Une pluie de nouveautés s'est déjà abattue sur le CES qui vient pourtant juste d'ouvrir ses portes. Les terminaux LTE/4G sont nombreux. Focus en images mis à jour le 7 janvier.



Motorola Cliq 2

Visant à remplacer son smartphone Android Cliq commercialisé en Europe sous le nom de Dext, Motorola a dévoilé le Cliq 2. Son écran tactile cache un clavier coulissant dont les touches reprennent la forme d'un nid d'abeille. Il embarque un appareil photo de 5 mégapixels avec flash LED, un GPS, des connexions Bluetooth et WiFi ainsi qu'une nouvelle version de l'interface Motoblur. On ne connaît pas la version Android embarquée.


Motorola Atrix 4G

Après l'ouverture d'un premier réseau commercial 4G opéré par MetroPCS Communications dans la région de Dallas et Fort Worth au Texas, Sprint et Verizon Wireless ont lancé leurs offres aux Etats-Unis. Les fabricants n'ont pas attendus pour concevoir et produire des terminaux compatibles. Exemple avec Motorola qui a présenté au CES l'Atrix.

Compatible avec le réseau LTE, ce terminal Android est doté d'un écran de 4 pouces et embarque un processeur dual-core à 1 Ghz (Nvidia Tegra 2), 1 Go de RAM, 16 Go de stockage et un APN de 5 megapixels. Selon  les rumeurs (non confirmées), il serait compatible avec le futur 'Laptock Dock' de Motorola, un PC portable qui pourra recevoir le smartphone à travers un dock d'accueil.

Motorola Droid Bionic

Second terminal 4G du fabricant américain, ce smartphone LTE Android embarque un processeur dual-core à 1 Ghz CPU, 512 Mo de RAM et un écran de 4,3 pouces qHD. Son APN atteint les 8 megapixels. Il semble viser la cible professionnelle avec des fonctions de cryptage, de vidéoconférence et la suite QuickOffice.


HTC Inspire 4G

HTC avait promis qu'il présenterait très bientôt un terminal LTE, c'est désormais chose faite. Le Inspire 4G est un smartphone Android 2.2 doté d'un écran de 4,3 pouces et de la nouvelle interface Sense.

Il embarque un processeur à 1 Ghz et un appareil photo de 8 megapixels.


HTC Thunderbolt

Second terminal 4G/LTE du taiwanais, ce Thunderbolt est destiné aux clients de Verizon. Ce smartphone Android propose un processeur SnapDragon à 1 Ghz, un écran de 4,3 pouces WVGA, et un APN de 8 megapixels. Au rayon des originalités, il embarque le Dolby Surround, Skype avec la vidéo, et une fonction DLNA.


Samsung Infuse 4G

Après le Crave, Samsung dévoile son deuxième terminal 4G, l'Infuse. On y trouve un écran géant : 4,5 pouces SuperAmoled Plus, un processeur Hummingbird à 1,2 Ghz et deux capteurs photo (frontal à 1,3 megapixels et sur la face arrière à 8 megapixels). Une vraie bête de course donc. Il est animé par Android 2.2, complété par la surcouche Samsung TouchWiz.


LG Optimus Black

Ce terminal Android s'affirme comme l'un des plus fin du marché avec une épaisseur de seulement 9,2 mm. L'écran embarque la nouvelle technologie NOVA qui promet une brillance et une clarté incomparables. Il est animé par Android 2.2. On y trouve deux caméras.


LG Revolution

LG a également un terminal 4G baptisé Revolution. Excepté le fait qu'il soit destiné aux abonnés Verizon, peu d'informations ont filtré : il s'agit d'un smartphone Android qui sera lancé dans la deuxième moitié de l'année.


Sony Ericsson Arc

Jouant également la carte de la finesse (8,7 mm), ce smartphone possède un écran de 4,2 pouces 854 x 480 pixels Reality Display qui utilise la version mobile du moteur BRAVIA. Cette technologie de traitement de l'image est employée dans les téléviseurs Sony pour augmenter la finesse. Pour le reste de la configuration, on trouve un processeur Qualcomm 1 GHz, une sortie HDMI, un port USB, un appareil photo numérique 8,1 mégapixels (capteur CMOS rétro éclairé Exmor R) avec flash et une fonction de capture vidéo en HD 720p. Le smartphone dispose en outre d'un module Bluetooth, WiFi et d'un GPS.


