It’s me (again), Mario !

Comme son aîné, le nouveau titre de Next Level Games propose aux joueurs de s’adonner à des matchs de foot un peu particuliers, comprendre revisités sauce Miyamoto. Ainsi, en utilisant quelques raccourcis journalistiques un peu faciles mais bien pratiques, on pourrait dire que Mario Charged est un peu à PES ce que Mario Kart est à Gran Turismo. Une alternative fun, décalée et résolument arcade, où les arbitres et les règles strictes ont cédé la place aux super coups et aux jets de carapaces. Si la mouture Gamecube du jeu avait déçu par le faible nombre de personnages et de modes de jeu proposés, l’équipe en charge du développement a semble-t-il cette fois-ci retenu la leçon. Cette nouvelle édition nous propose désormais d’incarner une belle brochette de capitaines, à savoir Mario, Luigi, Peach, Donkey, Yoshi, et Daisy du côté des gentils, Wario Waluigi et Bowser du côté des super vilains. A ces personnages de base pourront s’ajouter trois cachés dont on n’a bien évidemment pas voulu nous donner l’identité.

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    A côté de cette dizaine de numéro 10, on retrouve les traditionnels acolytes, précieux seconds couteaux qui viendront vous seconder durant les matchs. Si on devait se contenter d’un seul type de sidekick sur Gamecube, l’accent est cette fois mis sur la diversité et la personnalisation. Ainsi, avant le match, il sera possible de composer soi-même son équipe, en choisissant soigneusement les deux ailiers et le défenseur parmi huit persos aux caractéristiques distinctes. Si Koopa, Toad et Boo excelleront dans les déplacements et les passes, Les Hammer Bros et Shy Guy seront davantage offensifs tandis que Dry Bones, Birdo et Monty Mole joueront les défenseurs de choc. Un panel de personnages varié donc, qui devrait permettre à tout un chacun d’affiner ses stratégies en fonction de son style de jeu.
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    Les stades, théâtres des affrontements dantesques du jeu, se sont pas en reste et ont eux aussi subis un léger lifting. Tous les niveaux de la version Gamecube sont bien évidemment présents, comme le fameux Bowser Stadium ou le Konga Coliseum, mais ils bénéficient désormais de textures plus fines et d’un public crédible. On en attendait pas moins. En plus des stades « Classic », dix nouvelles arènes font cette année leur apparition (dont sept à débloquer). Fun et diablement vicieuses, elles permettront aux joueurs les plus hardis de s’essayer au foot par grand vent (avec tracteurs et autres vaches qui traversent l’écran) sur « Thunder Island » ou encore de jouer sous le soleil de « The Sand Tomb », stade unique où des blocs de pierre farceurs viennent s’écraser au hasard. Bien plus que dans le précédent opus, les poncifs de la série s’affichent clairement au grand jour pour le plus grand plaisir des fans.
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