&T, partenaire exclusif, une part du prix des abonnements, ce qui lui assure une marge confortable et alimente l'optimisme quant aux revenus potentiels.
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    Sacconaghi estime que si Apple atteint son objectif de 10 millions d'iPhone vendus à la fin de l'année 2008 mais que 30% d'entre eux ne génèrent aucun reversement de la part de l'opérateur, son chiffre d'affaires et son bénéfice seront inférieurs de 500 millions de dollars et de 37 cents par action à ses prévisions.
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    Si Apple s'attaque aux téléphones déverrouillés, il pourrait préserver sa marge mais il n'atteindrait pas son objectif de ventes, alors que s'il laisse faire, il deviendra plus difficile de conclure des partages de revenus similaires à ceux qu'il a négocié jusqu'ici et sa rentabilité diminuera.
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    "Hormis les implications financières, nous pensons que le grand nombre d'iPhone déverrouillés représente un dilemme stratégique pour Apple", dit Sacconaghi.
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    <b>Source: lemonde.fr</b>

A l'occasion du MacWorld 2008, Steve Jobs a annoncé que 4 millions d'iPhone avaient été écoulés depuis sa commercialisation fin juin 2007. Le célèbre PDG d'Apple a également annoncé une mise à jour et le kit de développement en février.

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    Steve Jobs a indiqué hier au MacWorld 2008 qu'Apple avait vendu plus de 4 millions d'iPhone depuis sa commercialisation le 29 juin dernier. Cela représente quelques 20.000 terminaux vendus chaque jour.
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    L'iPhone peut même se prévaloir d'avoir remporté 19,5% du marché des smartphones aux Etats-Unis seulement 90 jours après sa commercialisation. Un chiffre à comparer avec les 39% des BlackBerry de Research in Motion, aux 9,8% de Palm ou aux 7% de Nokia.
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    Le célèbre PDG d'Apple a également profité de l'événement pour annoncer la disponibilité d'une mise à jour 1.1.3 d'ores et déjà disponible. Celle-ci permet désormais d'envoyer un même SMS à plusieurs destinataires,la personnalisation des icônes de la page d’accueil, la lecture de Web Clips, et enfin la géolocalisation avec la toute nouvelle version de l'application Plans qui vous permet de vous situer, où que vous soyez, à l'aide des informations issues des réseaux Wi-Fi et des antennes relais de téléphonie mobile.
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    Steve Jobs a annoncé l'arrivée du kit de développement pour le mois de février, permettant de développer de nouvelles applications spécifique à l'iPhone.
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    <b>Source: lesmobiles.com</b>

Le 5310 débarque en Algérie

Le concept Nouvel Episode, le N95 8gb et le N81 8gb dévoilés

A peine sorti en France chez Orange, la prochaine version de l'iPhone est confirmée, intégrant cette fois la 3G, dès 2008. C'est ce qu'a indiqué à la presse américaine Randall Stephenson, P-DG d'AT&T, l'opérateur qui commercialise l'iPhone aux États-Unis.

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    Cette version est d'ailleurs attendue par les analystes. « Ce qui manque surtout pour le marché européen, c'est le support du HSDPA », nous indiquait récemment Vincent Poulbère,  consultant du cabinet Ovum. 
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    Également baptisé 3,5G, le HSDPA est une technologie de très haut débit mobile, qui offre jusqu'à 3,6 Mb/s de débit. À titre de comparaison, la 3G classique basée en Europe sur l'UMTS, offre un débit de 250 à 380 Kilobits par seconde (Kbps) ; l'Edge compatible avec l'iPhone atteint les 200 Kbps, et le GPRS environ 40 Kbps.
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    En juin dernier, certaines fuites de sous-traitants asiatiques laissaient déjà entendre l'arrivée prochaine d'un iPhone v2 intégrant la 3G, mais aussi le GPS et des fonctions Wi-Fi plus avancées. 
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    <b>Source: zdnet.fr</b>

Auréolé de son succès aux Etats-Unis, l'iPhone débarque ce mercredi en France en exclusivité chez Orange, mais l'engouement pour le mobile doté d'un iPod et d'un terminal internet, reste encore à prouver en Europe, où il a déjà été lancé au Royaume-Uni et en Allemagne.

