Algérie Télécom (AT) et Vorax Technologies signeront, aujourd’hui, une convention portant sur la mise en place de 48 centres d’appels, à raison d’un par wilaya. C’est ce qu’a annoncé, hier, le président- directeur général d’Algérie Télécom, Slimane Khireddine, lors d’une conférence de presse tenue au siège de cet opérateur.
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Meriem Ouyahia - Alger (Le Soir) - Ce projet, initié par le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication et celui de la Formation et de l’Enseignement professionnels, vise à proposer une offre de service et créer des postes d’emploi. «Avec les centres d’appels d’Alger, de Constantine, d’Oran, employant 400 téléopérateurs et les 48 autres que nous envisageons de lancer en 2008 avec la société de droit algérien Vorax, la vocation d’Algérie Télécom est d’accompagner ses clients dans leur réflexion et dans la mise en place de dispositifs de gestion de la relation client performants et innovants» a déclaré le P-dg d’AT. A travers cette convention, il est visé la création de 4 000 postes d’emploi, selon les chiffres avancés par le directeur marketing et l’activité commerciale. Un chiffre revu à la baisse par le directeur général de Vorax Technologies, Mebarek Boukaba. «Au minimum, 1 500 postes d’emploi seront créés dont 1 200 téléopérateurs de toutes spécialités, 150 superviseurs et chefs de plateau, 150 techniciens réseau. A cela s’ajoutent près de 200 emplois indirects», a précisé le directeur général de Vorax Technologies. Ce projet vise, dans une première phase, à mettre à la disposition des administrations, des collectivités locales et du secteur économique, public et privé, des moyens modernes et efficaces de communication avec leurs administrés, usagers et clients de manière à contribuer à l’amélioration du service public et citoyen dans son sens le plus large. En effet, selon Mebarek Boukaba, il existe trois types de centres d’appels : pour les services et besoins propres des institutions et des entreprises, pour la sous-traitance nationale pour le compte des institutions et des entreprises et pour la sous-traitance étrangère. Pour ce dernier type, il sera lancé dans la seconde phase et concerne l’offshore. Ces centres d’appels devront être opérationnels progressivement au courant de l’année 2008. Et pour cela, selon le P-dg d’Algérie Télécom, aucun investissement ne sera fait. «Seuls 40% de nos capacités sont utilisés, c’est l’occasion de faire appel au reste. Les calls centers seront abrités dans nos locaux et font appel à la plateforme Vorax technologies», a-t-il expliqué. Vorax Technologies est, selon Mebarek Boukaba, «engagé dans le développement de solutions de télécommunications de type tout IP ayant réalisé, entre autres avec succès une suite complète logicielle et matérielle répondant à tous les besoins d’exploitation des centres d’appels». De plus, selon le P-dg d’Algérie Télécom, Vorax Technologies a été «le premier à se présenter avec cette offre». S’agissant du recrutement du futur personnel, les universitaires sont ciblés en premier. Une filière au sein des instituts de la formation professionnelle sera ouverte pour une formation adéquate au métier de téléopérateur. A noter qu’aujourd’hui s’ouvrira la première édition du Salon algérien des centres d’appels à l’hôtel Hilton. Un évènement présenté, par ses initiateurs, comme «le grand rendez-vous de la relation clients en Algérie». Actuellement, près d’une quinzaine de calls centers, dénomination anglaise, existent en Algérie pour 1 000 opérateurs.
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M. O.
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OUVERTURE DU CAPITAL D'ALGÉRIE TÉLÉCOM
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Statu quo
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Interrogé sur le processus d’ouverture d’Algérie Télécom, le P-dg de cette entité a déclaré que la question est entre les mains des gouvernants. «Elle sera tranchée entre les gouvernants et nous sommes les gouvernés. Alors, nous attendons», a-t-il assuré. Et d’ajouter : «C’est le statu quo». Il est à rappeler que le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication avait affirmé que cette opération devait être finalisée à la fin de l’année en cours ou au premier trimestre 2008.
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<b>Source: Le Soir d'Algérie</b>