
« En Algérie, la lutte contre la cybercriminalité prend de plus en plus d’ampleur en lançant des projets de création d’organes légaux de prévention et de lutte contre la criminalité liée aux TIC », a souligné Mme.Derdouri. Par ailleurs, la présidente de l’ARPT a souligné l’importance de procéder aux échanges d’informations en la matière et d’une action commune en cas d’actes avérés de cybercriminalité. « Il faut définir les responsabilités sur la base d’un certain nombre de règles au niveau national et international pour une lutte efficace contre les menaces liées aux TIC », a-telle déclarée mettant l’accent sur le rôle que devraient avoir les décideurs et les régulateurs « afin de faire face à ce phénomène grandissant ». Considérant la cybercriminalité comme le « prolongement naturel » de la criminalité classique, la première responsable de l’ARPT a ajouté que « ce phénomène regroupe toutes les infractions pénales susceptibles de se commettre sur ou au moyen d’un système informatique généralement connecté à un réseau ». « Face à cette réalité, il est impératif, a-t-elle ajouté, de mettre en place les procédures et les moyens nécessaires à la lutte et à la prévention contre ce danger à travers une coopération régionale et internationale et de conventions permettant d’orchestrer des actions, et des investigations communes ». Toutefois, à ses yeux, la sensibilisation reste « le meilleur moyen permettant de protéger les libertés individuelles, les biens économiques, l’ordre public ainsi que la propriété intellectuelle ».
Source: Transactions