Acer Liquid Mini

Ce modèle sous Android 2.2 et doté d'un écran multitouch LCD 3,2 pouces 480x320 pixels se situe dans le milieu de gamme avec une configuration complète mais qui ne chasse pas la performance : quadribande 3G+, processeur Qualcomm 600 MHz, deux fois 512 Mo de RAM et de ROM, capteur photo 5 mégapixels, Bluetooth, WiFi, GPS, tuner radio, micro USB, emplacement carte microSD.

L'interface utilisateur est personnalisée avec la surcouche Acer Breeze. Un lecteur multimédia centralise l'écoute de musique, la lecture des vidéos et des photos ainsi que l'accès à la radio. Le Liquid Mini possède également un « social jogger », une interface qui centralise les flux des réseaux sociaux Facebook et Twitter. Les applications services Facebook, Myspace, Skype et Twitter sont préinstallées.


Acer beTouch E210

Egalement sous Android 2.2, il prend des allures de BlackBerry Bold avec son clavier fixe en mode portrait et son écran de 2,6 pouces 320x240 pixels. Reste que ses spécifications n'en font pas une bolide : processeur 416 MHz, 256 Mo de RAM, apn 3,2 mégapixels. Sa sortie est prévue en mars.


Businessmobile

Suite à un communiqué de presse publié sur le site de l’Autorité de Régulation de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, il est porté à la connaissance de tout demandeur d’agrément de terminaux GSM qu’à compter du 1er janvier, les choses se compliquent un peu plus…

L'iPhone 4 et les autres appareils embarquant iOS 4.2.1 sont victimes d'un bug de réveil depuis le 1er janvier : une situation en pratique différente à celle de début novembre 2010.



Décidément, il ne fait pas toujours bon utiliser un iPhone pour se réveiller le matin : après un bug de l'alarme survenu en Europe, lors du passage à l'heure d'hiver – la fonction restait quant à elle à l'heure d'été, faisant sonner l'appareil avec une heure de retard – les dispositifs équipés de la dernière version d'iOS 4 ne savent plus quand sonner. Pire encore : ils ne sonnent plus du tout.

Si la cause précise de ce bug est à l'heure actuelle inconnue, le passage de 2010 à 2011 apparait clairement comme la raison la plus plausible, le problème étant survenu le 1er janvier. Comparé à la situation de novembre dernier qui ciblait les alarmes récurrentes, le problème est ici inversé et concerne désormais les alarmes « uniques » : il suffit donc de programmer une alarme quotidienne pour y échapper.

Selon Apple, qui a « connaissance d'un problème avec les alarmes non répétitives placées pour le 1er et le 2 janvier », le souci devrait devrait rentrer en ordre de lui-même ce jour, le 3 janvier.


Clubic

Après avoir dévoilé le Liquid E, équipé de la version 2.1 du système d’exploitation Android, Acer fait une nouvelle fois évoluer son Google Phone avec le Liquid Metal. Le smartphone embarque la dernière mouture de la plateforme Google (version Froyo 2.2).



Un clavier virtuel pas au top

Toujours pas de clavier en dur pour le Liquid Metal. Il faudra, une nouvelle fois, vous contenter du modèle virtuel. En mode portrait (à la verticale), ce dernier est très inconfortable, les touches sont trop proches et la saisie est assez pénible. Les choses s’arrangent à l’horizontale. Les lettres sont plus espacées et les erreurs de frappe sont moins fréquentes. Cependant, la rédaction est bien moins confortable que sur un clavier Azerty en dur. Pour accéder aux accents, il suffit d’appuyer un plus longtemps que prévu sur la touche souhaitée. Afin d’éviter au maximum les doubles commandes, vous disposez de deux claviers. Un premier se charge d’afficher les lettres, tandis que le second comporte les chiffres et les principaux signes de ponctuation.

Pour accéder aux différents symboles, il vous suffira de cliquer sur la touche Alt du deuxième clavier. Enfin, les adeptes de smiley retrouveront une panoplie d’emoticones. Ajouter une pièce jointe ou une image à un message s’effectue d’un simple clic.

Démarrage encore un peu lent

Malgré la présence d’un processeur Qualcomm, cadencé à 800 MHz, le Liquid Metal met encore une bonne quarantaine de secondes à s’allumer. Une contre performance par rapport aux derniers iPhone ou aux smartphones Blackberry. On regrette le SnapDragon 1 GHz.

