L'an 1 de la 3G : le bilan et les perspectives

Numéro dossier: 93

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Après dix années d’attente, la 3G est enfin à portée de main pour une très grande partie d’Algériens. Cependant, avec la multitude d’offres proposées actuellement par les différents opérateurs de téléphonie mobile en Algérie, les citoyens sont-ils réellement satisfaits ? L’offre est-elle réellement de qualité ? Les opérateurs ont-ils tenu leurs promesses ?

 

Depuis neuf mois déjà, la 3G a officiellement été commercialisée en Algérie. Les Algériens, qui se plaignaient de la lenteur du débit internet assuré jusqu’alors par Algérie Télécom, attendaient impatiemment l’avènement de la troisième génération permettant de plus hauts débits allant de 2 à 42 Mb/s.

Grâce à la 3G, nos concitoyens peuvent enfin avoir le privilège d’accéder plus rapidement à Internet, de visionner des vidéos et même de voir des émissions et des films en ligne. Grâce à la 3G, le débit internet s’est nettement amélioré et les habitants des zones non raccordées par Algérie Télécom ont enfin eu la chance de devenir connectés. Après dix années d’attente, la 3G est enfin à portée de main pour une très grande partie d’Algériens.

Cependant, avec la multitude d’offres proposées actuellement par les différents opérateurs de téléphonie mobile en Algérie, les citoyens sont-ils réellement satisfaits ? Peut-on considérer que les opérateurs de téléphonie mobile ont tenu leurs engagements ? En résumé, peut-on considérer que le bilan du lancement de la 3G en Algérie après presque une année est réjouissant ? Le réseau 3G en Algérie est-il réellement fiable, de qualité et satisfaisant ? Pour répondre à ces questions, une analyse comparative s’impose.

 

Mobilis : «le meilleur en Algérie» d’après un rapport de la GSMA

Depuis le lancement de la 3G en décembre dernier, l’opérateur public Mobilis est considéré comme le meilleur. Il est considéré comme celui qui assure les meilleures prestations 3G. 3G présente rappelons-le dans les wilayas d’Alger, Constantine, Oran, Ouargla, Tipaza, Biskra, Sidi Bel Abbes, Annaba, Batna, Laghouat, Tlemcen, Sétif, Tizi Ouzou, Blida, Ain Defla, Djelfa, Tebessa, El-Oued et Tiaret.


L’opérateur a été, selon le dernier rapport de l’Association Mondiale des opérateurs télécoms mobiles (GSMA), classé leader dans la 3G. Ooredoo et Djezzy viennent juste après, en deuxième et troisième position. L’opérateur compte déjà quelques 223 600 abonnés selon ce même rapport.

Ainsi, dans ce dernier, la GSMA met l’accent sur le succès fulgurant de Mobilis et sur sa capacité à fidéliser et à convaincre ses clients de la qualité de ses offres et de son réseau 3G.

Mobilis avait indiqué également que son parc d’abonnés a progressé de 18% à fin juin dernier. L’opérateur public, qui propose actuellement plusieurs formules de 3G, semble selon l’avis de plusieurs de ses clients tenir ses promesses en matière de qualité du réseau et de rapidité du débit.

Les différentes offres 3G de Mobilis

C’est en décembre dernier que les responsables de Mobilis ont annoncé, lors d’une conférence de presse, les différentes offres 3G de l’opérateur national. Le nombre d’abonnés actifs n’a pas encore été divulgué. Ces offres se déclinent comme suit :

 

 

 

L'abonnement prépayé 3G de Mobilis :

- Offre 1 jour : 50 Mo valide 24 heures / 100 dinars

- Offre 1 semaine : 250 Mo / 500 dinars

- Offre 1 mois : 1 Go / 1 500 dinars.


L’abonnement postpayé 3G de Mobilis :

2 offres existent avec plusieurs déclinaisons :

- Des communications entre 2 heures et 8 heures à des prix allant de 900 dinars à 2 500 dinars et pour ce qui est de la 3G, un quota data allant de 250 Mo à 2 Go.

