Les Algériens utilisent des cartouches contrefaites qui contiennent des produits toxiques !

C’est un véritable fléau. Les cartouches contrefaites envahissent le marché algérien et les consommateurs sont de plus en plus victimes de ces produits de piètre qualité qui occasionnent des dégâts sur les imprimantes et bernent au passage les utilisateurs qui tombent dans le piège.

 


Le fléau prend des proportions tellement alarmantes que la multinationale américaine HP s’est sentie dans l’obligation de lancer une campagne de sensibilisation afin de mettre en garde les Algériens contre le danger de ces cartouches douteuses.

D’après des chiffres révélés l’année dernière par HP, pas moins de 37% des organismes algériens ont été victimes de fausses cartouches d’imprimantes. L’Algérie est le pays maghrébin qui souffre le plus de la contrefaçon des cartouches d’imprimantes, a-t-on encore indiqué lors d’une conférence de presse organisée mercredi au Hilton d’Alger.

Les représentants de HP en Algérie ont fait savoir que les cartouches contrefaites contenaient des produits toxiques ! " Il faut éviter de rentrer en contact avec l’encre des fausses cartouches, car le produit contient des substances toxiques ", a révélé à ce sujet Kenza Benjelloun d’après laquelle un document se rapportant à une enquête menée en juin 2102 par "Forrester Consulting" pour HP Algérie indiquait que les fausses cartouches d’imprimantes sont détectées à 65% en raison " de la mauvaise qualité d’impression ", ou bien parce que " l’imprimante plantait souvent " (55%), la " cartouche a été rayée ou sale " (45%), ou alors parce que le rendement de ces cartouches est " 32% inférieur à la normale ".

Pour faire face à cette situation, HP a annoncé qu’elle coopérait activement avec les douanes algériennes afin d’empêcher que les réseaux de la contrefaçon introduisent de grosses quantités de cartouches contrefaites en Algérie. Seule cette coopération pourra freiner ce fléau.

De son côté, notre confrère de Maghreb Emergent a rappelé en dernier lieu qu’en Algérie, une première alerte aux fausses cartouches d’imprimante avait été déposée en 2011 par Epson, et la seconde en 2012 par Samsung.