A l’aube 2012, les plus pressés zieutent avec convoitise l’année qui se profile. Au feutre rouge, certains marquent des dates sur les calendriers qui sentent encore le plastique neuf. Février et son Final Fantasy XIII-2. Mars et son Mass Effect 3 talonné par un hypothétique Max Payne. La fin du monde serait pour décembre 2012, mais l’arrivée de Dragon’s Dogma et de DarkSiders II est prévue bien avant, voilà une consolation de taille pour le gamer apocalyptique. Au crépuscule 2011, les moins pressés ne décrochent pas les yeux de leur Skyrim encore rutilant, sauvage et inexploré. Skyrim, c’est le cinquième épisode des Elder Scrolls, et sujet même du test qui suit.

Peut-on se fier aux spots télévisés pour choisir sa prochaine acquisition vidéoludique ? Dans le microcosme du jeu vidéo, la télévision (en dehors de la seule chaine spécialisée crédible) est une sorte d’antichambre du profane. Comprenez que l’approche médiatique sur le jeu vidéo révèle de vraies lacunes en culture jeu vidéo chez la plupart des pauvres présentateurs du JT contraints à couvrir un fait majeur qui s’inscrit dans ce divertissement à la croisée des arts. Pour autant, on pourrait croire que pour accéder à la communication télévisuelle, un soft se doit d’être convenable, bien réalisé, et à l’intérêt ludique réel. En allumant le petit écran, un spot sur Batman Arkham City, un jeu d’exception, semble aller dans le bon sens…Quelques pages de pub plus loin, c’est cette fois-ci un spot sur « The Lapins Crétins Partent en Live » qui est diffusé, et là, c’est le drame !



Le pire jeu de l’année ?

Les Lapins Crétins sont des créatures au potentiel de sympathie indéniable qui ont su maintenir Rayman, une vedette du siècle dernier, sur la scène vidéo-ludique avec humour, en attendant son grand retour dans un soft 2D des mieux inspirés : Rayman Origins. Entre temps, les Lapins se sont illustrés sur tous les supports ludiques dans des épisodes allant du grand n’importe quoi bâclé, au grand n’importe quoi très réussi. Leur arrivée en fanfare sur Kinect (qui a même bénéficié d’une pub télé ou l’on voit des joueurs s’amuser et sourire) risque toutefois d’en laisser plus d’un de marbre, ou au mieux lui faire esquisser un sourire…nerveux.

Il y a longtemps qu’un jeu n’a posé autant de difficultés à lui trouver un aspect positif. Il s’agit d’un ramassis de mini-jeux sensés amuser la galerie à travers des gameplays aussi variés que les 37 niveaux (ce qui en soi est un bon chiffre) que contient le jeu. Cependant, un bon quart d’heure suffit à en faire le tour, et ce, sans susciter la moindre envie de recommencer. On passe son temps à galérer avec les commandes Kinect sur la majorité des épreuves (épreuve est le bon mot), et les deux ou trois perles éparses que l’on rencontre durant la courte session de jeu ne pèsent pas assez lourd pour compenser.

The Lapins Crétins Partent en Live est l’archétype du navet commercial pour casual-gamer (d’accord Tintin et le secret de la Licorne est lui aussi une insulte aux jeux vidéo à laquelle on préfèrera l’excellent film de Spielberg), de quoi pousser le téléspectateur lambda à se méfier grandement des campagnes publicitaires.


Le meilleur jeu de l’année ?

