Le carré vidéo-ludique a parfois des airs de carré VIP. On y retrouve les icones de légendes telles que Zelda et Resident Evil qui fête ses 15 ans, les stars en puissance comme Assassin’s Creed ou Fallout, les jeunes premiers survitaminés à la Vanquish ou Bulletstorm, et enfin les vedettes de la téléréalité, les navets qui font le buzz, les purs produits marketing bon à vous faire saliver avant leur mise sur le marché, puis (enfer et damnation !) se révèlent être bien en dessous de ce que l’on avait annoncé. Tels des hommes politiques, machines à remporter les campagnes électorales, c’est une catégorie de softs qui bénéficient d’une communication béton en amont de leurs sorties, pour ensuite ne jamais appliquer le programme pour lesquels ils sont élus. Un teaser par ci, un journal des développeurs par là, parfois même ont-ils l’audace de bénéficier de la sympathie qu’a suscitée le premier épisode de la série pour promettre une suite exceptionnelle sur tous points. Certains commencent déjà à comprendre de quel soft en particulier il s’agit, celui qui a fait harceler le vendeur en magasin de jeux par une bande de geeks zombifiés, qui des semaines durant en dépit du bon sens, déboulaient dans la boutique en gémissant « Dragon Age II !! » avant de rentrer chez eux bredouille et verser une larme devant la vidéo cinématique sur Internet qu’ils se repassent en boucle.



Number five : les dialogues ne servent à rien

Concrètement, les choix que vous devez faire mènent généralement vers la même issue, ce qui fait que le scénario est en réalité très peu influencé par vos affinités. Or voilà, le fond de commerce pour ce genre de jeux de rôle et une profondeur scénaristique en trompe l’oeil relèvent tout simplement de l’entourloupe (si si, il y a encore des gens qui disent entourloupe !) quand le premier épisode, bien que ne possédant pas la fameuse roue de dialogue, vous permettait d’aborder les évènements de façons réellement différentes.

Number four : Une réalisation très inégale

L’esthétique ingrate du premier épisode faisant date, Bioware, le développeur, avait promis une refonte graphique totale. Quand on a vu ce dont il était capable sur un soft d’une série parallèle, nous crûmes qu’il allait réaliser sa promesse en homogénéisant le niveau graphique des deux séries. Que nenni ! Ne voila t-il pas que Dragon Age II nous sert une succession d’environnements identiques, c’est-à-dire copiés puis collés d’un bout à l’autre de la map, ce qui révèle une paresse sans nom dans la construction des donjons de Dragon Age II, et nous donne l’impression de refaire plusieurs fois les mêmes segments du jeu.

Number three : tous les chemins mènent à l’escarmouche !

Soumis à une quête ou confrontés à un obstacle, la différence entre un RPG de cet acabit et un jeu moins raffiné, c’est que dans un RPG vous pouvez surmonter l’obstacle de plusieurs manières. On peut par exemple rendre service au garde pour qu’il nous laisse passer, le corrompre, ou encore l’occire sans sommation. Dans Dragon Age II, vous avez le choix entre l’occire, le tuer, ou le faire disparaître de la surface de la map…et cela est peut être pire que l’inefficacité des dialogues, car ça appauvrit drastiquement le plaisir de jeu. Il ne faut pas se laisser emballer par le début de Dragon Age II, c’est l’une des très rares occasions où il peut échapper à cette critique.

Number two : les combats ne présentent aucun intérêt

Scène typique de Dragon Age II, on avance dans un donjon puis, contact avec l’ennemi ! Là, vous posez votre manette et vous regarder le combat se dérouler sans votre intervention. Vous pouvez aussi essayer de participer en envoyant quelques sorts par ci par là, mais à part rendre la scène plus jolie grâce à quelques effets spéciaux, cela n’influence que très peu l’issue du combat. Quand on pense que le combat est la seule manière de résoudre les problématiques du jeu (les dialogues ne servent à rien, et vous n’avez que très peu de marge de manoeuvre) et qu’il recèle la quasi-totalité du plaisir de jeu, le fait de les amputer de toute finesse, voire d’en faire une corvée où vous êtes plus la pompom girl de vos avatars que le stratège qui tire les ficelles, achève de vous faire glousser de rire en sachant que d’autres dans le monde ont payé leur jeu 25 fois plus cher que vous ne l’avez fait.

Number one : parce que c’est Bioware !

Si Dragon Age II était le petit bébé d’un petit studio sans prétention, tout le monde aurait applaudi l’effort. Mais Bioware, c’est la référence, le top du top. Mass Effect ce sont eux, Star Wars KOTOR ce sont eux. Bien que KOTOR date de plus de dix ans, ses mécaniques de jeux restent plus riches que celles de Dragon Age II ! C’est la régression vers des personnages non jouables figés, un monde sans logique géographique, un cycle jour/nuit absurde, des choses que l’on pensait mortes et enterrées il y a quelques années, qui font que l’on ne peut refréner sa déception devant ce jeu. Bien, il est maintenant temps de saliver devant la vidéo cinématique de L.A Noire et de Mass Effect III, en
attendant leurs sorties…en dépit du bon sens.

