APRES LA POLEMIQUE SUR LE NOMBRE D'ABONNES

Djezzy dénonce l'enchevêtrement des prérogatives
Les récentes s différents intervenants ne respectent pas toujours les limites de leurs prérogatives. déclarations d’une représentante du ministère du Commerce continuent de faire des remous. Hier, c’était au tour du P-dg d’Orascom Telecom Algérie (OTA) de réagir. Interpellé à ce sujet, Hassan Kebbani a estimé que le problème réside dans le fait que le

«Il ne faudrait pas qu’il y ait confusion par rapport au rôle que doit jouer chaque entité. D’ailleurs, l’ARPT vient de publier un communiqué dans lequel elle rappelle les limites de son intervention, le reste, c’est du ressort du ministère du Commerce ou du Conseil de la concurrence ». Le patron d’OTA reproche à l’Autorité de régulation de n’avoir pas mis à la disposition des opérateurs une formule permettant de faire le décompte des puces en activité, ce qui explique d’ailleurs les chiffres contradictoires annoncés par les uns et les autres. «Nous demandons depuis longtemps à l’ARPT de décider d’une formule à imposer à l’ensemble des opérateurs. Partout dans le monde, c’est le régulateur qui tranche. Malheureusement, ça n’a pas été fait, c’est ce qui explique qu’il existe des chiffres pas cohérents. D’ailleurs, à cette occasion, nous réitérons notre demande à l’ARPT.» Toujours au sujet de cette dernière, le numéro un de OTA a affirmé ne pas pouvoir investir dans la technologie 3G «tant qu’il n’y a pas de visibilité». Ces déclarations ont été faites à l’occasion d’une conférence de presse initialement prévue pour évoquer l’opération «Solidarité Ramadhan 2006» qui a abouti à l’achat de 10 cliniques mobiles mises à la disposition du ministère de la Santé. Cette opération avait consisté à prélever 10 DA à chaque fois qu’un client activait, rechargeait son compte, ou payait sa facture. Les 100 millions de dinars récoltés ont permis d’acheter les 10 cliniques qui ont été mises à la disposition du département de Amar Tou. C’est ce dernier qui a décidé de leur emplacement. Ce sont les populations de Chlef, Sidi-Bel- Abbès, Oran, Jijel, Tissemsilt, Tizi Ouzou, Béjaïa, Batna, Djelfa et Khenchela qui en profiteront. N. I.

«Tout n’est pas perdu pour Lacom»
Le P-dg de Orascom Telecom, qui a tenu à préciser qu’il n’était pas «le porte-parole» de Lacom, a livré son analyse sur la faillite annoncée de cette dernière. «En tant qu’observateur, je pense qu’il existe une grande possibilité d’améliorer la situation de cet opérateur et arriver à rééquilibrer la situation. Il y a de la place sur le marché algérien pour les deux opérateurs de la téléphonie fixe. Ce n’est pas normal que le téléphone ne soit pas accessible dans toutes les régions et on espère que le dégroupage ouvrira la voie à la complémentarité entre les deux intervenants dans le secteur.»