Entretien avec M. PARK, YONGJIN, Vice président « Visual Display Division » (Division Moniteurs) de Samsung
 
« Nous comptons doubler nos parts de marché en Algérie, où nous sommes déjà leader »

 

N. LOUNES : quelles sont les dernières technologies que Samsung a introduit dans ses moniteurs LCD ?

M. P.Y. : Samsung développe des solutions que les consommateurs attendent, surtout en matière d’ergonomie, de design et de qualité d’image. Nous avons récemment mis sur le marché des écrans équipés de la technologie « Crystal design ». Nous avons aussi des solutions et des technologies clées dans les domaines du contraste et de la luminosité des écrans.

Les moniteurs Samsung sont-ils tous équipés de la technologie HD et de hauts parleurs ?

La technologie HD est intégrée à tous nos nouveaux moniteurs LCD, et nous avons même intégré des hauts parleurs sur certains modèles, notamment sur les 19, 20, 22, 24, 26 pouces. Nous avons aussi lancé le moniteur crystal, qui est un moniteur multifonctions.

Parlez-nous de votre part de marché dans la région ?

En 2007, notre part de marché sur le segment des moniteurs LCD est de 22%, ce qui se rapproche de la moyenne mondiale. Nous avons réalisé au premier semestre de cette année 21 % de parts de marché et nous espérons atteindre les 24 % d’ici la fin de l’année.

Pouvez-vous nous parler des usines de production d’écrans LCD ?

Nous sommes producteurs de composants pour le compte des plus grandes marques informatiques, mais aussi des produits de la marque Samsung. Nous sommes présents à travers des usines en Corée, en Chine, en Hongrie, en Roumanie, en République Tchèque, au Vietnam, en Inde, en Thaïlande, en Indonésie, au Mexique, au Brésil, en Malaisie. Une usine ouvrira prochainement ses portes en Algérie, mais pour le moment nous ne produirons pas de moniteurs LCD dans cette usine. Nous suivrons d’abord l’évolution de cette activité.

Quel est votre position en Algérie ?

Le marché algérien représente une priorité pour notre marque dans la région. Nous comptons pour les années à venir doubler nos parts de marché dans un pays où nous sommes par ailleurs leader dans notre domaine d’activité.

Quel est le futur des moniteurs LCD ?

Nous sommes les spécialistes de la technologie des moniteurs, contrairement à la concurrence qui est plutôt spécialisée dans la production de composants informatiques. Nous continuerons à améliorer sans cesse ce savoir faire pour rester les premiers sur ce segment. Les évolutions technologiques sur lesquelles nous concentrons nos efforts, sont le LED, l’augmentation de la taille des écrans, l’ergonomie et les technologies sans-fil.

Les prix vont toujours baisser ?
 
Tout dépend de l’offre et de la demande. En début d’année les prix ont baissé, puis ils se sont stabilisés au début du second semestre. Au début de l’année prochaine, la production sera plus forte que la demande, ce qui va entraîner une baisse des prix. Ensuite, le marché se stabilisera dans la durée.

Entretien avec M. EUN, JOOSANG, Vice Président de la division Digital Printing ( Impression Numérique )
 
" Notre objectif est de figurer au top 3 de tous les segments IT d’ici à 2012 "

 

N. LOUNES : depuis quand Samsung a investi le domaine des solutions d’impression ?

M. E. J. : Samsung a commencé à produire des imprimantes grand public dès 2001. Par ailleurs, nous occupons la deuxième place mondiale sur le marché des imprimantes laser. Cette importante croissance a été rendue possible grâce à notre expérience dans le domaine des produits grand public tels que les téléphones portables et les appareils électroménagers.

Pourquoi avoir mis en avant durant ce GITEX les solutions d’impression pour les professionnels ?

Le marché des professionnels est beaucoup plus large que le marché du grand public. Nous sommes donc en phase de pénétration de ce nouveau marché. Notre objectif est de nous positionner au mieux sur ce segment stratégique.
 
Comment se positionne Samsung sur le marché MEA (Afrique Moyen orient) ?

Dans la région MEA, le développement des solutions d’impression pour les professionnels BtoB est 3 à 4 fois plus important que dans le reste du monde. Quant à notre part de marché dans cette région, je peux vous assurer qu’elle est meilleure qu’au niveau mondial. Nous avons observé qu’en Algérie, Samsung n’a pas encore investi agressivement le marché des professionnels. Dans la région, nous sommes plus présents à travers des distributeurs et partenaires locaux. Nos distributeurs actuels se focalisent surtout sur le marché des BtoC (particuliers). Nous essayons de les orienter de plus en plus vers le marché des professionnels, sachant qu’il faut déployer une logistique, un service et une assistance d’envergure pour ce marché.

Comment comptez-vous procéder afin de renforcer votre présence sur le marché des imprimantes ?

Nous procédons en deux étapes : la première concerne le marché BtoC, sur lequel nous tâcherons d’apporter une touche de style et de design à nos produits et à intégrer les meilleurs fonctionnalités et services. La seconde étape est celle relative au marché BtoB (professionnels) : nous procéderons à la formation de nos partenaires, grossistes et distributeurs, afin qu’ils se familiarisent avec les produits professionnels dans le but d’améliorer le conseil et le service après- vente.

Quel sont vos objectifs à moyen terme ?
 
