Attention aux photos que vous publiez, cela peut vous coûter cher…
Nathalie Blanchard est une jeune québécoise de 29 ans qui, suite à une grave dépression nerveuse décelée par son médecin, se repose tranquillement et est en arrêt maladie depuis plusieurs mois. Grosse surprise lorsque celle-ci s’aperçoit un jour que sa compagnie d’assurances, Manulife, vient de décider de stopper nette toutes les indemnités que cette dame percevait jusque-là ! Le motif : l’agent lui aurait clairement expliqué qu’elle était totalement apte à reprendre son travail et ce, après être tombé sur des photos d’elle publiées sur Facebook et la montrant heureuse et épanouie. En effet, sur ces photos, Nathalie Blanchard se montre en train de faire bronzette à la plage et en train de danser et de fêter comme il se doit sa fête d’anniversaire !!!! L’assureur a communiqué qu’il ne s’est pas seulement fondé sur ces images pour arriver à une telle décision.
Cette histoire a fait beaucoup de bruits et a choqué pas mal de personnes dont l’avocat de Mme Blanchard : « Je ne crois pas que Facebook permette de bien juger de l’état psychologique d’une personne. Ce n’est pas comme si une personne avait des problèmes de dos et qu’une photo la montrait en train de transporter des briques. On a diagnostiqué une dépression majeure à ma cliente. Il y a des photos d’elle à une fête et d’autres où elle s’amuse, mais cela peut seulement vouloir dire qu’elle essayait de s’évader ». La victime quant à elle s’est contentée de dire : « Sur le moment, je suis heureuse, mais avant ou après, j’ai les mêmes problèmes ». La leçon à en tirer : réfléchissez à deux fois avant de publier des photos sur Facebook, vous pourrez le regretter…
Grâce à Facebook, il sort de prison !
Nous sommes le 17 octobre et une agression à main armée a lieu dans le quartier de Brooklyn aux Etats-Unis. Rodney Bradford, un jeune new-yorkais de 19 ans, est arrêté car accusé d’avoir participé à cette agression. Il est de suite incarcéré à la prison de Rikers Island où il y croupit depuis 12 jours. Mais voici que les choses tournent en sa faveur lorsque son avocat apporte une preuve hors du commun au procureur, une preuve qui servira à innocenter son client. Une minute avant l’agression, M. Bradford aurait envoyé à sa fiancée un commentaire sur… Facebook ! Cette présence virtuelle a été déterminante aux yeux du procureur qui a exigé immédiatement la libération du détenu. Mais, cette histoire laisse à réfléchir. En effet, pour poster un commentaire sur un site social, il suffit simplement d’un identifiant et d’un mot de passe. Rien ne prouve que ce soit le membre qui ouvre sa session. Je ne sais pas vous, mais à mon avis, certains malfrats ne vont pas hésiter une seconde à s’inspirer de cette histoire !
Petite anecdote : rappelez-vous du cambrioleur en Virginie qui avait utilisé l’ordinateur de sa victime pour ouvrir sa session Facebook et qui, en partant, avait omis de se déconnecter ! Cela avait facilité la tâche aux enquêteurs qui avaient pu rapidement mettre la main sur le bandit.
Source: N'TIC39 / DECEMBRE 2009