Pascal Boin, 41 ans, est un homme plein d’imagination. Ce «dingue» de Mac a déposé le nom de domaine iPhone.fr bien avant que Steve Jobs ne dévoile le nom du joujou tactile. L’adresse Web renvoie directement vers le site de Bienvenue sur mars, la société de communication qu’il gère à Grenoble.
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<b>J’ai tapé iPhone.fr et je tombe sur Bienvenue-sur-mars.fr. Y-a-t il une erreur?</b>
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(Rires) Non, c’est tout à fait normal. J’ai acheté le nom de domaine il y a deux ou trois ans, et je l’ai redirigé vers le site de Bienvenue sur mars. C’est un clin d’oeil, je suis un fan d’Apple depuis toujours, c’est à dire depuis 1978-79. J’ai été un des tous premiers à avoir l’iPod en France! Je suis ce qu’on appelle un «Mac addict».
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<b>Vous saviez qu’Apple allait lancer l’iPhone?</b>
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Oui et non. Dans «la famille Mac», on savait qu’un jour Apple lancerait un téléphone portable. Cela se savait. Alors, comme il y avait iDVD, iPhoto et iPod, c’est tout naturellement que j’ai pensé à iPhone…
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<b>Et des gens vous appellent pour commander un iPhone?</b>
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Non. Par contre, le trafic vers notre site a augmenté de 15 à 20% depuis que nous possédons le nom de domaine.
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<b>Du trafic en plus, et donc des contrats en plus?</b>
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Non et ce n’est pas le but. Je l’ai fait pour le «fun». Pas dans un but lucratif. Si cela permet de faire parler de nous, tant mieux, mais c’est tout.
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<b>Et si demain Apple vous demande de vendre le nom de domaine. Allez vous demander des millions?</b>
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Non. Un blogueur nous contacté pour racheter iPhone.fr. Mais j’ai refusé. Et d’ici à la fin de l’année, je m’attends, c’est sûr, à un coup de téléphone d’Apple. Mais je ne demanderai pas d’argent. Au mieux, j'essaierai de négocier un ou deux iPhone. Cela serait déjà bien. Et aussi je pense que j’encadrerai le courrier d’Apple pour marquer le coup…
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Don Emmert AFP ¦ Ils étaient une poignée jusqu'à mercredi, puis des dizaines, puis des centaines vendredi soir: environ 400 personnes attendaient l'ouverture des portes pour acheter les premiers ce gadget hyper-médiatisé, sous l'oeil sidéré de plusieurs centaines de badauds, et filmés par des dizaines de télévisions.
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