Rédacteur du mois : l’art perdu en Algérie...

Bonjour, je m’appelle Belmadoui Zine Eddine et j’ai16 ans. Je suis passionné par la vidéographie/photographie et je suis un grand fan de N’TIC Magazine. Je suis loin d’être un professionnel mais je m’améliore de plus en plus après chaque vidéo et/ou photo prise. J’ai remarqué que chez les Algériens, ce domaine était très peu soutenu.


De nos jours, la photographie/vidéographie prend moins de place dans le milieu algérien. Pourquoi ? Chez nous, le terme « photographie » est égal à « photo d’identité » ! Certains ne savent même pas le sens du mot vidéographie.

On ignore totalement l’art et la beauté dans tout ça. Les Algériens préfèrent regarder des chaînes étrangères, des séries turques pour les femmes et du foot pour les hommes. Notre ENTV (entreprise nationale de télévision), appelée « el yatima », se contente d’un programme télé tellement minable que la seule chose intéressante qu’on peut y voir sont les infos ! Et encore...

En cherchant sur Internet, on ne trouve rien, aucune information concernant ce domaine, aucun club, aucune école. Tout cela explique le niveau inférieur que nous avons par rapport à d’autres pays. Mais pour chaque problème, il y a une solution.

Des jeunes passionnés et talentueux algériens font tout leur possible pour relever le niveau, poster des photos sur des pages Facebook, ouvrir des chaînes YouTube pour y partager leur court-métrage, mais nous ne disposons d’aucune aide de la part des autorités malheureusement.

Mais jusqu’à quand allons-nous négliger ce domaine culturel ? Et comment faire pour le « rebooster » ?