Compacte, rapide, silencieuse et faible consommatrice d'énergie, la mémoire flash est en passe de devenir l'auxiliaire indispensable de vos ordinateurs.

La mémoire flash est constituée de semi-conducteurs, au même titre que la mémoire vive (Ram) qui se trouve dans les PC. Une différence de taille, toutefois : elle est non volatile, c'est-à-dire qu'elle conserve les données même sans alimentation électrique. C'est cette caractéristique qui en fait une alternative intéressante aux supports de stockage traditionnels que sont les DVD-R et les disques durs : cartes mémoire des appareils photo numériques, téléphones portables, clés USB, baladeurs MP3... en résumé, tous les appareils nomades en sont équipés.

Les raisons de cette omniprésence ? D'abord la taille : une puce prend bien moins de place qu'un disque mécanique - à l'heure où l'on miniaturise à tout va, cet aspect est important. Ensuite, la moindre consommation en énergie, puisque, contrairement à un disque dur, une puce de mémoire n'a pas de parties mécaniques à faire travailler. Et, qui dit moindre consommation, dit autonomie améliorée. Après s'être imposée dans les appareils et les accessoires numériques, la mémoire flash commence à s'installer dans les PC, aux côtés du processeur et de la carte graphique. Elle dispose en effet d'un autre atout qui permet d'envisager de l'utiliser pour remplacer aussi les disques durs des micros : son temps d'accès est bien moins élevé.

Une vitesse de transfert en retrait

Ainsi, là où il faut 10 millisecondes à un disque dur pour localiser une information précise, la mémoire flash met moins de 0,1 ms, soit cent fois moins. En revanche, une fois les données trouvées, leur transfert vers le micro-processeur du PC est, lui, plus lent, que sur les disques durs actuels : une mémoire flash transfère en moyenne 30 Mo de données par seconde, contre 50 à 70 Mo pour les disques durs.

De plus, la mémoire flash reste aujourd'hui encore assez chère - autour de 15 euros le gigaoctet, quand il revient à 60 centimes pour un disque dur classique. Mais ce prix devrait sensiblement baisser dans les années à venir. Ainsi, selon Intel, qui fabrique aussi des mémoires flash, leur prix serait divisé par quatre d'ici à 2009. Un avenir très proche, que les fabricants préparent déjà.

A chacun sa fonction

La généralisation de la mémoire flash dans les PC va commencer avec les premiers disques durs hybrides, annoncés par Samsung et Seagate pour la fin de l'année.

Pourquoi hybrides ? Car, dans leur boîtier, cohabiteront deux technologies : un disque dur classique, à base de plateaux magnétiques et une tête de lecture motorisée, et de la mémoire flash.

Le but de ce mariage est de bénéficier du meilleur des deux technologies : on stocke dans la mémoire flash les informations les plus utilisées, de sorte que le recours aux disques magnétiques soit le moins fréquent possible, et on bénéficie en plus d'une capacité de stockage conséquente, sans pour autant se ruiner.

Sur le papier, les avantages sont multiples. Ainsi, on nous promet une accélération du transfert d'informations, puisqu'il n'est plus nécessaire d'aller systématiquement les rechercher sur le disque mécanique. D'autre part, Samsung affirme qu'un disque hybride consommerait entre 70 % et 90 % d'énergie de moins qu'un disque classique, s'échaufferait moins et ferait donc moins appel au ventilateur. De plus, sachant que les pannes de disque dur sont le plus souvent des pannes mécaniques dues à un usage intensif, leur durée de vie en serait nettement prolongée.

Les inscriptions universitaires débuteront le 10 juillet sur les sites Internet du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour la troisième année consécutive, a indiqué lundi le ministère. Dans une conférence de presse consacrée aux inscriptions universitaires à la veille de l'annonce des résultats du baccalauréat, le directeur de l'enseignement supérieur au ministère, Mustapha Haouchine, a déclaré que "les pré-inscriptions, l'orientation et les recours des nouveaux bacheliers se feront on line seulement" et ce, pour la troisième année consécutive sur les trois sites consacrés à cet effet. Les sites en question sont: http://www.orientation.ini.dz - http://www.ini.dz - http://www.mesrs.dz

Coup dur pour le géant de la recherche sur Internet, Google, et son service de messagerie électronique Gmail. Celui-ci tombe en effet sous le coup d'une décision de justice qui pourrait à terme l'empêcher d'utiliser le nom Gmail en Allemagne. Opposé à Daniel Giersch, un allemand de 33 ans, Google se voit déposséder de la marque Gmail, la cour de justice d'Hanseatic ayant reconnue que celle-ci était bien la propriété du fondateur de G-Mail.de, un service similaire lancé dans le courant des années 2000 soit 4 ans avant le Gmail de Google. Le tribunal a dans la foulée retiré le droit d'appel de Google, l'affaire étant claire et nette selon lui.