- Des appels en visio allant de 30 minutes à 120 minutes à des prix allant de 300 dinars à 900 dinars.


 Ooredoo, leader pour le premier trimestre 2014

 

L’opérateur de téléphonie mobile Ooredoo a été classé leader pour le premier trimestre 2014 eu égard à son offre très variée en matière de 3G. Il faut dire qu’Ooredoo a été le premier opérateur à lancer la 3G en Algérie. Selon des études indépendantes, cet opérateur est également celui qui a le mieux satisfait les besoins de ses clients avec le meilleur réseau 3G en Afrique de par le débit moyen de connexion.


En effet, le bilan financier du premier trimestre de 2014 révèle une très forte croissance en Algérie. Grâce à l’arrivée de la 3G, Ooredoo a vu son nombre d’abonnés augmenter considérablement passant de 9.92 millions au 1er trimestre 2014 contre 9.49 millions à la fin 2013, soit 430 000 nouveaux abonnés en trois mois.

Pour ce qui est des revenus de la filiale algérienne du groupe, cette dernière a réalisé, selon le même bilan, un chiffre de 303.1 millions de dollars US (23.6 milliards DZD) au premier trimestre 2014 contre 254.2 millions de dollars US (19.9 milliards DZD) au 1er trimestre 2013, soit une augmentation de +18% en dinars algériens.

S’exprimant à l’annonce des résultats du bilan financier, le Directeur Général d’Ooredoo a déclaré que cette croissance et ces résultats positifs témoignent de la « fidélité des millions de clients algériens qui poussent continuellement Ooredoo à aller de l’avant et à œuvrer continuellement pour offrir les meilleurs services aussi bien en 2G qu’en 3G ».

Ooredoo : une multitude d’offres

Pour tenir ses engagements et satisfaire ses nombreux clients, Ooredoo a proposé une multitude d’offres pour le lancement de la troisième génération qui est venue répondre à des besoins de consommation de plus en plus importants.

Pour les offres 3G++, Ooredoo propose :

- 50 Mo : Une journée d’internet sur mobile, clé ou tablette / 100 dinars
- 200 Mo : Deux jours d’internet / 200 dinars
- 1 Go : Un mois d’internet / 1 000 dinars
- 3 Go : Un mois d’internet / 2 500 dinars


Offre 3G

7 500 dinars = 2 mois d’internet et appels + smartphone offert

Pour 7 500 DA, bénéficiez de 2 mois d’abonnement One 1500 et d’un smartphone offert, ou 1 mois d’abonnement One 4000 avec un smartphone offert.


Tablette offerte :

9 500 dinars = 2 mois d’internet + tablette offerte.


La promo clé internet offerte :

200 dinars = clé internet offerte+ SIM N’ternet prépayée avec 200 dinars de crédit internet, sans engagement.


 La 3G du côté de Djezzy

 

Pour ses quelques 17 millions d’abonnés, Djezzy a fini par lancer la 3G mais avec un retard de près de six mois par rapport aux deux autres opérateurs de téléphonie mobile, à savoir Mobilis et Ooredoo. Cependant, dès le lancement des offres 3G de Djezzy, l’opérateur a enregistré 60 000 abonnés a annoncé en juillet dernier André Barakat, directeur-adjoint chargé du commercial de l’opérateur de téléphonie mobile.

Ce chiffre, réalisé en une dizaine de jours, prouve pour ce dernier que cet opérateur est un leader sur le marché de la téléphonie mobile. Pour expliquer le retard accusé dans le lancement de la 3G par rapport aux autres opérateurs, André Barakat a expliqué que Djezzy ne voulait pas se précipiter avant d’être en mesure d’offrir aux clients la qualité et la proximité. « Nous sommes leaders du marché et nous comptons le rester », a-t-il insisté. « Djezzy n’est pas en retard, mais ce sont les autres qui se sont précipités », a-t-il ajouté.

