Plus de 990 millions de mobiles vendus

Ce n’est pas à hue et à dia que les marques Nokia, Motorola et Samsung ont été classées par les statistiques de l’institut américain Gartner comme étant les leaders de la commercialisation des mobiles. Que d’encre a coulé et que de batailles d’arrière-garde avaient été menées pour faire en sorte que l’un ou l’autre se positionne en tête du peloton des plus grandes marques.

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    Avec ses 34,8% de part du marché mondial, Nokia ne s’est pas fourvoyée dans des approches approximatives pour laisser en plan ses éternels outsiders. Surtout Motorola qui a réussi à réaliser les 21,1% de part du même marché laissant loin derrière Samsung avec 11,8% seulement. Nokia, Motorola et Samsung sont pour beaucoup dans la commercialisation des 990,8 millions d’unités produites et commercialisées un peu partout à travers le monde en 2006. Cela aurait été mieux si l’on avait atteint le cap du milliard. Cette croissance de 21,3% comparativement à l’année 2005 est des plus appréciables. D’autant que les mêmes statistiques laissent apparaître une tendance vers le bas de la courbe (-14%) des ventes des marques qui ne font pas partie du top 6 les plus influentes du secteur. Ce qui n’est pas le cas chez les trois leaders qui ont enregistré respectivement une évolution de +2,3%, +3,4% et -0.9% par rapport à 2005. Il reste, néanmoins, que des trois, Samsung est la seule marque à voir ses parts de marché diminuer, du fait d’un nombre de ventes inférieures à celui du quatrième trimestre dernier. Toutefois, Samsung attend énormément de sa gamme de mobile Ultra. Celle-ci devrait lui permettre de consolider sa 3e place du marché global des mobiles dans les mois à venir selon l’institut Gartner. On peut dire qu’ avec ses 7,4% de parts des marchés, Ericsson pointe le bout de son nez avec une respectable 4e place alors qu’il occupait, il y a peu de temps encore, la 6e. Quant à LG, il semble se contenter d’une place de perturbateur avec 6,3% de parts de marché. Les observateurs économiques disent de lui qu’il a des ambitions et qu’il finira tôt ou tard par les concrétiser. « Il lui manque ce petit quelque chose d’indéfinissable, sinon LG pourrait chauffer les statistiques de Gartner » précisent ces mêmes observateurs. En ce qui concerne BenQ mobile, il se contente de ses 2,4% des parts du marché. On dira ce qu’on voudra, mais de ces trois dernières marques, Sony Ericsson est certainement la plus dynamique. Elle a enregistré une hausse de 1,1% sur sa part de marché. Ce qui n’est pas le cas chez LG et BenQ mobile qui, elles, ont enregistré des baisses de respectivement 0,4% et 2,5%. une aubaine pour les 3 premières, et une position attentiste pour leurs 3 outsiders, il y a aussi les autres acteurs. Pour ces derniers, le temps est au regret et aux larmes à verser sur des chiffres de commercialisation de la téléphonie mobile inattendus. Des chiffres en constante baisse. Ils étaient de 3% seulement les précédentes années pour chuter en 2006 à 16,2% avec 161 millions d’unités. Et dire qu’à lui seul, Nokia comptabilise près de 345 millions de mobiles durant la même période. Il y a de quoi avoir le vertige et perdre son « « champ » chez LG et BenQ. Tout ce beau monde, (le trio de tête, ceux qui suivent et les autres), est suivi par l’Union internationale des télécommunications (UIT). Selon le rapport établi par cette institution internationale, une personne en moyenne sur trois dans le monde utilise aujourd’hui un télèphone mobile, moyen de communication rapidement adopté de par le monde. Et s’il a fallu 125 années au téléphone fixe pour dépasser le milliard d’unités jusqu’en 2001, il a suffi à peine 21 années au téléphone mobile pour atteindre le même niveau. Une étude de Gartner, publiée en parallèle du rapport de l’UIT, révèle que le plus gros volume de connexions mobiles a été réalisé en 2005. Il s’agit beaucoup plus de marchés dits émergents où réside la plupart de la population du globe. Au courant de la même année, elles représentaient 62,7% des 2,1 milliards de connexions. En 2010, le ratio sera de 72,7% dans ces pays, contre 27,3% dans les pays développés. Gartner confirme le recul des télécommunications fixes. Ces dernières totalisent 1,2 milliard de connexions en 2005, contre 2,1 milliards pour le mobile. En 2010, les connexions mobiles devraient atteindre 1,3 milliard pour le téléphone fixe contre 3,6 pour le mobile. « Durant les quatre prochaines années, c’est le mobile qui tirera l’industrie des télécoms », conclut l’auteur de l’ étude Gartner. 
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