Heureusement, la vélocité reprend le dessus quand il s’agit de naviguer dans les menus. Merci à la version 2.2 du système d’exploitation Android qui booste les performances du terminal. La nouvelle interface Acer s’illustre par sa réactivité. Les applications s’ouvrent rapidement et les données qui se mettent à jour via une connexion data, le font en moins de 5 secondes.

Côté surf Internet, le Metal jouit d’une bonne accroche réseau. Les pages Web se chargent en une petite quinzaine de secondes. Lors de nos tests, le smartphone a presque tout le temps évolué sur le haut débit. Et lorsque la 3G n’était pas accrochée, l’Edge prenait le relais avec le maximum de barres de sensibilité. Pour les téléchargements depuis l’Android Market, comptez une trentaine de secondes pour récupérer l’application souhaitée.

Le Push toujours aussi efficace

Le Liquid Metal intègre d’origine la solution Exchange qui vous permettra de paramétrer rapidement et simplement votre adresse de messagerie parmi les comptes les plus courants (Yahoo, Hotmail…).

Gmail bénéficie d’un soin particulier, le Metal tournant sous la plateforme Android. Dès le premier allumage, vous pourrez configurer votre adresse Gmail, uniquement en renseignant votre adresse et votre mot de passe. Les messages sont reçus automatiquement et vous avez la possibilité d’ajuter la fréquence de récupération des mails.
Les pièces jointes sont, bien entendu, prises en charge. Vous pourrez aussi bien consulter vos documents Office (Word, Excel, PowerPoint), que vos fichiers PDF. Vous pourrez également synchroniser votre calendrier, via RoadSynch Calendar.

Internet véloce et avec Flash

Android se place parmi les systèmes offrant l’une des meilleures expériences Internet. Un atout qui se confirme avec l’Acer Liquid Metal. Le navigateur s’illustre par sa rapidité. Android Froyo apporte un gain en rapidité non négligeable.

Autre amélioration au programme : la prise en charge du format Flash. La plupart des vidéos et animations des sites Web s’affiche sans problème. Le chargement et parfois un brin plus long pour les sites disposant de beaucoup de contenu Flash, mais rien de vraiment handicapant.

L’écran tactile multipoint réagit à merveille et autorise le zoom en écartant les doigts. Bien plus pratique que le double clic ! La gestion de plusieurs sites Internet, ouverts simultanément, est parfaite. D’un simple clic, vous passez d’une page à l’autre. L’ajout de signets ou la consultation de l’historique se fait de manière très intuitive.  

Android 2.2 magnifié par la nouvelle interface Acer

Le Liquid Metal est le premier smartphone Acer à passer à la version 2.2 d’Android. Outre la prise en charge du Flash et le gain de vitesse, cette nouvelle mouture de la plateforme Google apporte la possibilité d’enregistrer les applications, en provenance de l’Android Market, sur une carte mémoire. Auparavant, il fallait se contenter de la mémoire interne, trop rapidement pleine sur des smartphones peu pourvus en Mo.

Froyo permet également de partager la connexion data du Liquid Metal avec d’autres appareils. Ainsi, vous pourrez connecter un ordinateur ou un autre smartphone. Très pratique lorsque vous êtes en déplacement.

Pour servir au mieux le nouvel Android, Acer a équipé son Metal de la dernière interface maison, celle déjà présente sur le Stream. De nombreuses fonctionnalités sont accessibles depuis l’écran de veille du terminal. Ainsi, vous pourrez consulter le calendrier ou lancer la musique, sans avoir à déverrouiller l’appareil. La page d’accueil se divise en deux parties. En bas, les icônes des fonctionnalités les plus utilisées s’affichent. La partie supérieure coulisse pour afficher soit l’historique de vos actions sur le terminal, soit l’intégralité du contenu multimédia.

Peu d’efforts du côté de la batterie

Après les piètres résultats de la batterie du Liquid, on pensait qu’Acer aurait doté son Metal d’un modèle plus puissant. Il n’en est rien ! Malheureusement, les résultats sont toujours aussi décevants. Les plus gros consommateurs de voix et de connexion data ne devront pas espérer passer la journée. Pour les autres, c’est au prix de nombreuses concessions que vous parviendrez péniblement à vous passer de chargeur durant trois courtes journées. En effet, il faudra faire l’impasse sur la connectique Bluetooth et éviter au maximum la consommation de vidéo ou de musique en mobilité.