Halte aux superlatifs, Batman Arkham City est un grand jeu, et il est peut être le meilleur de sa catégorie, mais il est peu judicieux de comparer le plaisir de jeu qu’il génère à celui d’un Rage ou d’un Skyrim tant ils appartiennent à des genres différents que seul le goût peut hiérarchiser, de façon nécessairement subjective. Batman Arkham City est un jeu d’action/aventure à la troisième personne où l’on incarne le Dark Night dans sa version la plus réussie. Il y a longtemps qu’un jeu n’a posé autant de difficultés à lui trouver des défauts. La réalisation tutoie le sans faute en installant les personnages dans une atmosphère crédible, fidèle à l’univers du comic, rehaussée par la qualité des dialogues et par la diversité des situations auxquelles est confronté le joueur. La narration suit son cours à travers des rencontres d’anthologie avec des personnages qui gagnent en charisme, dévoilant les protagonistes dans toute leur obscurité, plongés dans la folle ville d’Arkham, cité transformée en prison pour super raclures. La ville est un personnage à part entière, et son exploration com - plète relève du travail d’Hercule. Des déplacements du Batman à ses combats en passant par les phases d’infiltration, le soft nous sert un gameplay aux petits oignons, générateur d’un réel plaisir de jeu. Combien de clins d’oeil, de petits hommages, de contenus secondaires, de petites attentions que les développeurs ont mit dans Arkham City…une oeuvre qui dépasse ce que nous en attendions est chose rare de nos jours.

Impossible de tout résumer en si peu de mots, signalons que pour le joueur algérien, Catwoman, second personnage jouable (et quel personnage !) qui dispose de quatre niveaux exclusifs, est impossible à incarner sur nos consoles piratées. Il faut en effet disposer d’un code de téléchargement fourni uniquement avec le boitier d’origine…les courbes vertigineuses de Catwoman demeureront donc un objet de fantasme vidéo-ludique, mais il n’y a pas là de quoi bouder son plaisir face au soft qui demeure un petit bijou.

Quoi ? Un autre meilleur jeu de l’année ?!

En attendant d’avoir plus de recul sur Skyrim, quelques mots sur un FPS qui laisse sans voix (exercice pour le coup peu évident): Rage. Les créateurs du FPS fondateur du genre, à savoir Doom, reviennent sur le devant de la scène vidéoludique avec un hit absolu. Rage se déroule dans un monde post apocalyptique où la régression de l’esprit va de paire avec la survie. Voyant arriver la météorite, certains ont eu la bonne idée de cryogéniser quelques individus dans des vaisseaux spatiaux en attendant que la terre redevienne vivable, pour ensuite faire atterrir les « arches » qui représenteraient un espoir pour repeupler un monde dévasté…youpi. On incarne l’un des rares décongelés qui a été libéré des arches dans une aventure qui ne fait pas dans la dentelle.

Défouloir absolu habillé par une parure exquise, Rage nous surprend à nous extasier devant des villes en ruines, des déchets organiques, mais aussi des canyons, des déserts de poussière, des usines délabrées, des citadelles high-tech, des tunnels de métro poisseux,… et d’ autres environnements variés et travaillés avec une pâte artistique indéniable. Certes, les textures font peine à voir si l’on se rapproche trop, mais il faudra peut être attendre une prochaine génération de consoles pour accéder à mieux.

Le gameplay est le véritable point névralgique d’un FPS, et Rage réussit un petit miracle : surprendre le joueur expérimenté à travers des sensations de jeux inconnues ou vaguement perçues sur d’autres softs. Le comportement du joueur doit s’adapter à l’intelligence de l’ennemi, choix des armes, itinéraire d’approche, et bourrinage doivent être savamment dosés…mais quel plaisir de prise en main ! Enfin, Rage se permet le luxe de mettre un jeu dans un jeu, à savoir les phases en véhicule ; richissimes, réussies, et jouissives. Rage a été conçu pour vous scotcher au sofa durant la dizaine d’heures de la campagne principale qui s’étale sur deux DV D. Le troisième DVD ne sert qu’au multijoueur en ligne, donc hors d’accès pour le joueur algérien… Encore un plaisir de jeu que l’on refoule avec Catwoman.

Entre les extrêmes

Entre le meilleur et le pire, on trouve le mi-figue mi-raisin, l’essai non transformé, le tiède, la demi-teinte, le bien sans plus, bref, le normal (en roulant le « r »). Deux exemples dans cette situation : Ace Combat : Assault Horizon et Battlefield 3 (si, si!). Pour l’un comme pour l’autre, une sensation de retombée de soufflet vient peser sur la qualité perçue du jeu. Le choix de ses deux hits peut paraître surprenant tant ils s’inscrivent dans deux licences fortes ayant déjà donné naissance à de grands classiques. Passage en revue des troupes.

