Le PDG de Sony a publié une lettre d’excuses sur le blog PlayStation. Sans jamais préciser de délai, Howard Stringer annonce ainsi la réouverture prochaine du réseau et présente une police d’assurance d’un millions de dollars pour protéger les utilisateurs de ses services en ligne.



Sony veut redonner espoir à ces clients PlayStation Network et Sony Online Entertainment. Alors qu'Anonymous vient nier toute implication dans le piratage du PSN et accuse ses « adversaires » de vouloir lui faire porter le chapeau, la compagnie nippone perd pied et voit son action continuer de baisser.

Plus le temps passe et plus Sony semble désorienté, mais ce vendredi 6 mai, le PDG du l'entreprise, Howard Stringer, s'est excusé pour « le dérangement et les craintes » liées aux récents vols de données personnelles, aujourd'hui évalué à plus de 100 millions de comptes de jeu en ligne.

Des excuses et une police d'assurance

Dans un courrier publié sur le blog PlayStation, Howard Stringer explique que Sony assurera ses clients américains pour un montant d'un million de dollars. Sans préciser si cette démarche concerne uniquement le PSN, ou si le SOE est lui aussi pris en compte, le PDG ne baisse pas les bras et déclare que : « pour l'instant, rien ne confirme qu'aucune carte de crédit ou information personnelle n'ait été utilisée de façon malveillante ». Ce qui reste à prouver.

Après avoir dévoilé le détail chronologique de ces attaques, Sony déclare en être à la phase finale des tests internes, sans vraiment préciser de date. Howard Stringer précise qu'une enquête est en cours conjointement avec le FBI pour retrouver les auteurs du piratage de son réseau.

Les Etats-Unis d'abord, le reste du monde ensuite

Concrètement, les détenteurs américains de comptes PSN, soit 46% des 77 millions d'utilisateurs, disposeront d'« une police d'assurance d'un millions de dollar, contre l'usurpation d'identité ». Sony offre ainsi un an d'accès gratuit au programme de protection d'identité.

Pour les "autres", Sony déclare travailler « d'arrache pied » pour proposer une solution similaire aux autres pays du monde. Le billet précise être proche d'une solution pour tous : « des annonces pour les autres régions suivront bientôt ».

En guise de remerciement pour la fidélité de ses joueurs, la compagnie japonaise met un programme baptisé « Welcome Back », qui propose le téléchargement gratuit de jeux et un abonnement de 30 jours au service PlayStation Premium Plus. Sony ne veut pas reculer en termes de parts de marché et souhaite ainsi rassurer les plus sceptiques.

Plutôt confiant, Sony annonce la réouverture « prochaine » de ses services et l'amélioration de son système de sécurité, en précisant que « ses défenses seront encore plus forte ».  Si la nouvelle a de quoi rassurer, le geste de Sony confirme clairement l'existence de risques majeurs liés à ses vols de données privées.

Après le piratage récent de 77 millions de comptes sur le réseau de jeux en ligne de Sony, "Playstation Network", la firme vient de révéler avoir été victime d'un second piratage sur son autre résau, "Sony Online Entertainment"!



A savoir que le Sony Online Entertainment (SOE) était hébergé dans le même centre de données que le Playstation Network, à San Diego plus précisément. Sony parle aujourd'hui de 24.6 millions de comptes utilisateurs qui auraient été visités et pillés par les cyberpirates, des comptes comportant noms, adresses, dates de naissance, numéros de téléphone, mails, identifiants et mots de passe des utilisateurs. Soit près de 100 millions d'internautes qui auraient été victimes en l'espace de quelques jours. Une première mondiale.

En plus des 24.6 millions de comptes utilisateurs visités, 12 700 numéros de cartes bancaires et 10 700 relevés de débit direct de clients allemands, autrichiens, espagnols et néerlandais, ont peut-être été volés selon Sony ! Un coup dur pour le géant qui vient de fermer son service SOE et sa page Facebook jusqu'à nouvel ordre .  

Sony a promis des mesures compensatoires pour rattraper le coup.

ADDAR Samia

La grande finale du concours XNA Game Challenge opposant des créateurs de jeux vidéo a été organisée hier à l’université des sciences et des technologies Houari Boumediene (USTHB). Un grand bravo aux équipes qui ont su se détacher du lot...



Quatre équipes se sont affrontées lors de cette rencontre avec des jeux aux thèmes assez orignaux. C'est Infernal Team Games qui a été sacré  équipe gagnante, un groupe qui a proposé un jeu dont le héros est un virus informatique. Une idée assez originale qui a capté on peut le dire l’attention du public.