Aujourd’hui, le retard accusé dans le lancement de sa 3G n’est donc pas considéré comme un frein pour l’opérateur qui veut « satisfaire les clients en leur offrant une qualité de réseau constante ». De son côté, Philipe Tohme, Directeur Général de l’opérateur, a mis l’accent sur l’importance qu’accorde Djezzy au renforcement du réseau afin de satisfaire la demande des clients algériens de plus en plus exigeants. « La qualité de notre réseau a toujours été l’une de nos préoccupations majeures », a-t-il expliqué en rappelant les moments durs qu’a connu l’entreprise.


Les premières offres 3G de Djezzy n’ont donc été commercialisées qu’en juillet dernier durant le mois du Ramadhan : « Djezzy Speed » et « @miGo ». Les clients de Djezzy bénéficiaires de l’offre 3G « Djezzy Speed » (jour ou mois) peuvent profiter d’un forfait internet suivant chaque souscription. La souscription à l’offre donne un accès gratuit et illimité aux sites : www.ouedkniss.com, www.echoroukonline.com, www.lebuteur.com et www.elheddaf.com.

L’offre « Djezzy Speed » se déploie en plusieurs forfaits :

- Speed Jour : 50 Mo / 100 dinars
- Speed 500 Mo : 500 Mo / 750 dinars
- Speed 2 Go : 2 Go / 2 000 dinars
- Speed 5 Go : 5 Go / 4 000 dinars
- Speed à la demande : 1 Mo / 3 dinarsù
- Extra Speed : 200 Mo / 200 dinars


Younes Grar, expert et consultant IT : « la 3G finira par remplacer l’ADSL en Algérie »

Dans une intervention sur la radio M de Maghreb Emergent, l’expert et le consultant IT Younes Grar a prévu une généralisation de l’usage de la 3G. D’ailleurs, le spécialiste va même jusqu’à annoncer le chiffre de 3 millions d’abonnés 3G pour les trois opérateurs.

L’ADSL est-il en passe de disparaître au profit de la 3G ? Pour Younes Grar, spécialiste en IT, il n’y a aucun doute. L’ADSL d’Algérie Télécom sera dans quelques années un souvenir car l’usage de la 3G s’impose et se généralise. Younes Grar est convaincu que la 3G va remplacer l’ADSL d’Algérie Télécom avant la fin de l’année. S’appuyant sur les chiffres réalisés par les trois opérateurs de téléphonie mobile après neuf mois du lancement de la 3G, l’expert a déclaré à Radio M qu’avant la fin de l’année en cours, la 3G comptera quelque 3 millions d’abonnés pour les trois opérateurs.

Pour justifier cette prévision, M. Grar précise que l’ADSL d’Algérie Télécom accuse des lenteurs qui suscitent l’indignation de ses clients alors que la 3G offre actuellement une meilleure réponse et une meilleure alternative à la généralisation et à la démocratisation d’Internet.


Les déclarations de M. Grar n’inquiètent en rien le PDG d’Algérie Télécom, M. Azouaou Mehmel, qui nous confiait lors d’un entretien que « beaucoup de personnes, et parmi eux les experts, prédisaient la disparition d’Algérie Télécom après le lancement de la 3G. Personnellement, nous ne nous sommes jamais mieux portés qu’aujourd’hui. La 3G ne peut se substituer à un usage fixe. Les opérateurs mobiles ont leurs activités et leurs clients, nous avons les nôtres ».

 

Un nombre d’abonnés 3G spectaculaire


Contrairement à ce qu’a annoncé le Ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, le nombre d’abonnés 3G n’atteindra pas les 3 millions en 5 ans puisque qu’un mois après le lancement de la 3G, plus de 500.000 personnes ont souscrit à des abonnements dans les seules quatre wilayas obligatoires (Alger, Oran, Ouargla et Constantine).

