Après Algérie Télécom : Changements à la tête de l’ARPT

Son successeur serait installé demain au même titre que le remplaçant de Mouloud Djaziri,affirment les mêmes sources qui précisent, par ailleurs, que ce processus de changement au sein du secteur des télécommunications toucherait également prochainement d’autres filiales.

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    Après le changement effectué à Algérie Télécom, le second en moins d’une année où Mouloud Djaziri s’est vu signifier une fin de mission et remplacé par Moussa Benhamadi, un ancien DG du Cerist, c’est au tour de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) de faire l’objet d’un remaniement de ses membres.
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    C’est ainsi qu’on apprend de sources officielles que le président du conseil de l’ARPT, Mohamed Belfodil, vient d’être appelé à d’autres fonctions. Membre de l’ARPT depuis 2001 et P-DG depuis 2005, Mohamed Belfodil a fait toute sa carrière dans le secteur bancaire (CPA, Badr).
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    Son successeur serait installé demain au même titre que le remplaçant de Mouloud Djaziri, ajoutent les mêmes sources qui précisent, par ailleurs, que ce processus de changement au sein du secteur des télécommunications toucherait également prochainement d’autres filiales.
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    On croit également savoir que Mme Derdouri, professeur d’informatique à l’université de Bab-Ezzouar, aurait été désignée comme le successeur de Belfodil à la tête de l’ARPT.
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    L’Autorité de régulation des postes et télécommunications qui a déjà enfanté un ministre et un P-DG d’entreprise (actuellement en prison) vient, par ailleurs, d’être renforcé avec l’arrivée d’un nouveau membre au sein de son conseil d’administration. Si aucune indication précise n’a été donnée sur les raisons des changements qui ont touché aussi bien Algérie Télécom que l’ARPT, il n’en reste pas moins que le motif de “mauvaise gestion” de “dossiers sensibles” serait à l’origine de ces décisions.
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    Cependant, d’autres sources avancent d’autres arguments. En effet, si Mouloud Djaziri n’avait pas su amorcer la dynamique attendue au sein d’Algérie Télécom d’autant que l’ouverture de son capital est toujours d’actualité, ce n’est pas le même cas pour Mohamed Belfodil qui, lui, serait destiné à un autre poste dans le cadre du prochain remaniement du gouvernement.
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    Depuis la mise en place de l’ARPT, cette structure a eu à gérer l’expansion du secteur de la téléphonie mobile qui a connu en un temps record un véritable boom. L’entrée d’OTA en Algérie en 2002 a révolutionné le secteur avec la “démocratisation” du mobile qui est devenu accessible à tous les Algériens. Deux années plus tard, Wataniya Télécom décide d’investir dans le secteur et de rafler une part de marché. Cette ouverture, qui a inévitablement créé la concurrence et donc un choix pour les consommateurs, a poussé l’opérateur historique Mobilis à développer son réseau et soigner son image de marque.
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    Maintenant, l’Algérie dispose de quelque 28 millions d’abonnés. Le marché a atteint une croissance à deux chiffres et les opérateurs tentent à chaque événement d’innover afin de répondre à une demande de plus en plus.
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    Le secteur des télécommunications emploie près de 200 000 personnes avec en sus une plus-value estimée à des milliards de dinars pour le Trésor public. Il est devenu un domaine important de l’économie nationale.
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    <b>Source: Salim Tamani - Liberté</b>