Depuis l’apparition du web 2.0, les sites de réseaux sociaux ont poussé comme des petits champignons sur la toile. Les utilisateurs de ces plate-formes d’échanges conviviaux ne cessent de se multiplier de jour en jour, intriguant les plus grands sociologues. Car dépassant le phénomène de mode, c’est carrément à un phénomène de société auquel nous assistons. Mais nous ne sommes pas là pour faire de la sociologie, mais plutôt pour vous aider à y voir plus clair à travers ces sociétés virtuelles du web.
Comment ça marche ?
Si nous suivons la théorie dite du «petit monde » du docteur Stanley Milgram, un individu aurait besoin de six intermédiaires pour réussir à joindre qui il veut sur la planète. C’est sur cette fameuse théorie que les réseaux sociaux fonctionnent et réussissent à prospérer sur Internet. Dans la pratique, il faut vous inscrire au site, créer votre profil (infos personnelles, photo, centres d’intérêt) et inviter vos «amis» à vous rejoindre. Le réseau s’agrandit et se développe à chaque fois qu’un contact accepte l’invitation. Les nouveaux arrivants inscrivent à leur tour leurs contacts et ainsi de suite.
Les principaux sites de réseaux sociaux
Il existe plus de 200 sites de réseaux sociaux, répartis selon des objectifs et des spécialisations différentes. Les plus connus sont certainement les réseaux personnels où le partage d’information en tout genre est fort. Mais sachez qu’il en existe d’autres réservés à une utilisation professionnelle utile pour les recrutements ou encore politique, associatif, etc.
Sans conteste le plus gros site réseau, il regroupe 300 millions de membres. En bonne application de réseaux sociaux, Facebook permet à ses utilisateurs de partager des informations personnelles et d’interagir avec les autres membres. Plusieurs mini-jeux et autres applications viennent agrémenter l’échange et la communication entre les membres. Il est possible de trouver des personnes partageant les mêmes centres d’intérêts et de former des groupes autour d’un thème pour favoriser le partage de documents multimédias.
MySpace
Le succès de MySpace vient du fait qu’il a été un tremplin pour de nombreux chanteurs, groupes et DJ. Le site permet de mettre en ligne très facilement des informations personnelles et d’y faire un blog. De nombreux artistes utilisent MySpace comme moyen privilégié pour présenter leurs créations. MySpace bénéficie d’une grande réactivité et visibilité, utile lors de l’annonce de concert ou pour le lancement d’invitation. C’est aussi un bon moyen pour les musiciens de garder le contact.
Badoo
Badoo fonctionne un peu différemment des grands sites de réseaux en apportant une dimension de rencontre en ligne en plus de l’invitation d’amis. En intégrant un outil de tchat, de partage de photos, vidéos et d’écriture de blog, le site permet une plus grande exposition et favorise les rencontres et le partage. L’utilisateur peut bien évidement contrôler son profil et les messages reçus.
Hi5
Hi5 était parmi les premiers sites de réseaux sociaux en ligne avant de subir la concurrence des nouveaux. Ce site permet de publier librement toutes sortes d’informations personnelles : l’âge, ville, centres d’intérêt, etc. Les membres peuvent publier des messages sur leurs profils et recevoir des commentaires en retour. Il est aussi possible d’installer un lecteur de musique dans sa page personnelle. Les membres peuvent choisir de rendre leur profil publique.
Pourquoi s’inscrire à un réseau social ?
Au début, nous y allons tous par curiosité. A force d’entendre parler du succès de Facebook et des autres, l’envie de comprendre ce qu’il y a de plaisant dans ces sites nous attire. Cela peut être aussi par l’influence des amis qui nous invitent à les rejoindre dans leurs réseaux. Juste le temps de comprendre comment ça marche et ce que nous pouvons faire, nous nous laissons prendre au jeu et ouvrons un compte.
Résultat : nous commentons le profil de nos amis, nous rencontrons les amis de nos amis qui deviennent nos amis et nous parlons tout bêtement de nous, nous partageons nos passions, etc. C’est infini, et petit à petit nous y prenons goût jusqu’à ce que cela devienne une tâche quotidienne.
Source: N'TIC 37 / OCTOBRE 2009
