Il y aura un milliard d'ordinateurs personnels (PC) en service dans le monde dès 2008 et plus de deux milliards d'ici 2015, selon des projections du cabinet Forrester publiées lundi.

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    Le doublement du nombre de PC sera le fruit de l'équipement rapide des pays émergents et de la mise en place de programmes volontaristes sur les marchés encore à conquérir, ajoute le cabinet spécialisé.
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    Cela représente une croissance annuelle de plus de 12% entre 2003 et 2015, ajoute Forrester dans un communiqué.
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    Cette explosion marque un fort contraste avec les premières années de la révolution informatique, puisqu'il aura fallu 27 ans pour dépasser la barre du milliard d'ordinateurs, selon le cabinet.
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    L'accélération s'explique par les avancées technologiques, la baisse des prix et une forte demande. Selon Forrester, le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine compteront à eux seuls pour 775 millions de nouveaux PC utilisés d'ici 2015.
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    Des incertitudes demeurent toutefois, a reconnu le cabinet, en soulignant que les fabricants pouvaient prévoir les réactions des clients sur les marchés matures mais qu'il était beaucoup plus risqué pour eux de lancer de forts volumes de produits sur des marchés émergents.
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    Mais les industriels pourront de moins en moins se permettre le luxe de tester les produits à petite échelle avant de passer à la vitesse supérieure, les consommateurs demandant de plus en plus que les ordinateurs arrivent massivement et rapidement sur le marché, souligne l'étude.

L'éditeur publie une version bêta d'Air (ex-Apollo) permettant d’exécuter en ligne, ou hors ligne, des applications incluant des contenus riches tels que de la vidéo.

Développer des applications riches qui seront ensuite accessibles indifféremment en ligne, via un navigateur, ou directement sur le système d'un ordinateur: c'est la nouvelle possibilité offerte par Air (ex-Apollo), le moteur d'exécution d' Adobe Systems proposé en version bêta gratuite aux développeurs. Avec Air (Adobe Integrated Runtime), les applications créées pour le web se comportent comme des programmes installés en local.

Simultanément, l'éditeur sort la version bêta de Flex 3, un outil de développement permettant de créer des applications Flash et HTML.

L'exécution d'applications en ligne comme hors ligne, est l'une des tendances fortes du moment. Les poids lourds des logiciels proposent leur solution, à commencer par Microsoft qui vient de dévoiler Silverlight, concurrent du Flash d'Adobe pour la création d'applications interactives sur le web, y compris celles comportant de la vidéo.

Google a de son côté présenté Google Gears, une extension pour navigateur qui permet à l'utilisateur d'accéder à des applications internet, même s'il n'est pas connecté au Net.

Pas besoin de formation supplémentaire

Le principal avantage d'Air est que les développeurs conservent leurs outils et compétences actuels pour créer les applications, explique Kevin Lynch, architecte en chef d'Adobe. Ainsi, un développeur pourra écrire un programme relié à un service en ligne, comme Adobe l'a fait pour le visionnage de vidéos avec son Adobe Media Player.

«Un vaste choix s'offre aujourd'hui aux développeurs en matière d'applications. Lorsqu'ils veulent écrire une application pour le PC de bureau, c'est pour disposer d'un accès au système de fichiers local, pouvoir afficher des messages informatifs à l'attention de l'utilisateur, ou simplement pour installer une icône sur le bureau», détaille-t-il.

Une base de données en local

L'autre atout est la présence d'une base de données. Elle ne faisait pas partie des projets de départ d'Adobe, mais a été fortement réclamée par les testeurs qui ont eu entre les mains la version alpha d'Air. Adobe a finalement retenu SQLite, une base de données open source.

SQLite a également été choisie par Google, qui a collaboré avec l'éditeur, pour la mise au point de Google Gears. Et la coopération ne s'arrête pas là: leurs ingénieurs travaillent actuellement à la mise au point d'une interface de programmation (API) commune pour ce stockage de données.