L’équipe AG Team a occupé la deuxième position avec son jeu WEGII. Ce jeu de plate-forme en 2D s’inspire de la civilisation Inca. Marvel Design, avec son jeu Chucky the Bear, a reçu le troisième prix. Chucky the Bear met en scène un ours défenseur de la nature.  Enfin, la dernière équipe, ASK Design, a présenté un jeu dont le héros se bat contre le tabagisme, l’alcoolisme et la toxicomanie.

Signalons que le règlement du tournoi imposait aux participants de former des équipes de deux à quatre membres, résidant obligatoirement en Algérie. La mission de l’équipe : concevoir et développer un jeu vidéo en 2 ou 3D. Chaque projet finalisé devait comporter un scénario (ou story board), le dessin des personnages et décors, une fiche guide synthétique présentant le jeu et ses règles, ainsi qu’une démo du jeu opérationnel.

Quant aux lots que les équipes ont remporté, vous le constaterez, ce n'est pas mal du tout.

1er prix : Xbox + Kinect pour chacun des deux membres de l’équipe. Offert par Microsoft
2ème prix : un netbook MSI pour chacun des trois membres de l’équipe offert par Inforama
3ème prix : des disques durs externes offerts par IT Algeria et un laptop Condor offert à l'équipe par Condor Informatique !
4ème prix : Bons d'achat de 50 dollars sur le site Amazon pour chacun des membres de l’équipe offerts par IT Algéria.

Rappelons que ce premier tournoi a été sponsorisé par les sociétés Inforama, Microsoft, Condor, IT Algeria et N'TIC Magazine. Un tournoi qui devrait, selon les organisateurs, être renouvelé chaque année.


Ahmed GASMIA

Le carré vidéo-ludique a parfois des airs de carré VIP. On y retrouve les icones de légendes telles que Zelda et Resident Evil qui fête ses 15 ans, les stars en puissance comme Assassin’s Creed ou Fallout, les jeunes premiers survitaminés à la Vanquish ou Bulletstorm, et enfin les vedettes de la téléréalité, les navets qui font le buzz, les purs produits marketing bon à vous faire saliver avant leur mise sur le marché, puis (enfer et damnation !) se révèlent être bien en dessous de ce que l’on avait annoncé. Tels des hommes politiques, machines à remporter les campagnes électorales, c’est une catégorie de softs qui bénéficient d’une communication béton en amont de leurs sorties, pour ensuite ne jamais appliquer le programme pour lesquels ils sont élus. Un teaser par ci, un journal des développeurs par là, parfois même ont-ils l’audace de bénéficier de la sympathie qu’a suscitée le premier épisode de la série pour promettre une suite exceptionnelle sur tous points. Certains commencent déjà à comprendre de quel soft en particulier il s’agit, celui qui a fait harceler le vendeur en magasin de jeux par une bande de geeks zombifiés, qui des semaines durant en dépit du bon sens, déboulaient dans la boutique en gémissant « Dragon Age II !! » avant de rentrer chez eux bredouille et verser une larme devant la vidéo cinématique sur Internet qu’ils se repassent en boucle.



Number five : les dialogues ne servent à rien

Concrètement, les choix que vous devez faire mènent généralement vers la même issue, ce qui fait que le scénario est en réalité très peu influencé par vos affinités. Or voilà, le fond de commerce pour ce genre de jeux de rôle et une profondeur scénaristique en trompe l’oeil relèvent tout simplement de l’entourloupe (si si, il y a encore des gens qui disent entourloupe !) quand le premier épisode, bien que ne possédant pas la fameuse roue de dialogue, vous permettait d’aborder les évènements de façons réellement différentes.

Number four : Une réalisation très inégale

L’esthétique ingrate du premier épisode faisant date, Bioware, le développeur, avait promis une refonte graphique totale. Quand on a vu ce dont il était capable sur un soft d’une série parallèle, nous crûmes qu’il allait réaliser sa promesse en homogénéisant le niveau graphique des deux séries. Que nenni ! Ne voila t-il pas que Dragon Age II nous sert une succession d’environnements identiques, c’est-à-dire copiés puis collés d’un bout à l’autre de la map, ce qui révèle une paresse sans nom dans la construction des donjons de Dragon Age II, et nous donne l’impression de refaire plusieurs fois les mêmes segments du jeu.

Number three : tous les chemins mènent à l’escarmouche !

Soumis à une quête ou confrontés à un obstacle, la différence entre un RPG de cet acabit et un jeu moins raffiné, c’est que dans un RPG vous pouvez surmonter l’obstacle de plusieurs manières. On peut par exemple rendre service au garde pour qu’il nous laisse passer, le corrompre, ou encore l’occire sans sommation. Dans Dragon Age II, vous avez le choix entre l’occire, le tuer, ou le faire disparaître de la surface de la map…et cela est peut être pire que l’inefficacité des dialogues, car ça appauvrit drastiquement le plaisir de jeu. Il ne faut pas se laisser emballer par le début de Dragon Age II, c’est l’une des très rares occasions où il peut échapper à cette critique.