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    Orange, qui avait annoncé à la mi-octobre qu'il commercialiserait le téléphone pour 399 euros avec une capacité de stockage de 8 Go, donnera le coup d'envoi mercredi à 18h30 dans 12 agences France Télécom qui resteront ouvertes tard, dont l'une sur les Champs-Elysées inaugurée pour l'occasion.
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    Didier Lombard, P-DG de France Télécom, a déclaré mardi matin sur Europe 1 qu'Orange comptait vendre d'ici la fin de l'année près de 100.000 iPhone d'Apple, un chiffre jugé "raisonnable" par Carolina Milanesi, analyste chez Gartner.
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    O2, filiale de Telefonica, qui commercialise l'iPhone depuis le 9 novembre au Royaume-Uni, compte en écouler environ 200.000, tandis que T-Mobile (Deutsche Telekom) a refusé de fournir d'objectif pour l'Allemagne.
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    Rémi Thomas, analyste chez Chevreux, estime qu'Orange devrait arriver à en vendre 400.000 à 500.000 en année pleine.
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    Didier Lombard a également confirmé que les forfaits mensuels démarreront à 49 euros sur 24 mois, pour deux heures de communications, 50 SMS et un accès illimité à internet, avec un supplément de 4,5 euros pour les abonnements sur 12 mois. Le tarif indiqué pour le forfait mensuel correspond à ceux pratiqués depuis le 9 novembre en Allemagne par T-Mobile sur 24 mois et en Grande-Bretagne par O2 sur 18 mois.
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    CONCURRENCE PLUS RUDE EN EUROPE
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    Les tarifs ne seront communiqués que mercredi matin. Selon les informations apparues par erreur brièvement sur le site http://www.iphone.orange.fr la semaine dernière, l'abonnement comprendrait dix heures de connexion mensuelle aux 30.000 emplacements wifi d'Orange et le forfait le plus élevé serait de 119 euros pour huit heures de communication.
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    Didier Lombard a également précisé que 62.000 personnes s'étaient inscrites sur le site pour obtenir des informations. T-Mobile a dit avoir écoulé 10.000 iPhone outre-Rhin le premier jour et O2 "plusieurs dizaines de milliers" outre-Manche au cours du premier week-end.
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    Il n'a pas souhaité préciser quelle part de ses recettes Orange reverserait à Apple. Selon des informations de presse, l'opérateur aurait accepté une proportion de 30% à l'issue des négociations difficiles avec Apple qui faisaient douter de son arrivée à temps pour les fêtes de fin d'année en France.
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    Selon la Société générale, les ventes totales de l'iPhone devraient atteindre trois millions cette année.
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    Aux Etats-Unis, où l'iPhone a été lancé le 29 juin avec AT&T, Apple en vendu plus d'un million d'exemplaires.
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    "En Europe, le succès de l'iPhone reste à prouver. Le marché européen est beaucoup plus compétitif qu'en Amérique du Nord", a estimé Carolina Milanesi, analyste chez Gartner, qui souligne que les modèles haut de gamme sont plus nombreux et plus subventionnés sur le Vieux continent.
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    SFR et Bouygues Telecom ont préparé un comité d'accueil à l'iPhone en lançant ce mois-ci des offres 3G+ avec, pour SFR, un choix de cinq téléphones.
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    Selon le code de la consommation français, Orange devra également proposer l'iPhone sans abonnement. En Allemagne, T-Mobile a annoncé la semaine dernière que l'appareil serait également disponible sans abonnement pour 999 euros en vertu d'une décision de justice consécutive à une plainte de Vodafone.
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    Didier Lombard a précisé que le prix du téléphone sans abonnement serait "sensiblement plus bas" en France.
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    Apple a prévenu que les téléphones "débloqués" - que l'on peut d'ores et déjà trouver sur internet - pourraient ne pas bénéficier des remises à jour, ce qui rendrait l'appareil plus difficile à utiliser.
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    Carolina Milanesi a estimé que le modèle d'exclusivité risquait de ne pas être tenable si Apple veut augmenter ses parts de marché. "A long terme, Apple devra abandonner les contrats d'exclusivité parce que la situation en France et en Allemagne va mettre la pression sur eux", a-t-elle souligné.
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    PAS D'ACCÈS AU RÉSEAU 3G
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    Le principal handicap de l'iPhone, vanté pour son look, son écran tactile et sa maniabilité pour la navigation sur internet, est qu'il ne donne pas accès au 3G mais seulement au réseau EDGE d'un débit inférieur, soulignent les analystes.
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    "Il y a un côté irrationnel dans l'achat de l'iPhone lié à la marque Apple, ce qui rend très difficiles les évaluations en termes de ventes", a cependant souligné Gontran Filet, consultant spécialisé dans les équipements mobiles à l'Idate.
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    Quel que soit son succès, l'iPhone aura au moins le mérite d'accroître la fréquentation de ses boutiques de France Télécom et de soigner l'image de l'opérateur historique, constatent aussi les analystes.
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    "Après le succès de l'iPhone aux Etats-Unis, il était important pour Orange d'avoir ce produit", a souligné Rémi Thomas, de Cheuvreux.
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    Walter Vedjovsky, analyste chez Santander, a expliqué de son côté que l'iPhone permettrait de convaincre les utilisateurs de l'intérêt du wifi pour le transfert de données via un téléphone mobile. "Cela pourrait valider la stratégie de France Télécom dans la convergence wifi", a-t-il noté.
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    France Télécom a vendu 500.000 combinés fixe-mobile Unik depuis leur lancement en novembre 2006.
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    <b>Source: lemonde.fr</b>