Flex devrait être mis à jour par la suite pour être compatible avec Air et devenir, à terme, open source, peut-être au second semestre. Un modèle communautaire, basé sur une licence qui, espère Adobe, attirera les développeurs et les incitera à apporter davantage de retours constructifs sur ses produits.

Un peu plus d'un mois après l'annonce de la fermeture de Yahoo Photos et son remplacement par Flickr, Yahoo se décide enfin à localiser sa plate-forme d'hébergement de photos en la traduisant en 7 langues : allemand, coréen, italien, portugais, espagnol, chinois et bien entendu français.

«Aujourd'hui, nous proposons notre service en plusieurs langues pour faciliter l'échange et le contact parmi ceux qui ne parlent pas nécessairement la même langue mais partagent les mêmes passions » explique Stewart Butterfield, co-fondateur et directeur général de Flickr, une plate-forme dont un contributeur sur deux n'est d'ailleurs pas anglophone.

Racheté en mars 2005 par Yahoo, FlickR est aujourd'hui l'une des principales communautés du web 2.0, héberge plus de 525 millions de clichés et attire chaque mois plus de 24 millions d'internautes. Une communauté d'ailleurs mis à l'honneur sur “24 Hours of Flickr”, un site évènementiel dont les photos ont été prises le 5 mai dernier par des membres FlickR du monde entier.

Reste toutefois à savoir si Yahoo pourra longtemps conserver une couronne également revendiquée par d'autres champions du web comme MySpace, Google (Picasaweb), Microsoft (Windows Live Space), Facebook, Bebo et même l'opérateur Orange, qui a récemment dévoilé Pikeo.com, un service ajoutant au partage de photos une notion de géolocalisation.

Pour accéder à FlickR en français, il suffit de se rendre FlickR.com.

Le spam image, non détecté par les programmes anti-viraux actuels, inonde tranquillement les boîtes mails de millions d’usagers
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La nouvelle menace du spam image commence une ampleur inquiétante. Selon un rapport d’IBM Internet Security Virus, basé sur des propos de Thorsten Kaiser, responsable des ventes OEM des solutions de protection préventive des contenus, ce nouveau péril virale fait des ravages et occasionne de nombreux dégâts au sein des réseaux informatiques des entreprises.

Ce spam d’un nouveau genre s’appuie sur deux données basiques : la multiplication par deux des courriers indésirables et des utilisateurs insuffisamment protégés. En Europe, les pourriels représentent jusqu’à 72% du volume de courriers échangés. A l’échelle mondiale, entre 2005 et 2006, l’émission journalière de messages indésirables a atteint 300 téra-octets, avec des pointes à 900. Selon une étude d’IPswitch, le printemps 2007 a tutoyé les sommets, pas moins de 93% de spams ont été répertoriés à cette période.

L’augmentation des spams est aussi le fruit d’une ‘collaboration’ d’un nouveau type, les spammeurs et les cyber-criminels. Organisés en réseaux, les pirates subtilisent des carnets d’adresse qu’ils revendent à leurs ‘collègues’ spammeurs.

Depuis 2006, une unité de recherche d’IBM a noté l’augmentation de ce nouveau type de spam, de format GIF ou JPEG. D’une taille pouvant avoisiner les 30 ko, ces pourriels proposent, entre autre, l’achat de valeurs boursières à des prix dérisoires. Les escroqueries boursières représentent, d’après une étude de Symantec, environ 30% du volume total de spam.

Du fait de leur taille importante, les spams images saturent très vite les boîtes mails et contraignent les utilisateurs à les retirer manuellement.

Parallèlement aux spam images, a émergé un second type de spam. Ces derniers miment les messages techniques envoyés par les serveurs. Ils ont des répercutions graves sur le fonctionnement des entreprises : les usagers doivent vérifier la fiabilité des courriers. Cela retarde, de fait, l’activité de l’entreprise et augmente les coûts de maintenance.