Samsung est déjà leader dans plusieurs gammes de produits technologiques, mais notre objectif est de figurer au top 3 de tous les segments IT d’ici à 2012.

Entretien avec Mlle Yasmina Brihi, marketing Manager de Google pour la région MENA
 
« L’Algérie : un marché à fort potentiel pour Google »
 
N’TIC Magazine : Pourquoi Google a tenu à être présent à ce GITEX 08 ?

Yasmina Brihi : C’est pour rencontrer nos trois audiences qui sont : les spectateurs ou les visiteurs, les annonceurs et les entreprises. Tous ces gens sont venus nous voir à notre stand afin de découvrir nos différentes solutions et nous poser toutes sortes de questions liées à nos produits. D’ailleurs, nous avons programmé de nombreuses présentations.

Comment analysez-vous le marché du Moyen- Orient?
 
Il est clair que les marchés les plus développés en termes de publicité sont les Emirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite qui ont beaucoup d’annonceurs. Ces deux pays sont pour nous des exemples à suivre. L’Egypte, par ailleurs, est un marché qui est en train de prendre de l’ampleur. Nous considérons l’Egypte et l’Algérie comme des marchés ayant un fort potentiel. Le Maroc affiche, lui aussi, une excellente croissance et il serait très souhaitable que les autres pays arabes suivent la même évolution.
 
Quelle est la particularité et l’importance du marché MENA (Afrique du nord –Moyen Orient) par rapport au reste du monde chez Google ?
 
Cela fait deux ans que nous sommes présents sur le marché MENA et que nous investissons, de deux manières. Tout d’abord, nous avons renforcé notre présence physique en ouvrant des bureaux à Dubaï, au Caire et en Arabie saoudite. Ensuite, nous avons beaucoup misé sur les ressources humaines. Nous avons de nombreux ingénieurs qui travaillent sur des produits spécifiques au monde arabe. Nous préparons la prochaine phase de notre développement dans cette région parce que nous sommes convaincus de son potentiel.
Le marché algérien a mis un certain temps à décoller et le taux de pénétration d’Internet est encore très bas, mais le marché des TIC affiche une croissance incroyable, de l’ordre de 200 à 300% par an !
 
Il y a 2 mois, Google a lancé l’extension « .dz ». Comment cette décision a été prise ?
 
Nous essayons d’avoir un nom de domaine pour chaque pays. Pour certains, nous mettons plus de temps à y parvenir, comme cela a été le cas pour l’Algérie. En tous cas, dans la région du Moyen- Orient, la majorité des pays a son propre nom de domaine.
 
Concrètement, qu’est-ce que cela va changer pour les internautes algériens? Y’a-t-il une différence ?
 
Je ne suis pas experte pour vous répondre en termes techniques, mais une fois que nous avons le nom de domaine pour le pays, nous sommes capables de mettre à la disposition des internautes des contenus plus adaptés à leurs attentes spécifiques.
 
Comptez-vous faire des actions marketing pour promouvoir vos espaces publicitaires?
 
Nous voulons prendre notre temps et être sûrs que nos produits rencontrent l’accueil attendu. Lorsque nous nous serons ancrés dans le paysage des internautes algériens, alors nous pourrons envisager de vendre les espaces aux annonceurs.
 
Quelques semaines avant le lancement de « Google.dz », Microsoft a lancé MSN Maghreb. Avez- vous été pris de vitesse par votre concurrent éternel ?
 
La concurrence est une bonne chose, elle va certainement aider le marché algérien à s’agrandir et à se développer.
 
Qu’en est-il du lancement de Chrome ?
Chrome a été une très grande réussite. Nous avons de nombreux échos très positifs. Ce navigateur fonctionne grâce à différents process parallèles. Chaque onglet utilise un process différent ce qui signifie que si un onglet a un problème, cela ne va pas avoir de répercussion sur les autres onglets.
 
Après le lancement de Google Earth, Google Maps et Chrome, à quoi peut-on s’attendre dans le court et moyen terme ?

Cela change tellement vite. Il est très difficile de prévoir ce qui va se passer dans un an ou même six mois. Une chose est certaine, Google est une société qui innove tout le temps.

Peut-on imaginer dans les mois à venir l’installation de Google en Algérie ?
 
Je pense qu'à l’avenir, nous aurons certainement une présence physique en Algérie et au Maroc parce que ce sont des marchés essentiels. Le marché des TIC progresse rapidement en Algérie, mais nous attendons le moment propice.

Algérie Télécom vient de signer un accord de partenariat de deux ans avec Iristel Algérie, membre du réseau Iristel Inc, principal fournisseur VoIP pour la commercialisation, en dehors de l'Algérie et principalement au Canada, aux USA et en Europe, des numéros de téléphones algériens DID (Direct inward dialing), connus aussi sous l'appellation de numéros virtuels.

 

Malgré les efforts entrepris pour d’introduction des TIC au sein de l’administration publique, les résultats obtenus, jusque-là, restent en deçà des objectifs fixés. La nouvelle stratégie à horizon 2013 préconise une réforme des processus administratifs et la décentralisation de la gouvernance ainsi que la mise en place de nouveaux outils de gestion et de prise de la décision.

Le réseau social international “Face book» a connu un succès important à travers le monde. Ce succès mondial n’a pas laissé indifférent les Algériens qui sont de plus en plus nombreux à rejoindre la communauté des “face bookistes”.