M. Grar ajoute que près de 100.000 clés internet 3G ont été écoulées en deux semaines par un seul opérateur, ce qui signifie que la 3G évolue de façon vertigineuse et devient le nouveau choix des algériens. Alors que l’ADSL compte actuellement 1.5 million d’abonnés après dix années de son lancement, la 3G la dépasse de loin ce qui permet, selon le spécialiste, de croire qu’elle la détrônera à l’avenir.

L’expert précise, par ailleurs, que si dans le monde entier la 3G est considérée comme « une solution complémentaire à l’internet fixe en raison de l’avantage de mobilité qu’elle apporte », en Algérie, la lenteur de l’internet fixe fait que de nombreux usagers se tournent vers la 3G comme « offre résidentielle » et non comme « offre complémentaire de mobilité ».

Selon Younes Grar, le bilan de la 3G demeure positif à quelques mois de son lancement et ce, en raison de la croissance du nombre d’abonnés ainsi qu’à la multitude d’offres proposées par les trois opérateurs de téléphonie mobile. Pour ce qui est de la qualité du débit, l’expert la considère plus appréciable par rapport à l’ADSL.


3G : ce qu’en pensent les Algériens

 

La 3G, plusieurs algériens l’ont déjà essayée. Si certains l’ont adoptée, d’autres émettent des réserves et évoquent la qualité du réseau, la lenteur d’une connexion censée être plus rapide que l’ADSL et le coût élevé.

« Je ne suis pas très content de la clé Ooredoo, censée accepter la 3G, mais qui n’a pas de réseau 3G à proprement parlé », reproche Mohammed, 32 ans.

De son côté, Wahab, 24 ans, un abonné de Djezzy, évoque la qualité du débit en mettant l’accent sur la lenteur de la connexion. « Lorsqu’on m’a parlé de 3G, j’étais rassuré, je me voyais déjà capable de télécharger plus rapidement et de visionner des vidéos. Mais là franchement, je suis déçu. La qualité du débit laisse à désirer et puis le coût est très cher », précise-t-il.

« Je crois que les opérateurs doivent améliorer la qualité de service car nous sommes encore très loin par rapport à d’autres pays », poursuit Mehdi, 26 ans.

Certains abonnés 3G parlent carrément de publicité mensongère en dénonçant des prestations de qualité médiocre. « Je ne comprends pas comment certains opérateurs vous parlent de 3G et de débit très rapide quand vous arrivez à peine à surfer sur Internet ou à télécharger des PDF », se plaint Nayla, 30 ans.

Amel la rejoint sur ce point en affirmant qu’il ne peut pas y avoir de 3G sans réseau 3G. « Une clé 3G++ sans le réseau 3G ne vaut rien. C’est comme acheter une voiture sans moteur ! Les smartphones sont tous équipés de 3G, voire 4G de nos jours , et 60% des Algériens possèdent des smartphones et nous avons encore des difficultés pour nous connecter », déplore-t-elle.

De son côté, Ahmed met l’accent sur le caractère inaccessible de la 3G pour un usage fréquent. « Vu les prix, à 1 000 dinars en moyenne les 750 Mo de données consommables, la 3G ne peut pas être utilisée de façon quotidienne. On ne peut se permettre qu’une consultation d’environ une heure par jour avec streaming et téléchargements modérés ».

Pour sa part, Walid, informaticien, 29 ans, affirme que les Algériens ont de l’internet très limité pour l’équivalent de 10% de leur salaire contrairement aux pays occidentaux.


Et qu’en pense Roslane Bencharif, professionnel en télécoms ?

 

Près d’une année après le lancement de la 3G en Algérie, il nous est déjà possible de dresser un bilan plutôt positif dans l’ensemble, même si quelques lacunes (parfois à tort) se font ressentir par le grand public. La 3G, c’est d’abord de la data mobile, donc une solution créée pour répondre à une problématique de mobilité.