Les dispositifs actuels demeurent impuissants face aux spams images. Selon IBM Security Systems, ces derniers peuvent représenter 42,5% des courriers indésirables. Les textes intégrés à l’image contournent les systèmes de détections encore basées sur des analyses textuelles.

Cette nouvelle menace rappelle qu’aucune protection n’est absolue. Même si des firmes comme IBM proposent des solutions de détection adaptées, il reste toujours aujourd’hui des spammeurs qui parviennent à les contourner.

Heureusement, en face d’eux, la lutte anti-spam ne désarme pas.

Pour répondre aux inquiétudes des régulateurs européen et américain, mais également des activistes, Google va réduire à 18 mois le temps de conservation des données personnelles des internautes
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A chaque requête posée par un internaute, le moteur de recherche conserve les informations personnelles de ce dernier qui vont alimenter une gigantesque base de données comportementale sur ses consommateurs.

Cette pratique marketing, pourtant classique dans le commerce, vient heurter les autorités européennes et américaines qui s'inquiètent de l'évolution tentaculaire du géant de la recherche en ligne.

Et en particulier le Groupe de l'Article 29, un organisme européen qui conseille l'Union européenne sur les problématiques de l'Internet et qui a interpelé par courrier Google sur ses pratiques de rétention des données.

S'il n'est pas le seul à figurer dans le collimateur des autorités – la plupart des grands acteurs du Net stockent les données privées sur leurs visiteurs – Google est cependant au cœur des polémiques, chef de file de ces pratiques…

Le moteur de recherche cherche donc à reprendre l'initiative, et dans un courrier au Groupe de l'Article 29 a indiqué qu'il se tient prêt à réduire la durée de conservation des données collectées à 18 mois. Il a en revanche indiqué qu'il ne pourrait aller au-delà au risque de mettre en danger ses services.

Google travaillerait également à la problématique des cookies, qui stockent sur le poste de l'internaute les informations relatives à sa navigation. "Nous explorons de nouvelles façons de concevoir les cookies et de réduire leur durée de vie. Nous prévoyons de faire une annonce à ce sujet au cours des prochains mois", a déclaré Peter Fleischer, conseiller de Google sur les questions de vie privée.

Rappelons en revanche que Google met un point d'honneur à ne pas exploiter hors du groupe les informations collectées, et qu'il s'est ainsi déjà heurté, jusqu'aux procédures judiciaires, aux autorités américaines qui demandaient à avoir accès à ces informations privées dans le cadre de projets politiques.

Une démarche qui honore Google, mais qui pointe dans le même pointe l'attitude de certains de ses concurrents, opérateurs internet ou télécoms, qui ne s'embarrassent pas de telles considérations pour ouvrir leurs fichiers aux organismes sécuritaires émanations des administrations américaines.


Si l'on en croit le quotidien Les Echos, Google serait sur le point de lancer une version francaise de YouTube. Destinée à tester la réaction du public europeen, cette experience devrait ensuite s'étendre à l'Allemagne puis au reste de l'Europe.

Mais la concurrence s'annonce rude face a DailyMotion (ce dernier détenant actuellement 26% de part de marche en France) et a MySpace.

En plus d'une interface francisée, cette version de Youtube pourrait également inclure du contenu provenant de chaines de télévisions nationales. TF1, Canal+, M6 et France Télévision auraient ainsi d'ores et déjà été contactés pour un partenariat rémunéré par partage des revenus publicitaires, une pratique courante aux Etats-Unis.

Si aucune annonce officielle n'a encore eu lieu, celle-ci ne saurait tarder. Wait and see...