Number two : les combats ne présentent aucun intérêt

Scène typique de Dragon Age II, on avance dans un donjon puis, contact avec l’ennemi ! Là, vous posez votre manette et vous regarder le combat se dérouler sans votre intervention. Vous pouvez aussi essayer de participer en envoyant quelques sorts par ci par là, mais à part rendre la scène plus jolie grâce à quelques effets spéciaux, cela n’influence que très peu l’issue du combat. Quand on pense que le combat est la seule manière de résoudre les problématiques du jeu (les dialogues ne servent à rien, et vous n’avez que très peu de marge de manoeuvre) et qu’il recèle la quasi-totalité du plaisir de jeu, le fait de les amputer de toute finesse, voire d’en faire une corvée où vous êtes plus la pompom girl de vos avatars que le stratège qui tire les ficelles, achève de vous faire glousser de rire en sachant que d’autres dans le monde ont payé leur jeu 25 fois plus cher que vous ne l’avez fait.

Number one : parce que c’est Bioware !

Si Dragon Age II était le petit bébé d’un petit studio sans prétention, tout le monde aurait applaudi l’effort. Mais Bioware, c’est la référence, le top du top. Mass Effect ce sont eux, Star Wars KOTOR ce sont eux. Bien que KOTOR date de plus de dix ans, ses mécaniques de jeux restent plus riches que celles de Dragon Age II ! C’est la régression vers des personnages non jouables figés, un monde sans logique géographique, un cycle jour/nuit absurde, des choses que l’on pensait mortes et enterrées il y a quelques années, qui font que l’on ne peut refréner sa déception devant ce jeu. Bien, il est maintenant temps de saliver devant la vidéo cinématique de L.A Noire et de Mass Effect III, en
attendant leurs sorties…en dépit du bon sens.

Source: N'TIC 54 / AVRIL 2011


L’industrie du jeu vidéo et ses consommateurs sont en constante évolution. Ainsi, une nouvelle manière de jouer, le Free to Play, semble prendre une part de plus en plus importante dans le marché des loisirs interactifs.

« La communauté de joueurs », voilà comment l’ensemble des gamers était encore nommé il n’y a pas si longtemps. Avec l’avènement du jeu de rôle en ligne massivement multi-joueurs, les médias reprennent désormais cette expression, « la communauté de joueurs », afin de faire référence aux millions d’individus derrière les avatars qui parcourent la Toile. Cela dit, au carré vidéo-ludique, il n’y a pas « une » mais « des » communautés. L’éclectisme n’est pas mort, mais un aficionado de la stratégie en temps réel a, à priori, un profil différent d’un adepte du shoot à la première personne. Dans la même ligne d’idées, la mémé qui se lance dans un Sing Star, n’a, à priori, aucune sensibilité pour un Warhammer 40000 : Dawn of War II, aussi grandes soient ses qualités. Quant à la connectivité indispensable à la construction d’une communauté de joueurs, elle ne se cantonne plus aux softs PCistes. Super Street Fighter IV 3D edition, jeu de baston de son état, fait de l’interconnexion entre les gamers son cheval de bataille, si bien qu’une communauté Street Fighter existe. Si une telle chose existe pour un jeu de Versus, elle peut exister pour n’importe quel autre soft vidéo-ludique. Nous gardons le métissage pour un autre numéro, place à une sélection de sorties du mois bien étiquetée, que chacun s’y retrouve.

D'après les dires de Cnet.com, le service de musique en streaming de Google serait testé en interne. Nous attendons juste le lancement...



Techniquement, Google Music est prêt et est actuellement testé par les employés de Google. Seules les négociations avec les principales maisons de disque retarderaient le lancement officiel. Un nouveau service qui est sur le point de concurrencer sérieusement iTunes d'Apple à un point près. Google offrirait grâce à Google Music la possibilité aux utilisateurs non seulement d'écouter les titres de leurs choix mais aussi de les stocker dans le serveur du géant de façon à ce que les utilisateurs puissent les écouter depuis n'importe quel appareil connecté.

Aux dernières nouvelles, Apple négocierait le même genre d'accord de son côté. Lancement de Google Music prévu, selon certaines rumeurs, pour mai prochain.

A.S.

Alors qu'elle a été lancée au Japon samedi dernier, la console est déjà confrontée au piratage. Les cartes R4 semblent en effet fonctionner sur la nouvelle portable de Nintendo.