Les TIC, victime du sous-investissement et du déficit d’Algérie Télécom

2013, c’est l’année durant laquelle Algérie Télécom espère rattraper son retard. Un retard qui handicape la promotion des TIC en Algérie, a reconnu le PDG d’Algérie-Télécom, Azouaou Mehmel. Ce dernier a reconnu que les TIC en Algérie souffraient du déficit et du sous-investissement de l’opérateur historique.


Mais en 2O13, tout cela doit changer, a expliqué encore Azouaou Mehmel à l’occasion d’une réunion regroupant les cadres, employés et syndicaux de huit wilayas du sud du pays. Cette réunion s’est tenue à Ghardaïa, à 600 km d’Alger.

En marge des travaux de cette rencontre, le PDG d’Algérie Télécom a estimé que " nous accusons un déficit et un sous-investissement qu’il faut rattraper pour la mise à niveau de l’infrastructure d’accès aux nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC), notamment le haut débit, sans oublier l’investissement dans les ressources humaines ".

Il va falloir remédier à ces problèmes parce que " Algérie Télécom est investie par les pouvoirs publics de la mission de la généralisation des NTIC, dont elle doit être leur levier de développement, à travers l’ensemble du territoire national ", a indiqué encore le PDG d’Algérie Télécom.

Azouaou Mehmel a rappelé que les préoccupations d’Algérie Télécom résident dans l’amélioration de la qualité d’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, et des conditions sociales et de travail de son personnel.

Pour ce faire, un intérêt particulier sera accordé à la formation et à l’imprégnation des ressources humaines de l’entreprise aux NTIC « afin de mieux les promouvoir et répondre aux aspirations des clients », a-t-il relevé en dernier lieu M. Mehmel, en promettant d’améliorer la prestation des services pour " promouvoir les NTIC et l’accès facile à Internet " en Algérie.