Adobe vient de mettre en ligne la première bêta publique de la plateforme anciennement connue sous le nom d'Apollo, destinée à la création d'applications Internet enrichies (RIA, ou Rich Internet Applications dans le texte). Au passage, Apollo se voit gratifié d'une nouvelle appellation : AIR, pour Adobe Integrated Runtime. Avec AIR, Adobe ambitionne de fournir une plateforme de développement visant à concevoir des applications compatibles avec Windows, Mac OS ou Linux à partir de technologies issues de l'univers du Web comme le xHTML, le JavaScript, Flash ou Flex.

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    AIR embarque ainsi le moteur HTML Webkit - que l'on retrouve dans Mac OS X et le navigateur Safari, l'ActionScript Virtual Machine mise au point par Adobe avec Mozilla dans le cadre du projet Tamarin ainsi qu'un gestionnaire de bases de données SQLite. Cette première bêta d'AIR inaugure la gestion du format PDF. Les RIA créées à partir de la nouvelle plateforme d'Adobe permettront donc d'interagir avec les documents enregistrés à ce format de la même façon que depuis un navigateur Web.
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    « Les Rich Internet Applications sont devenues un élément incontournable de l'informatique Web. Nous mettons tout en œuvre pour que cette nouvelle génération d'applications innovantes puisse combler le fossé entre le Web et les ordinateurs personnels. Apollo permettra à des millions de développeurs Web d'étendre leurs RIA au poste de travail en utilisant des outils qu'ils connaissent déjà », précisait Kevin Lynch, vice-président senior et architecte logiciel en chef chez Adobe Systems, à l'occasion du lancement du projet Apollo.
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    D'autres, comme Microsoft ou Sun Microsystems, se préparent également à investir le terrain des applications Internet enrichies. Le premier devrait livrer d'ici la fin de l'été la première version bêta publique de Silverlight, une technologie évoquée jusqu'ici comme Windows Presentation Foundation/Everywhere (WPF/E, intégrée au .NET FrameWork 3.0) et conçue comme une alternative aux solutions propriétaires Adobe de type Flash ou AIR. Le second développe pour sa part Java FX, une technologie qui, selon Sun, permettrait aux développeurs d'aller plus loin dans leur utilisation de Java pour le développement de RIA.


Le big Google s'est encore pris pour le géant Brother, à moins que ce ne soit l'inverse. Le week-end dernier, la firme s'est encore vu reprocher de patouiller avec la vie privée. Cette fois, le coup est venu du rapport de l'association Privacy international. Vexé de finir bon dernier avec la couleur noire et l'appréciation « hostile à la vie privée », Google a laissé entendre que son mauvais résultat était du au fait que l'un des membre de l'association était salarié de Microsoft. Aux dernières nouvelles, les deux parties s'échangent encore des courriers fumasses.

Flickr, LinkedIn et Last.fm: il s’agit du trio gagnant des derniers «oscars» du Web décernés la semaine dernière. Le site de partage de photos, Flickr, est le «meilleur site communautaire» de l’année. Mais il est aussi plébiscité pour son design, devant le géant du luxe Gucci.com.

LinkedIn, autre communautaire où l’on peut se faire son propre réseau, remporte le webby du meilleur «service» et celui du meilleur «réseau social». Dans toutes ces catégories MySpace repart bredouille.

Last.fm, la web radio qui vient d’être avalée par la chaîne de télévision américaine CBS, l’emporte dans la catégorie musique. Pandora, son grand concurrent, n’avait même pas été nominé.

Le Guardian devant le New York Times

Autre distinction: le meilleur blog économique qui est attribué à DealBook, un site du New York Times. Dans la catégorie «quotidien», le NY Times est devancé par le Guardian. Le journal anglais s’approprie le webby du meilleur site de presse.

Et pour décerner toutes ces récompenses, il n’y avait pas que des spécialistes du clic comme les fondateurs de YouTube. Les Beastie Boys et David Bowie étaient là aussi. Ce dernier n’est pas reparti les mains vides: le jury lui a offert un webby pour son œuvre. Avec une mention particulière pour son site davidbowie.com «toujours tendance».