Verdict

Le Liquid Metal apporte des améliorations nécessaires par rapport à son prédécesseur. Le Flash est désormais pris en charge et le terminal gagne en rapidité. Dommage qu’il ne gagne pas également en endurance. La plateforme Android s’impose comme une alliée de poids pour les professionnels, tant dans la gestion des emails que l’exécution des principales tâches bureautiques.

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Les smartphones ont été les stars de 2010, mais quels sont les meilleurs modèles pour un usage professionnel ? Voici notre sélection.



Nokia E72

Directement inspiré des terminaux Blackberry, le E72 mise sur son clavier complet, sa connectique sans faille et une panoplie de fonctionnalités bureautiques. Malgré l'absence d'écran tactile, ce terminal remplit son rôle. Le Nokia E72 est un allié de poids pour les professionnels qui souhaitent recevoir leurs mails en mobilité. Soulignons également la grande performance de la batterie.


BlackBerry Torch

Le meilleur des deux mondes ? Le Torch, en format slider, propose un clavier en dur qui est souvent plébiscité par les pros et un clavier virtuel sur écran tactile. Blackberry 6 apporte des améliorations notables. L’expérience Internet est enfin agréable sur un smartphone Blackberry, malgré un problème d’ajustement de la taille des sites Web. Les fonctions professionnelles ne sont pas négligées au détriment des nouvelles considérations multimédia. La bonne surprise vient de l’autonomie, meilleure qu’à l’habitude. Bref, le Torch parvient à combiner les exigences grand public avec les contraintes pros. Un bon compromis.


Apple iPhone 4

L'iPhone réussit le tour de force de séduire en masse aussi bien le grand public que les professionnels. Et ces derniers n'ont pas été oubliés contrairement aux précédentes versions. Chaque opus de l’iPhone apporte de nouvelles améliorations pour des utilisateurs professionnels. La 4ème mouture offre les mails unifiés, une sécurisation accrue de vos données, la gestion du multitâche et la possibilité de réaliser des visioconférences. Bref, le dernier né d'Apple comble pas mal de lacunes qui faisaient hésiter certains salariés nomades. Si on y ajoute le magnifique écran, une autonomie améliorée et l'ergonomie native de l'iPhone, on a affaire ici à un des meilleurs smartphones du marché.



Samsung Galaxy S

Le fabricant sud-coréen a frappé un grand coup avec ce smartphone haut de gamme sous Android. Le terminal se hisse même en haut du classement des Google Phone avec un écran géant de très haute qualité, un processeur rapide, et une connectique parfaite pour s’imposer. Enfin, la très bonne autonomie et la bonne gestion des mails en font un compagnon idéal et efficace pour le salarié nomade.



HTC Desire Z

Le Desire Z est un des rares Google Phones à disposer d’un clavier Azerty complet, un argument de poids pour les professionnels qui doivent rédiger souvent des messages. Android 2.2 et la nouvelle interface HTC Sense apportent des améliorations importantes et plutôt utiles pour les travailleurs nomades. C’est notamment le cas de HTCSense.com. Quant à la gestion des mails, elle est simple et efficace. Le principal regret se situe, comme trop souvent, au niveau de la batterie.


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Ce n’est un secret pour personne, le marché de la téléphonie mobile en Algérie connaît une forte progression. Le téléphone portable est devenu le fidèle allié de la quasi-totalité des algériens, un appareil dont nous ne pouvons plus nous passer. Le constructeur finlandais Nokia est resté longtemps leader dans le marché, suivi des sud-coréens Samsung et LG. Changement de situation : Samsung vient de voler la vedette à Nokia selon les dernières statistiques de l’institut GFK.