En Algérie, comme au sein de la majorité des pays en voie de développement avec un taux de pénétration d’Internet (à domicile) très bas, cette technologie se positionne dès son lancement comme un substitut de l’ADSL (on ne parle pas encore de fibre), sauf que n’obéissant pas au même business model que l’ADSL (pas de forfait en illimité). Bien que cette technologie offre une nouvelle alternative pour accéder au web, son utilisation va forcément être différente et donc influencer les habitudes de consommation des utilisateurs finaux.

Nous pouvons l’analyser à travers les 3 points suivants :

- Le prix. Bien que des prix très attractifs soient appliqués par l’ensemble des opérateurs proposant des services 3G, tous sont conditionnés par deux éléments poussant à la consommation et qui n’existent pas avec les forfaits ADSL : le temps de disponibilité de la connexion (1 jour / 2 jours / 1 semaine / 1 mois, …), et les quotas de data vendue (100 Mo, 200 Mo, 500 Mo, 1Go, 2Go, …). Cela implique que nous devons consommer le quota acheté dans le temps qui nous ait donné pour le faire. Autrement, il est « souvent » perdu.

Cela dit, le plus souvent, on finit par consommer la totalité du quota acheté bien avant l’écoulement du temps imparti pour le faire. C’est aussi la raison qui pousse la majorité des utilisateurs à basculer vers le premier réseau WiFi auquel ils ont accès même si le débit est moins élevé que leur connexion 3G.

- La diversification des terminaux d'utilisation. Avec l’ADSL, nous étions tous connectés sur notre PC et/ou laptop. Nous allions sur Internet souvent pour faire des recherches, chatter, télécharger (on y reviendra sur le troisième point), ou encore simplement consulter nos e-mails. Avec l’avènement des smartphones et autres tablettes, l’utilisation devient certes moins complexe mais bien plus vorace en termes de quantité de data consommée. En effet, il ne s’agit plus de naviguer simplement mais de télécharger des applications, de les mettre régulièrement à jour et certaines d’entre elles ne fonctionnent que
connectées.

Si avec l’ADSL la question de quantité de données consommées ne se pose même pas, notre mode de consommation était différent car nous passions 3 à 4 heures sur notre PC une fois à la maison, souvent en mode multitâches avec un nombre incalculable de fenêtres ouvertes. Avec les smartphones et tablettes, bien que nous utilisions notre téléphone sur de petits laps de temps, les applications que nous utilisons restent souvent connectées même lorsque nous n’utilisons pas notre smartphone ou tablette et nous nous retrouvons souvent à avoir épuisé notre forfait sans même avoir l’impression d’en avoir réellement profité ! Notre mode de consommation a changé !

- Le piratage. Comme au sein de la majorité des pays en voie de développement, le piratage fait rage. Combien de personnes que vous connaissez achètent encore leurs musiques et/ou leurs films ? Quand bien même ils les achèteraient, nous savons tous comment les CD et autres DVD vendus dans le commerce sont fabriqués. LE TELECHARGEMENT de multimédias est l’un des sports favoris de nos internautes (taux de piratage en Algérie : 84% !). Il n’est possible qu’au travers d’une connexion ADSL car bien que le débit soit relativement lent, il reste illimité. Le coût par multimédia téléchargé n’en est que plus bas.

La conclusion est que les différentes technologies proposées ont encore de beaux jours devant elles en Algérie comme partout dans le monde. Beaucoup avaient prédit la mort des réseaux 2G avec l’avènement de la 3G puis de la 4G et pourtant plus de 60% de la population mondiale ayant accès à un réseau de téléphonie mobile le sont en 2G.

Les technologies sont créées et améliorées afin de nous permettre à tous de converger vers ce nouvel univers virtuellement connecté de la manière la plus simple. Mais l’objectif principal reste la rentabilité et chacun devra être capable d’accéder à cet univers à travers la technologie à laquelle son budget lui permet d’accéder, mais personne ne sera jamais exclu.