Une cérémonie de certification et une présentation de la politique de formation du groupe Algérie Télécom a eu lieu hier au siège social du groupe à Mohammadia (Alger). Un groupe qui ambitionne d’opérer sa mue et devenir un « opérateur de services et de solutions globales ».Ainsi, après l’écart de l’éventualité de l’ouverture du capital, maintes fois reportée et définitivement abandonnée, Algérie Télécom est maintenant pleinement engagée dans des chantiers importants tels que rattraper le retard du téléphone fixe et l’introduction massive de l’ADSL (internet haut débit). D’après les chiffres officiels, 10% de la population ont été connectés à fin 2008. C’est insuffisant et une grande partie n’est pas satisfaite de sa connexion. « Il y a constamment des coupures qui, dans certaines régions, durent 2 à 3 jours d’affilée et se reproduisent plusieurs fois dans le mois. Les débits offerts ne sont jamais atteints et de loin : pour un abonnement de 512 kbps, on ne reçoit tout au plus que 150 à 200 kbps », témoigne un lecteur sur notre site internet. Algérie Télécom a choisi ainsi la formation pour rattraper les retards. En 2008, 5200 personnes de la maison mère ont été formées et pour 2009, il est prévu un plan de formation touchant 8000 employés, tous grades et profils confondus, soit 34% de l’ensemble de son personnel. Le but est d’améliorer leurs connaissances, élever leur niveau de prestation aux normes internationales et mettre leurs compétences acquises au service des clients.
« Le monde des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication évolue rapidement. Nous devons développer et généraliser notre partenariat avec l’université par l’élaboration de programmes de recherche-développement au profit de l’ensemble des ingénieurs pour qu’ils puissent mieux appréhender ces technologies », a souligné Moussa Benhamadi, PDG du groupe. Des partenariats ont été finalisés avec l’Université des sciences et technologies Houari Boumediène (USTHB) et d’autres conventions du genre seront signées incessamment avec les universités de Sétif et de Mostaganem. Une enveloppe budgétaire de 400 millions de dinars algériens a été consacrée à la formation pour l’année 2009. Des ingénieurs ont suivi une formation de certification avec succès animée par trois partenaires Cisco, premier fournisseur mondial de solutions réseaux pour Internet, Stonesoft, fournisseur de solutions de sécurité réseau intégrés et Juniper, société américaine spécialisée en équipements de télécommunication. Dans le même contexte, Algérie Télécom a signé des partenariats avec les instituts (INI) et le Cerist dans l’objectif de lancer des activités dans le domaine de la recherche et du développement, notamment celui relatif au développement de nouveaux services à valeur ajoutée.
Source: El Watan
