Université : le télé-enseignement pour pallier le déficit d'encadrement

Le directeur des réseaux et systèmes d'information et de communication universitaires au ministère de l'Enseignement supérieur a présenté, hier, le plan d'action qu'entreprend cette structure dans le cadre de la réalisation du programme de modernisation du fonctionnement du secteur touchant aussi bien aux établissements universitaires qu'à l'administration.

    <br />
    Le directeur, le professeur Mohamed Bettaz, a expliqué dans une conférence de presse tenue au siège du ministère de l'Enseignement supérieur que la structure qu'il dirige vise la réalisation de deux axes dans les trois années à venir. Il s'agit de concrétiser, selon le directeur des réseaux, un système d'information complet qui devra coordonner toutes les activités au sein de l'université comprenant le suivi de l'enseignement, l'administration, les oeuvres universitaires, la coopération entre les directions des établissements, etc. Ceci, d'une part. Et de concrétiser pleinement le système de télé-enseignement pour le développement de l'enseignement à distance en même temps qu'il constitue le prélude à la création de l'université virtuelle. « L'enseignement à distance ou télé-enseignement répond à une évolution à laquelle l'enseignement ne peut échapper », a expliqué le même responsable. La mise en oeuvre du projet aura pour effet la maîtrise de l'enseignement à travers le territoire national et la promotion des établissements à l'intérieur du pays qui connaissent un déficit d'encadrement de haut niveau. 
    <br />

    <br />
    Le projet verra, dans un premier temps, la mise en oeuvre d'un système de visioconférences dans l'ensemble des établissements universitaires concernés pour absorber le flux, affirme-t-on. Le télé-enseignement ou (e-learning), selon M. Bettaz, est au stade de l'acquisition d'équipements et il existe actuellement des projets avec des partenaires et sociétés, a-t-il indiqué. 
    <br />