Des associations s'interrogent sur la transparence de Skype

Une lettre ouverte a été envoyée à Tony Bates, le président de la division Skype, à Brendon Lynch, le responsable de la protection de la vie privée chez Microsoft et à Brad Smith, l'avocat du géant informatique. La politique de confidentialité de Skype serait pointée du doigt...


Au coeur des préoccupations des associations, journalistes et défenseurs de la vie privée qui ont signé la lettre : la sécurité des conversations transitant par le logiciel et surtout le respect de la vie privée des 600 millions utilisateurs de Skype.

Les auteurs de la lettre réclament plus de transparence. Ils trouvent l'entreprise trop opaque et veulent des rapports réguliers.

" Beaucoup des utilisateurs se reposent sur Skype pour leurs communications sécurisées - qu'ils soient activistes dans des pays gouvernés par des régimes autoritaires, journalistes communiquant avec des sources sensibles, ou utilisateurs qui veulent parler en privé avec leurs associés, leurs amis ou leur famille. Pour ceux-là, les politiques de Skype sont loin d'être claires. En particulier l'accès qu'ont les gouvernements ou des parties tierces aux données et aux appels des utilisateurs Skype. Le temps est venu pour Microsoft de documenter publiquement les pratiques de sécurité et de confidentialité de Skype ".

" Nous pensons que ces données sont vitales pour nous aider à aider les utilisateurs les plus vulnérables de Skype ".

Au total, ce sont 45 associations qui ont signé la lettre, parmi lesquelles l'Electronic Frontier Foundation, Reporters sans frontières, la Digital Rights Foundation, Telecomix ou encore The Guardian Project.