Source: N'TIC 54 / AVRIL 2011


L’industrie du jeu vidéo et ses consommateurs sont en constante évolution. Ainsi, une nouvelle manière de jouer, le Free to Play, semble prendre une part de plus en plus importante dans le marché des loisirs interactifs.

« La communauté de joueurs », voilà comment l’ensemble des gamers était encore nommé il n’y a pas si longtemps. Avec l’avènement du jeu de rôle en ligne massivement multi-joueurs, les médias reprennent désormais cette expression, « la communauté de joueurs », afin de faire référence aux millions d’individus derrière les avatars qui parcourent la Toile. Cela dit, au carré vidéo-ludique, il n’y a pas « une » mais « des » communautés. L’éclectisme n’est pas mort, mais un aficionado de la stratégie en temps réel a, à priori, un profil différent d’un adepte du shoot à la première personne. Dans la même ligne d’idées, la mémé qui se lance dans un Sing Star, n’a, à priori, aucune sensibilité pour un Warhammer 40000 : Dawn of War II, aussi grandes soient ses qualités. Quant à la connectivité indispensable à la construction d’une communauté de joueurs, elle ne se cantonne plus aux softs PCistes. Super Street Fighter IV 3D edition, jeu de baston de son état, fait de l’interconnexion entre les gamers son cheval de bataille, si bien qu’une communauté Street Fighter existe. Si une telle chose existe pour un jeu de Versus, elle peut exister pour n’importe quel autre soft vidéo-ludique. Nous gardons le métissage pour un autre numéro, place à une sélection de sorties du mois bien étiquetée, que chacun s’y retrouve.

D'après les dires de Cnet.com, le service de musique en streaming de Google serait testé en interne. Nous attendons juste le lancement...



Techniquement, Google Music est prêt et est actuellement testé par les employés de Google. Seules les négociations avec les principales maisons de disque retarderaient le lancement officiel. Un nouveau service qui est sur le point de concurrencer sérieusement iTunes d'Apple à un point près. Google offrirait grâce à Google Music la possibilité aux utilisateurs non seulement d'écouter les titres de leurs choix mais aussi de les stocker dans le serveur du géant de façon à ce que les utilisateurs puissent les écouter depuis n'importe quel appareil connecté.

Aux dernières nouvelles, Apple négocierait le même genre d'accord de son côté. Lancement de Google Music prévu, selon certaines rumeurs, pour mai prochain.

A.S.

Alors qu'elle a été lancée au Japon samedi dernier, la console est déjà confrontée au piratage. Les cartes R4 semblent en effet fonctionner sur la nouvelle portable de Nintendo.

C’est lors du CES de Las Vegas que Samsung a dévoilé son nouveau baladeur multimédia tactile baptisé Galaxy Player.


Il se veut être le concurrent direct de l’iPod Touch d’Apple. Equipé d’un écran tactile de 3.2 pouces, il tourne autour d’Android et il embarque des technologies WiFi pour se connecter au Net. Esthétiquement parlant, il ressemble énormément au Galaxy S, le smartphone bestseller du sud-coréen qui s’est vendu à plus de 10 millions d’unités à travers le monde. Le Galaxy Player intègre également une technologie audio SoundAlive compatible avec la vidéo Haute Définition et qui prend en charge de nombreux formats. Sa batterie confère à l’appareil une autonomie de 30 heures en lecture audio et de 5 heures en lecture vidéo. L’utilisateur aura enfin le choix entre deux modèles : celui de 8 Go et celui de 16 Go. Une mémoire qui reste extensible via carte microSD bien évidemment.

A.S.
N'TIC 51 / JANVIER 2011


Torrentfreak, un site spécialisé dans le téléchargement, vient de passer au crible les jeux vidéo les plus piratés. Il a publié son classement récemment et le premier enseignement qui en ressort est que c'est la plate-forme PC qui est toujours reine chez les pirates !



En effet, c'est sur PC qu'on retrouve le jeu le plus piraté en 2010. A votre avis ? Ne réfléchissez pas trop, Nticweb vous donne la réponse. Il s'agit de Call of Duty: Black Ops avec pas moins de 4 270 000 téléchargements illégaux! Lancé en novembre dernier, ce jeu s'est en effet vendu comme des petits pains. En numéro deux : Battlefield : Bad Company 2 avec 3 960 000 téléchargements, suivi de Mafia 2 qui a totalisé 3 550 000 téléchargements.

L'étude de TorrentFreak n'a évoqué que deux consoles, la Wii et la Xbox 360. Sur la machine de Nintendo, c'est Super Mario Galaxy 2 qui remporte la palme du jeu vidéo le plus téléchargé avec 1 470 000 téléchargements. Suivent Wii Party avec 1 220 000 téléchargements et Donkey Kong Country Returns (920 000 téléchargements). La Xbox 360 quant à elle décerne le trophée de jeu le plus piraté à Dante's Inferno avec 1 280 000 téléchargements illégaux, suivi de Alan Wake (1 140 000) et Red Dead Redemption (1 060 000). Que dîtes-vous de ce classement entre nous ?

ADDAR Samia