Les derniers chiffres de GFK, se basant sur octobre 2010, viennent de révéler que Samsung est enfin arrivé à ses fins en détrônant Nokia, qui a longtemps régné dans le royaume du mobile en Algérie. En effet, la première place revient donc au géant sud-coréen puisqu’il détient au jour d’aujourd’hui près de 41.3% de parts de marché, suivi de Nokia (39.7%), LG qui a doucement gratté des points si l’on se réfère aux chiffres de l’an passé (11% de parts de marché), et enfin Sony Ericsson qui affiche 9% de parts de marché. La crise qui a secoué Nokia (changement de direction, licenciement de personnel, problèmes judiciaires) a nettement favorisé Samsung qui en a profité pour mettre les bouchées doubles et devenir leader en Algérie. Tout cela est le fruit d’une gamme de téléphones riche et d’une stratégie de communication qui a fini par payer.

Yacine Khellaf, directeur marketing de Samsung Mobile Algérie, déclarait lors d’une interview qu’il nous a accordé en janvier, que 2010 serait une année très prometteuse pour son groupe. Elle l’a été M. Khellaf !

ADDAR Samia


Après le Wave, Samsung poursuit ses développements autour de Bada. Le Wave II propose ainsi une petite mise à jour du système d’exploitation. Mais pour un professionnel nomade, Bada peut-il rivaliser avec les derniers opus des plateformes Android, iPhone ou le récent Windows Phone 7 ?



Un clavier virtuel très complet

Doté d’un large écran tactile, le Samsung Wave embarque un unique clavier virtuel. En mode portrait, les touches sont trop étriquées pour que la saisie soit confortable. A l’horizontal, la rédaction se fait plus facilement, même si quelques erreurs de frappe persistent. Pour optimiser la saisie des messages, la nouvelle fonctionnalité proposée par Samsung, T9 Trace, permet de rédiger un texte plus rapidement. Au lieu de taper une à une les lettres en appuyant répétitivement sur les touches, il suffit de glisser son doigt d’une touche à l’autre pour que le combiné détermine de manière intelligente le mot épelé. Le système fonctionne mais n’est pas encore parfaitement au point et les suggestions sont parfois fausses.

Vous disposez de quatre claviers différents afin d’éviter les doubles commandes. Le premier ne comporte que les lettres, disponibles en minuscule ou majuscule. Les trois autres recensent l’ensembles des chiffres, symboles et signes de ponctuation. Vous pourrez ainsi trouver des caractères habituellement absents des clavier les plus complets : ponctuation espagnole, copyright… Il est également possible de passer le clavier en mode QWERTY d’un simple clic sur une touche.

Au bas du clavier, un menu déroulant permet d’ajouter une pièce jointe à votre message. Différentes options d’envoi vous permettent de recevoir des accusés de réception ou de conserver une copie des messages. L’ajout d’une photo ou d’une vidéo se fait via la touche en haut du clavier. Bref, ce clavier est particulièrement complet.

Un peu moins véloce que son prédécesseur

Le Wave II embarque le même processeur cadencé à 1 GHz que le premier modèle sous Bada de Samsung. Au démarrage les performances sont identiques et le terminal met environ 23 secondes avant de vous inviter à entrer votre code PIN. Par la suite, les défilements des différents bureaux (jusqu’à 10) est d’une grande fluidité. Idem pour le chargement des différentes applications. Notez que le terminal est multitâche. D’un appui long sur le bouton central vous accédez à la liste des applications en cours d’exécution. Aucun ralentissement  n’a été constaté, même avec une dizaine de logiciels en action.

Les choses se compliquent quand il s’agit de surfer sur Internet. Si le téléphone accroche sans aucun problème l’Edge ou le GSM, la 3G est un peu à la peine. Lors de nos tests, nous avons parfois rencontré des problèmes pour surfer en haut débit. Les pages Web ont mis jusqu’à 25 secondes pour s’ouvrir. Nous avons toutefois mis moins de 15 secondes dans des zones de bonne accroche.

Pour le téléchargement des applications depuis le Market Place, comptez une trentaine de secondes. La connexion Wifi s’impose souvent comme la meilleure solution pour naviguer rapidement.

Bada passe en version 1.2

Le Samsung Wave II embarque la version 1.2 de l’OS Bada. Pas de véritable révolution avec cette nouvelle mouture. Il faudra attendre 2011 et l’arrivée de la version 2.0 pour voir de véritables améliorations. La plateforme made in Samsung s’illustre une nouvelle fois par sa stabilité. Point de bug ou d’extinction intempestive à signaler comme c’est de plus en plus le cas sur les smartphones.