Traînant depuis plus de trois années, l'affaire Gmail contre G-Mail n'est cependant pas finie. Daniel Giersch ne veut pas vendre sa marque alors que Google le poursuit en Espagne, au Portugal et même en Suisse, un pays où Google a été directement renvoyé dans ses foyers par la justice. Quant à Google, il indique que la marque Gmail n'est pas remise en question dans les diverses autres nationalités européennes comme la France. Rappelons toutefois qu'en Angleterre, le service Gmail est baptisé Googlemail

La course au Go ne cesse de s'intensifier, particulièrement sur le segment des disques durs 2,5 pouces, où l'on observe une croissance sans précédent des capacités de stockage. Cette semaine, le japonais Fujitsu annonce la mise au point d'un modèle affichant une capacité record de 300 Go, alors que l'on plafonnait jusqu'ici à 250 Go. Alors que les disques durs 2,5 pouces sont traditionnellement utilisés dans les ordinateurs portables, le fabricant semble vouloir cantonner sa dernière production au marché des disques durs externes. Ce modèle 300 Go devrait donc être proposé à la vente sous la forme d'un boitier autonome, connecté en USB 2.0 et ne requérant aucune alimentation électrique spécifique.

Ce disque dur externe devrait être lancé dans le courant du troisième trimestre aux Etats-Unis, à un prix public de 229 dollars. Il sera accompagné de différentes applications de sauvegarde automatique et de chiffrement des données, dont la présence confirme l'orientation professionnelle que souhaite donner Fujitsu à ce produit. Tirant parti de la technologie de l'enregistrement perpendiculaire, ce disque se composerait de trois plateaux de 100 Go chacun. Leur vitesse de rotation ne serait en revanche que de 4200 tours par minute. Performances et nuisances sonores n'ont pas encore été précisées par le fabricant.

Visiblement toutes les rumeurs, annonces et limitations de la part d'Apple n'ont pas dissuadées les acheteurs potentiels d'iPhone.

En effet, d'après Gene Munster, analyste chez Piper Jaffray, Apple aurait déjà vendu 500.000 iPhone, parmi lesquels 95% seraient des 8Go ! Et comme les bonnes nouvelles ne viennent jamais seules, 50% des acheteurs auraient changés d'opérateurs pour passer chez AT&T. Visiblement Apple n'avait pas prévu un tel succès. De plus en plus d'Apple store aux USA sont en rupture de stock, à tel point par exemple qu'en Californie, la seule possibilité d'en acheter un est d'aller à San Francisco.

Par contre, comme il était à prévoir, les premiers iPhones d'ebay ont faits leur apparition avec des prix de départ à plus de 1000$...

Suivant le Pentagone même, un pirate informatique a réussi à s'introduire mercredi dernier dans le système de courriers du Ministère de la Défense, contraignant à la fermeture temporaire de plusieurs milliers de comptes.

L'information a été révélée jeudi par le colonel Gary Keck, porte-parole du ministère, qui précise toutefois que ce système ne véhicule que des courriels à caractère non confidentiel du service du secrétaire à la défense, lequel comporte plusieurs milliers d'employés.

Selon Gary Keck, les conséquences de cet acte restent très limitées, car ce réseau ne véhicule que des informations d'ordre général sur des aspects administratifs, et aucun renseignement sur des opérations militaires. Aucune précision n'a été apportée sur le pirate informatique lui-même, dont on ignore s'il a été identifié. Il n'a pas été précisé non plus si celui-ci était arrivé à lire certains courriels.

Robert Gates, secrétaire à la défense, minimise aussi l'information en affirmant que cette intrusion n'avait eu aucun impact sur les opérations de l'armée, et que les seules gênes se limitaient au niveau administratif. Il ajoute que le Ministère de la Défense est constamment attaqué, et qu'il y a peut-être plusieurs de centaines d'attaques par jour contre le réseau informatique. Il précise aussi que l'ensemble du système informatique est dupliqué afin de limiter les conséquences de telles attaques et que les procédures de sécurité ne manquaient pas pour y répondre.

Selon des documents fournis récemment au Congrès, les systèmes du ministère américain à la Sécurité intérieure (DHS) ont été victimes de 844 "incidents" concernant la cybersécurité, rien que durant les années fiscales 2004 et 2005, dont certains ont entraîné une infection par des virus informatiques.

Le parlementaire James Langevin s'en était alors inquiété, déclarant que "Cela signifie que des terroristes ou des Etats pourraient pirater des bases de données du ministère à la Sécurité intérieure, changer ou modifier des noms pour leur autoriser l'accès à ce pays, et nous ne saurions pas qu'ils l'ont fait".

Microsoft a fait une demande de brevet pour une technologie permettant de marquer les logiciels vendus en ligne et ainsi de drastiquement limiter le piratage.

Ces marqueurs, ou Watermarks, seront les coordonnées de l'acquéreur, inscrites directement dans le code source du logiciel.