Battlefield 3

Battlefield 3 ou la déliquescence d’un FPS qui aura laissé quelques bonnes sensations dans un passé glorieux et désormais lointain. Tous les choix artistiques oeuvrent de concert à saper la force ludique du Battlefield que l’on connaît. D’abord, si vous avez opté pour une console dépourvue de disque dur, il ne faut pas être surpris de voir sa 360 se transformer en machine à remonter le temps ; Que d’effets datés, de textures surannées, de lumières fadasses...pas vu cela sur Xbox depuis…Rise of Nightmares, ce qui n’est pas une référence. Pourquoi le disque dur ? Parce qu’il faudra y installer 1,5 Go de données sensées rehausser le rendu graphique… Le deuxième hic est que ce pack se trouve sur un deuxième DVD qu’il vous faudra acheter… Le troisième hic est que le dit DVD est consacré au multijoueur online, inaccessible au joueur algérien lambda. Ces limites techniques n’expliquent pas la déception à eux seuls, la beauté d’un jeu ne se résumant pas à son esthétique.

C’est au niveau des qualités intrinsèques de la campagne solo que le jeu révèle une pauvreté indigne de la licence. Le scénario n’est que rarement un point capital dans un jeu en vue subjective, mais la manière d’aborder les situations, de les mettre en scène, de les sublimer, fait toute la différence. Battlefield 3 manque d’ambition dans sa narration, de folie, si bien que le joueur n’est jamais surpris par le jeu. La campagne manque de substance dans le gameplay, linéaire, sans personnalité. On sort de Battlefield 3 en ayant l’impression de rejouer une nième fois à un jeu que l’on a déjà bouclé dans une vie antérieure. Heureusement, d’autres licences s’en sortent mieux.

Ace Combat : Assault Horizon

Voilà un jeu qui vole dans des sphères plus hautes que Battlefield 3. Quand on oublie qu’il s’agit d’un Ace Combat, on a entre les mains un jeu calibré avec brio. Spectaculaire, facile à prendre en main, Assault Horizon procure un plaisir de jeu immédiat. La réalisation est telle qu’il arrive au testeur de penser « avec les capacités de la console, je ne vois pas comment ils auraient pu mieux faire ». Pourtant, le jeu ne se contente pas d’un bel écrin, Assault Horizon, c’est surtout un gameplay semiarcade aux petits oignons, à la fois accessible au plus grand nombre et assez intéressant pour vous maintenir scotchés au sofa. Pour prendre un raccourci rédactionnel, disons qu’Ace Combat Assault Horizon est le Call of Duty du jeu d’avion.

Dans ce tableau idyllique, le testeur chevronné se demandera « s’agit-il vraiment d’un Ace Combat ? ». La force de cette licence s’est toujours trouvée dans le challenge qu’apporte son gameplay exigeant, privilégiant le réalisme des réactions de l’avion à l’aspect cinématographique des combats aériens. On pourrait parler de lifting, mais cet Assault Horizon relève davantage du relooking extrême, de la table rase plutôt que de l’amélioration technique. Il gagne en plaisir instantané mais perd de son cachet, de sa personnalité pourtant inoxydable, symptôme d’un monde qui change.

Oussama ZIOUCHI / N'TIC 60

Pioneer a annoncé dernièrement au Japon le line-up de sa nouvelle gamme de produit baptisée STEEZ.



La série a pour particularité de proposer des produits audio portatifs au look plutôt stylé. Parmi les premières révélations, nous avons le STEEZ Audio qui est un système audio portatif proche des boombox de l’époque (si souvenez-vous ces gros postes cassette « portables»). Décliné en trois modèles de taille, couleur et forme différente, il dispose de 4 Go, d’une entrée mini-USB pour y brancher un baladeur. Côté fonctionnalités, on a de l’originalité avec un « Audio Battle Mode », un « DJ Mix» et mode « Tempo Control ». Les street dancer apprécieront certainement. On regrette le petit écran QVGA de 2,4 pouces à 3,5 pouces seulement et du support limité au WMA, MP3, AAC et WAV.