Pour personnaliser votre Samsung Wave II, un accès direct à la boutique d’applications, Samsung Apps, est intégré. Si le portail est encore loin d’être aussi riche que l’App Store d’Apple ou l’Android Market, une quinzaine de nouveautés est recensée chaque jour. Vous pourrez facilement accéder à Samsung Apps depuis votre ordinateur avec le logiciel Samsung KIES et depuis Internet via le site www.samsungapps.com.

KIES est l’héritier direct de Samsung PC Studio et il ne brille pas par sa souplesse. Cet outil de synchronisation vous permet, en plus de consulter le portal d’applications, de sauvegarder vos SMS ou vos contacts sur votre disque dur. Il est également indispensable pour les mises à jour du firmware.

L’email en unifié

Pour les emails, le Samsung Wave II est compatible avec les principaux protocoles (POP3/SMTP/IMAP). Microsoft Exchange est également au programme des réjouissances. Le paramétrage d’un compte mail est très rapide. Les principales boîtes de messagerie et les formats les plus courants de pièces jointes sont pris en charge. Notez que les utilisateurs de Gmail, Yahoo ou encore Windows Live bénéficient d’une configuration simplifiée de leur boite de réception à l’aide de préréglages.

Comme sur le dernier iPhone, vos différentes adresses mail sont unifiées. Vous pourrez ainsi passer d’une boîte à une autre d’un simple clic. On retrouve l’application Social Hub qui intègre le carnet d’adresses, les réseaux sociaux (Twitter et Facebook) ainsi que les solutions de messagerie instantanée et d’email. L’ensemble des information est présenté sur une seule page, afin de rester connecté et informé en permanence. Le tout est plutôt efficace.

Dolfin se charge d’Internet

Samsung fait une nouvelle fois confiance au navigateur Dolfin pour accéder à Internet. En dehors des problèmes de sensibilité abordés plus haut, le navigateur est très ergonomique. L’écran multipoint autorise le zoom en écartant les doigts. Une opération nécessaire car les pages s’affichent le plus souvent un peu trop petite. Il est donc conseillé d’agrandir le site pour pouvoir lire correctement le contenu. Les animations Flash sont prises en charge. Toutefois, nous avons rencontrés quelques soucis, notamment sur le site Adobe où les vidéos en haut du site ne s’affichaient pas. Pour les sites de partage de vidéos comme YouTube ou Dailymotion, la solution la plus simple reste de télécharger les applications dédiées depuis le Samsung Apps.

Au bas de la page web, on retrouve les onglets permettant d’accéder aux principales options. Des flèches permettent de revenir en arrière. Ajouter un site aux favoris se fait d’un simple clic. La gestion de plusieurs sites est parfaite. Les fenêtres miniatures s’affichent dans un même menu pour une vision panoramique. Des paramètres plus avancés vous permettront d’effectuer une recherche de texte dans une page Web ou bien d’envoyer l’URL par message. Au final, Dolfin s’impose comme un navigateur performant, malheureusement desservie par la moyenne sensibilité haut débit du Wave II.

Une autonomie en amélioration

Alors que le premier Wave peinait à tenir plus d’une journée et demi, le second modèle livre des résultats un peu plus encourageants. Nous avons constaté une excellente endurance en appel. Les plus bavards seront ravis. Le surf est sans doute l’une des fonctionnalités les plus gourmandes. En effet, la moyenne sensibilité haut débit pousse le téléphone à chercher constamment le réseau. En déconnectant le Bluetooth et en utilisant le navigateur Web avec parcimonie, vous pourrez tenir trois jours sans avoir à recharger votre téléphone. Une performance convenable !

Verdict

La seconde édition du Wave n’est pas révolutionnaire mais apporte quelques améliorations notables. Bada offre une expérience utilisateur très convenable, notamment pour les pros (mais on attends avec impatience la version 2.0). Le volet email a été soigné et l'autonomie se hisse à des bons niveaux. Les fonctions bureautiques sont correctement gérées et épaulées par un bon clavier virtuel. Autant d'éléments qui peuvent convaincre pour un usage professionnel même si la boutique d'application est encore un peu pauvre. Dommage que la sensibilité haut débit est encore un peu trop juste pour pleinement profiter du navigateur Dolfin.

Source

Aux Etats-Unis, les BlackBerry dépassent désormais les iPhone en termes d'usages mobile. A l'échelle mondiale, Apple iOS reprend l'avantage... derrière Nokia Symbian.