Le Groupement des Acteurs Algériens du Numérique (GAAN) a renoué avec ses rendez-vous mensuels autour du numérique. Pour sa 8ème édition du Forum Rakmana organisée lundi au niveau de l’hôtel Sofitel d’Alger, le GAAN a choisi d’aborder les thématiques cruciales liées à la formation et l’emploi.
Des experts du monde du travail, des universitaires et des chefs d’entreprises ont tenté de répondre aux questions de l’employabilité des diplômés de l’enseignement supérieur notamment dans le domaine du numérique, leur insertion dans le monde du travail dans de meilleures condition, la concordance des formations et des besoins du marchés de travail, la rétention des compétences nationales tant convoitées par les pays étrangers.
Les intervenants, dans le constat qu’ils ont dressé, ont pointé surtout le nombre d’ingénieurs formés par an notamment dans les secteurs liés au numérique qui est en déclin nonobstant la qualité de la formation et l’adéquation de celle-ci avec le marché du travail pour accompagner la transition numérique qui s’opère en Algérie.
Ainsi, selon leur constat, l’université algérienne forme moins d’ingénieurs par rapport aux années, sans pour autant que les formations d’ingénieurs soient compatibles avec les besoins du marché de l’emploi ou de la stratégie économie du pays. Toutefois, les compétences formées sont surtout attirées par les opportunités d’emplois à l’étranger.
La problématique de la fuite des cerveaux a été largement débattue lors de cet événement où plusieurs pistes ont été proposées pour limiter cette hémorragie qui touche nos élites à travers des stages de formation de pré-embauche, la contribution des entreprises à la prise en charge de l'universitaire et l’amélioration de ces dernières de leur attractivité non seulement au niveau de la rémunération mais aussi au niveau de l’environnement du travail.