Toujours dans l’esprit danse, rue et Hip-Hop, les casques STEEZ se distinguent par leur design, leur puissance audio et leur robustesse. Le modèle SE-D10M est un casque fermé, pliable basé sur un driver de 40mm. Pour ne pas négliger le style, on y ajoute des mousses d’écouteurs de différentes couleurs. Le second modèle, SE_D10C, est une paire d’écouteurs intras, sans grande prétention, fournis avec des mousses de tailles différentes.

Terminons notre tour de la gamme de Pioneer avec le STEEZ Portable, qui n’est autre qu’un baladeur doté d’une capacité de 4Go. A l’avant, un large écran OLED permet une navigation dans les menus par touches sensitives. L’engin au design décalé comme le reste de la gamme supporte les formats WMA, AAC, WAV et MP3. Dommage que le modèle ne soit pas décliné avec des capacités de stockage plus élevées.


Source : N'TIC 60 / NOVEMBRE 2011

De notre côté du fossé numérique, on se souviendra du mois dernier, ainsi que du début octobre, comme une période de vache maigre, de pénurie, de famine vidéoludique, de désarroi, et d’expectative incertaine. En effet, la naissance du XGD3 a rendu momentanément impossible le piratage de softs aussi illustres que Gears of War 3, pour n’en citer qu’un. Qu’est ce que le XGD3 vous entends-je murmurer ? Il s’agit d’un nouveau format de DVD pour Xbox 360, la console phare. Les nouvelles protections allant avec cette innovation ont demandé du temps aux équipes de Robins des Bois des temps modernes (connus sous le nom de c4eva) pour fignoler un hack sûr et pérenne. Pour le joueur algérien, cela revient à emmener sa console au magasin pour qu’elle subisse ledit flashage (au prix d’environ 1 500 DA). Il est à noter que le passage à ce nouveau format ne justifie pour le moment pas d’augmentation du prix des jeux, toujours à 250 DA. Enfin, demandez bien la version LT 2.0 et non LT 1.9, déjà obsolète.

Sony a procédé au blocage de 93 000 comptes d’utilisateurs inscrits sur le PlayStation Network et les services interactifs annexes. En cause : des tentatives répétées d’usurpation d’identité, perpétrées le 7 et le 10 octobre.



Sony déplore des démarches d’usurpation d’identité menées entre le 7 et le 10 octobre, à l’encontre de 93 000 comptes d’utilisateurs répertoriés essentiellement sur le PlayStation Network (PSN). Par mesure de précaution, les victimes potentielles de ces intrusions sont invitées à modifier leur mot de passe pour retrouver l’accès à leurs données. Sony précise qu’il ne s’agit pas d’une attaque à l’encontre de ses serveurs, mais bien d’un recours à la force brute pour accéder à des comptes sans en connaître le mot de passe.

Cette nouvelle alerte n’est toutefois pas sans faire écho à cette série retentissante de piratages qui, au printemps dernier, a mis hors-ligne tout l’écosystème de services délivrés par le groupe nippon aux détenteurs de consoles de salon PS3. Oeuvre de hackers regroupés sous la bannière de LulzSec, ces actes soi-disant désintéressés et pratiqués « pour l’exemple » avaient occasionné une panique générale, avec plus de 100 millions de victimes dont les données bancaires ont pu être dérobées, bien qu’une preuve formelle fasse défaut.

Sony a mis plusieurs semaines pour rétablir la situation. Entretemps, impuissants, des millions d’usagers du PSN ont vu, sinon leur vie, tout du moins leur coordonnées, déballées en public sur PasteBin et consorts. Lésés et dépositaires d’une plainte collective, ces victimes avaient bénéficié, pour seule indemnisation, d’une sélection de jeux à télécharger gratuitement. Un spécialiste de la confidentialité en ligne leur avait, en parallèle, proposé une protection renforcé de leur identité valable pour douze mois.

Il n’en est plus question de suites de cette énième vague d’attaques. Avec moins de 100 000 comptes affectés, le désagrément est d’une ampleur moindre. Mais il laisse augurer de vulnérabilités encore de rigueur, alors même que le P-DG Howard Stringer ne se faisait pas prier pour chanter, en mai dernier, les louanges d’un système de sécurité retravaillé, en qualité de « rempart infranchissable« .

