L’Algérie veut profiter de l’expérience égyptienne en matière de TIC

L’Algérie et l’Egypte vont signer prochainement une convention dans le domaine des TIC. Une convention qui permettra aux deux pays de renforcer leur coopération sur différents volets à l’image de la cyber-sécurité, le développement et la e –gouvernance.


Présenté mardi par le Ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Moussa Benhamadi, à son homologue égyptien, Hani Mahmoud, en visite à Alger, ce projet de convention se veut ambitieux et permettra de rapprocher encore davantage les deux pays dans le domaine des TIC, un secteur stratégique pour le développement économique. Par ailleurs, selon Moussa Benhamadi, la convention sera signée entre les deux pays au plus tard dans un mois.

« Nous voulons profiter de l’expérience égyptienne en matière de TIC, d’établissement et de gestion des villages intelligents et l’application des programmes spécifiques pour la formation de nos cadres », a précisé encore à ce sujet M. Benhamadi.

Il faut dire que l’expérience égyptienne dans le domaine de la création des contenus internet est reconnue mondialement. A ce titre, l’Algérie cherche à tirer profit d’un partenariat noué avec l’Egypte dans ce secteur qui se développe à peine dans notre pays. « L’Egypte possède une bonne expérience dans le domaine du développement des contenus. Elle est même l’un des acteurs majeurs dans le monde arabe en la matière. Nous voulons profiter de leur expérience dans ce domaine afin de consolider le contenu arabe, notamment en matière de Soft-Engineering », a expliqué, pour sa part, Moussa Benhamadi.

« L’Egypte est également leader dans le domaine de la sécurité des systèmes. Ils ont de l’expérience concernant la sécurisation des systèmes. Nous voulons aller vers la création d’un centre de sécurisation en nous faisant accompagner par nos amis égyptiens », a-t-il ajouté également.

Soulignons enfin que l’Egypte apportera aussi une aide à l’Algérie dans le domaine de la formation car notre pays a « des besoins urgents en matière de formation, notamment en matière d’échanges de la sécurité des systèmes et des réseaux », a avoué le Ministre, lequel a révélé en dernier lieu qu’un « premier groupe de cadres algériens se rendra pour des formations au Caire à partir du 1er décembre prochain ».

Amine Sayah