L'éditeur n'aurait ainsi qu'à télécharger une version piratée de son propre logiciel pour savoir qui le met gratuitement à disposition.

Le Watermarking est une technologie de plus en plus utilisée. Apple a d'ailleurs récemment marqué ainsi certains morceaux de musique vendus sur iTunes, en remplacement des DRM. Les nom, prénom et adresse email de l'acquéreur sont ainsi inscrits dans le fichier même du morceau, ce qu'un simple éditeur de texte peut révéler.

Microsoft compte lui verrouiller complètement le dispositif, afin qu'un utilisateur mal intentionné ne puisse modifier la marque.


Selon la demande de brevet, Microsoft compte inscrire les coordonnées de l'acheteur directement dans les lignes de code du programme. La marque n'affectera pourtant pas la bonne exécution du logiciel, grâce à un systeme d'échange d'instructions. En clair, le programme pourra, en fonction de ses besoins, permuter entre elles des portions de code, les unes, comportant le Watermark, les autres, avec les vraies lignes de code.

Pour rendre ce système d'autant plus ardu à contourner, d'un exemplaire du logiciel à l'autre, la permutation s'opérera différemment. Microsoft indique de plus que les coordonnées de l'acheteur pourront être chiffrées.

Voila un brevet qui, s'il est accepté, déchainera les passions lors de sa mise en pratique. Les chevaliers-défenseurs du respect de la vie privée ne sont pas près de prendre des vacances.

Un système intelligent capable de signaler aux mécaniciens quelles pièces d'une voiture il convient de réviser a été dévoilé le 18 juin lors d'une présentation européenne de technologies à Strasbourg (France).

Le prototype Fiat spécialement adapté peut indiquer l'état de ses composants en quelques secondes aux garagistes grâce à des étiquettes électroniques intelligentes situées à l'intérieur du moteur.

S'inscrivant dans le cadre de PROMISE (Product Lifecycle Management and Information Tracking Using Smart Embedded Systems, gestion du cycle de vie des produits et suivi de l'information grâce aux systèmes intelligents embarqués), un projet financé par l'UE, ce système a été conçu par des ingénieurs de l'Institute for Manufacturing de l'université de Cambridge.

Dotées chacune d'un numéro unique, les étiquettes à identification par radiofréquence (RFID) sont apposées sur les composants moteur du véhicule. Celui-ci est alors conduit à faible allure au-dessus d'une borne rectangulaire d'un mètre carré équipée d'un lecteur ultra-haute fréquence et de quatre antennes.

Lorsque la voiture passe la borne, les lecteurs transmettent le numéro d'identification de chaque étiquette électronique à un ordinateur qui peut recouper les informations avec celles d'une banque de données numériques afin d'identifier les pièces dont il faut contrôler l'usure.

«À terme, les automobilistes pourraient, dans un garage, passer sur le même type de récepteur, qui leur indiquerait instantanément, ainsi qu'au garagiste, quelles pièces il convient de remplacer et celles susceptibles de tenir encore plusieurs milliers de kilomètres», a déclaré le professeur Duncan McFarlane, de l'Institute for Manufacturing de l'université de Cambridge.

«Mais les avantages potentiels vont bien au-delà. Lorsque la voiture est envoyée à la casse par exemple, l'étiquetage RFID pourrait être utilisé pour repérer les pièces ayant encore une durée de vie utile. Le système indiquerait au fabricant quelles pièces spécifiques peuvent être réutilisées, recyclées ou doivent être mises en décharge. On pourra également déterminer les pièces dont il conviendrait d'accroître la longévité», a-t-il poursuivi.

À terme, le système d'identification pourrait être utilisé pour étiqueter toutes sortes d'autres produits et composants, voire même les bagages aériens et les cartes d'embarquement, selon le professeur McFarlane.

La présentation formelle de ce système pour automobiles avait pour cadre l'expérience STOA (pour Scientific Technology Options Assessment, évaluation des choix scientifiques et technologiques), une exposition célébrant 20 ans de recherche scientifique et technologique européenne qui se tient actuellement au Parlement européen de Strasbourg.


Alors que Steve Ballmer déclarait récemment que la plainte déposée par Google à l'encontre de Microsoft était sans fondement, on apprend ce matin que le géant des logiciels va prochainement modifier son système d'exploitation. Pour mémoire, Google estime que la fonction de recherche intégrée à Windows Vista désavantage la compétition. Il s'agit ici de la fonction de recherche par indexation intégrée à Windows Vista et non de la barre de recherche présente dans Internet Explorer.

Microsoft et le département de la justice américain devraient donc fournir des détails sur les changements qui seront apportées à Vista dans les jours qui suivent sans que l'on en sache plus pour le moment. Vraisemblablement, Microsoft devrait modifier sa fonction de recherche pour donner à l'utilisateur la possibilité de choisir le programme de recherche par défaut, chose impossible actuellement.