Après la 3G, l’Algérie rêve de passer à la 4G dans trois à quatre ans

La 3G arrive l’année prochaine en Algérie. C’est l’engagement qui a été pris par le gouvernement. Une date a même été avancée : le premier trimestre de l’année prochaine. Mais l’Algérie ne va pas se contenter uniquement de la 3G car elle ambitionne également de commercialiser la 4G dans les trois ou quatre prochaines années.


C’est le Ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Moussa Benhamadi, qui l’assure : la 4G débarquera en Algérie d’ici trois à quatre ans.

Selon le Ministre, les opérateurs mobiles pourront, après trois ou quatre ans, passer à la licence 4G. " Si nous voulons que tous les citoyens passent à la 4G, il est nécessaire de passer, d’abord, par cette phase intermédiaire qui est la 3G+ ", a-t-il expliqué vendredi dernier à Alger. Selon lui, le gouvernement est déterminé à remédier au retard numérique de l’Algérie. Pour ce faire, il n’hésitera plus à mettre le paquet pour développer le haut débit.

Dans ce sens, une commission a été mise en place au niveau du gouvernement pour suivre le dossier de la nouvelle génération de la téléphonie mobile. " On parle de la 3G et 3G+ avec l’octroi à Algérie Télécom d’une autorisation LTE fixe ", a-t-il précisé encore.

D’autre part, il a expliqué le retard accusé dans le lancement de la 3G en Algérie par les blocages du délicat «dossier Djezzy». En effet, à en croire Moussa Benahamadi, le gouvernement a décidé de suspendre le processus d’octroi de la licence 3G jusqu’à ce que le dossier d’acquisition de 51% des parts de l’opérateur mobile Orascom Télécom Algérie (OTA-Djezzy) soit clos.

" Le gouvernement a décidé de suspendre le processus d’octroi de la licence 3G jusqu’à la conclusion du dossier de Djezzy et l’acquisition par l’Etat algérien de 51% des parts de cet opérateur ", a-t-il déclaré à ce sujet. Le lancement de la 3G dans les mois à venir signifie ainsi que l’Algérie a réussi à régler le conflit qui l’opposait aux actionnaires de Djezzy.

Une fois cette page tournée, le secteur des télécommunications reprendra sa dynamique et des nouveaux services pourront enfin être commercialisés. D’ailleurs, Moussa Bnehamadi a d’ores et déjà promis que l’introduction de la 3G et la 3G+ allait " réellement améliorer la qualité du service du haut débit et donner une alternative au citoyen pour aller vers des services Internet autres que ceux de la téléphonie fixe ".

Les Algériens attendent avec impatience que ces promesses se concrétisent...