DZwebdays : de l’espoir pour l’avenir du contenu DZ

La grande bibliothèque de l’Université Saâd Dahleb à Blida a pendant ces trois jours (21,22, et 23 février) été le théâtre des opérations pour les DZwebdays et la Startup Weekend. Au programme, un foisonnement de formations, de conférences, et de jeunes cerveaux qui ont carburé pendant 54 heures pour donner naissance à autant de mini-entreprises aux maxi-projets… Coup d’œil.


L’amateur éclairé n’était pas laissé sur le banc de touche, une formation Wordpress distillée pendant les 3 jours des DZwebdays permettait aux participants de créer les sites de l’Internet algérien de demain.

Pour les développeurs en herbe, une formation Java était aussi de la partie, en parallèle d’un programme de conférences des plus denses, qui a mis l’accent sur la thématique de cette année : le paiement mobile.

Le e-commerce et les moyens de paiement qui le rendent possible est l'un des enjeux stratégiques sur lesquels l’Algérie doit avancer, et c’est justement ce qui a occupé la première matinée des DZwebdays. Avoir un moyen de paiement n’est pas la panacée, et c’est un ensemble de compétences à développer qui feront le contenu DZ des temps à venir : développement mobile, réalité augmentée, open data, e-réputation, communication de crise dans le web, ou la maîtrise des outils de développement pour les systèmes d’exploitation pour mobile devices, comme Android, sont autant de thématiques qui ont été développées par les conférenciers des DZwebdays…

C’était toutefois en marge de ces conférences que les passions s’animaient le plus. La Startup Weekend a réunit dans l'une des salles de la bibliothèque la quinzaine de groupes présélectionnés pour présenter leurs projets devant le jury. Du tourisme à la santé, en passant par l’audit & conseil, le jeu vidéo et même le financement participatif, les concurrents ont touché à des thématiques pertinentes et ont proposé une partie des services locaux qui manquent cruellement au web algérien.

Issus d’universités réparties sur plusieurs wilayas, de Constantine à Tlemcen en passant par Blida ou Alger, les porteurs d’idées ont formé des groupes parfois hétéroclites et peaufiné leurs présentations en 54 heures chrono.