Source: ITespresso

Combien de petits cochons en porcelaine ont poussé un ouf de soulagement quand ils eurent vent de la nouvelle ? Les tirelires prêtes à être cassées furent sauvées par le gong de Nintendo. La nomade New Gen de la firme au plombier est en effet l’objet d’une ristourne historique. Jamais console n’a connu de baisse de prix aussi importante aussi rapidement après sa sortie. Sentant les carottes cuire, et les ventes de la machine pusillanimes, Nintendo solde la 3DS de 40% de son prix de vente ! De 250$ à 170$ avant même qu’on ait eu le temps de résoudre un problème de taille pour le gamer algérien, le piratage de la console. C’est en effet à cette condition peu avouable que l’on cède au caprice de l’aîné qui a obtenu un diplôme. Ou, moins avouable encore, que l’on cède aux sirènes de la nostalgie qui jouent des morceaux d’Ocarina of Time, LE chef d’oeuvre intemporel qui a poussé Robin Williams (histoire véridique) à nommer sa fille Zelda, puis à faire la publicité (tout de barbe vêtu) de « The Legend of Zelda : Ocarina of Time ». En attendant que nos magasins algériens se débarrassent des stocks de 3DS achetées à 220 euros et revendues 38 000 DA, pour qu’ils proposent des 3DS achetées 170 euros. Jetons un oeil rapide sur les sorties vidéoludiques de cette période. Fin Août et Septembre signent la fin de la trêve estivale. Retour donc aux sorties musclées et attendues dont voici les principaux titres.

PlayMania, une boutique pas comme les autres. Vendre des jeux vidéo, c’est tout un métier. Le tout n’est pas uniquement de télécharger/graver, il s’agit aussi de guider le néophyte, d’être à la pointe de la dernière mise à jour, d’assurer le fonctionnement et/ou le service après-vente de ses produits, et de bien d’autres choses encore. Tenir une boutique de jeux, cela requiert de la culture, de la passion et de la maîtrise technique. Tripatouiller les entrailles d’une console n’est pas à la portée du bricoleur du dimanche. Une équipe comme celle de PlayMania, ça vous change la vie. Exit les longues recherches sur des forums espagnols pour dénicher le bon patch. Exit le suspens insoutenable au démarrage d’un jeu, marchera-t-il ? Ne marchera-t-il pas ? Mounir et Rafik, dans leur repère du 22 rue Reda Houhou, ont en certaines occasions (parution des résultats scolaires de fin d’année par exemple) affaire à des mères de familles, qui, encore à notre âge, sont au jeu vidéo ce qu’est Duke Nukem au romantisme. Même là, orienter ces dames vers le produit qui fera le plus plaisir à leur geek de rejeton se solde généralement par une réussite. Ce, car l’équipe est à l’écoute, et n’impose pas ses choix personnels au client, mais l’oriente selon ce qui convient. Aux dernières emplettes chez PlayMania, à côté de la vitrine où trônait déjà la 3DS à sa sortie européenne, la dernière fournée de softs HD vous chatouille les narines, une pâtisserie aux effluves de plastique pour nourrir le gamer.

L’émerveillement, sensation forte, unique, qu’une forme de banalisation globale, se fait rare de nos jours. Pourtant, le gamer, lui, ne cesse de s’émerveiller, de découvrir, de se laisser surprendre et d’aller toujours plus loin, vers des horizons ludiques insoupçonnés il n’y a pas si longtemps. L’E3, c’est le salon du jeu vidéo qui porte en lui la promesse de l’émerveillement garanti. Celui de juin 2011 est d’abord le rendez-vous donné par Nintendo et Sony pour dévoiler leurs prochaines consoles, et elles n’ont rien de banal. Si l’on devait trouver un point commun à ces deux supports que presque tout oppose, on dirait qu’elles ambitionnent de « mettre tout le monde d’accord ». Réunir les joueurs occasionnels et les core gamers autour de la même machine, voilà un défi qu’il n’est possible de relever qu’en accumulant les prouesses. De la technique et de la sophistication dans le gameplay pour les joueurs expérimentés, de l’accessibilité et de la convivialité pour le  néophyte, un cocktail explosif que ces nouvelles machines nous servent avec des arômes très différents.